Ingmar de Vos seul candidat à sa propre succession à la présidence de la FEI
Le 13 novembre au Cap, en Afrique du Sud, Ingmar de Vos sera réélu président de la Fédération équestre internationale (FEI) pour un troisième et, en principe, dernier mandat de quatre ans. Alors que l’on pouvait s’attendre à une candidature d’opposition, le Belge de cinquante-huit ans briguera seul sa propre succession.
Ingmar de Vos, président de la Fédération équestre internationale (FEI) depuis décembre 2014, devrait être réélu pour un troisième et dernier mandat de quatre ans, étant le seul candidat à l’élection présidentielle, qui aura lieu lors de la prochaine assemblée générale de l’organisation, le 13 novembre au Cap, en Afrique du Sud. “Depuis que j’ai été élu président de la FEI, j’ai eu de la chance et j’ai été extrêmement reconnaissant de bénéficier du soutien de nombreuses fédérations nationales, d’amis et du personnel du siège de la FEI, qui m’ont soutenu dans mon travail et ont fait preuve d’un engagement indéfectible pour le développement continu de notre sport et de notre organisation”, déclaré Ingmar de Vos. “Rester pertinent en tant que sport, élargir encore notre base de fans en attirant de nouveaux et jeunes athlètes et maintenir notre place dans les mouvements olympique et paralympique restent nos priorités pour l’avenir et nous n’atteindrons tout cela que si nous continuons à travailler ensemble avec ces objectifs communs en tête.”
Le Belge de cinquante-huit ans a accédé au poste de président de la FEI en décembre 2014 après avoir obtenu une majorité écrasante de suffrages au premier tour de scrutin, obtenant quatre-vingt-dix-huit voix sur cent trente et une possibles, lors de l’assemblée générale de Bakou, en Azerbaïdjan. Quatre ans plus tard, lors de l’assemblée générale de Manama, au Bahreïn, Ingmar de Vos s’est présenté sans opposition et a reçu un soutien unanime pour un second mandat. Au cours de sa présidence, Ingmar de Vos a supervisé les changements apportés aux formats olympiques et paralympiques, avec l’opposition que l’on sait de nombre de parties prenantes du grand sport, ainsi qu’une révision majeure des règles et règlements de la FEI régissant la discipline de l’endurance. Au cours de son second mandat, il a guidé la FEI pendant la pandémie de Covid-19 et l’épizootie d’herpèsvirose équin (HVE-1), qui avait provoqué l’an passé un arrêt de six semaines du sport équestre international imposé par la FEI. Le Flamand a joué un rôle déterminant dans la croissance organisationnelle de la FEI ainsi que dans la création récente de l’Association internationale des grooms (IGA).
Quatrième président de la FEI élu membre du CIO
“Treizième président de la FEI depuis sa création en 1921, Ingmar de Vos est devenu, lors de son élection en 2014, le premier homme à diriger l’organisation après vingt-huit ans de présidence féminine consécutive. Au cours de sa carrière, il a été reconnu pour ses compétences en tant qu’administrateur sportif et pour avoir défendu l’égalité des sexes”, pointe la FEI dans un communiqué publié ce soir. Ingmar de Vos est le quatrième président de la FEI à être élu membre du Comité international olympique (CIO), un poste qu’il occupe depuis septembre 2017. Il fait actuellement partie des commissions du CIO chargées des affaires juridiques, de la femme dans le sport et de coordination de Jeux de Los Angeles 2028. Par le passé, il a également siégé en tant que membre de la commission numérique et technologie du CIO.
“En mars 2017, il est devenu un Champion international du genre (IGC) de l’ONU, rejoignant ainsi un réseau de leadership qui réunit des décideurs féminins et masculins déterminés à faire tomber les barrières entre les sexes et à faire de l’égalité des sexes une réalité opérationnelle dans leurs sphères d’influence”, dit encore la FEI. Il est actuellement membre du conseil de l’Association des fédérations internationales des Jeux olympiques d’été (ASOIF) et de l’Association mondiale des fédérations sportives internationales (AGFSI). Il est également membre des comités exécutifs de l’Agence mondiale antidopage (AMA) et de SportAccord. Alors que l’on pouvait s’attendre à une candidature d’opposition, encouragée par les grandes fédérations européennes et nord-américaines, qui plus est après un congrès marqué par les divisions, en novembre dernier à Anvers, le Belge n’aura finalement pas à faire campagne, et pourra se concentrer sur la préparation des Jeux de Paris 2024, dont les règlements sont actuellement en discutés. Après cet événement tant attendu, il aura deux ans pour préparer sa succession.