J’ai créé CheckVet après avoir perdu du temps et de l'argent pour essayer des chevaux sans visibilité sur leur statut ostéo-articulaire. CheckVet propose de la transparence en envoyant des radiographies ou bilans au vétérinaire de son choix. Ce second avis est une caution supplémentaire, qui ne valide pas l’acquisition, mais peut l’orienter. CheckVet s’adresse également à tous les propriétaires, afin de contrôler d’éventuelles évolutions ou apparitions de pathologies liées à la pratique de leur propre discipline, et d'y répondre par des conseils de ferrure, de soins, ou encore d'avis chirurgical.

Comment avez-vous procédé pour créer cet outil?

Pour avoir vécu huit ans avec une vétérinaire, je sais qu’ils sont régulièrement sollicités pour lire des radiographies ; une activité chronophage et souvent non rémunérée. Ces consultations officieuses ne sont pas satisfaisantes, car le vétérinaire va regarder ces clichés rapidement sur son téléphone et peut-être passer à côté de quelque chose. C’est donc sur la base de conseils et remarques de vétérinaires de premier plan que chacune des fonctionnalités a été développée. Avec CheckVet, les clients peuvent faire consulter leurs documents à un expert ou à leur vétérinaire inscrit sur la plateforme, puis recevoir un compte rendu clair et engagé.

Quel accueil a reçu votre projet dans le secteur équestre?

Comme tout ce qui est novateur, CheckVet interpelle et casse certains codes établis, ce qui me réjouis !