“Courir régulièrement de beaux concours va devenir un objectif”, Olivier Perreau
?Olivier Perreau concourt pour la toute première fois sous la nef du Grand Palais ce week-end. À trente-deux ans, le Français installé à Roanne se fait peu à peu une place au plus haut niveau après ses participations aux CSI 5* de Lyon et Valence ainsi sa bonne tournée marocaine. Aujourd’hui à Paris, GRANDPRIX-Replay.com a rencontré ce nouveau visage mesuré et sérieux de l’équipe de France Seniors.
Vous êtes ici au Saut Hermès pour la première fois. Comment trouvez-vous le concours et depuis quand savez-vous que vous pourrez y participer ?
C’est vraiment magnifique ! Je remercie Sylvie Robert qui m’a offert une invitation. Le cadre est très impressionnant mais mes juments se sont bien comportées jusqu’alors. Sylvie m’avait parlé de la possibilité d’y participer il y a un petit moment, donc en concertation avec le chef d’équipe Thierry Pomel j’ai décidé de venir. Je devais participer au CSI 3* de Montpellier il y a deux semaines, mais j’ai finalement dû annuler en raison de la naissance de mon enfant.
Pouvez-vous nous parler de Venizia d’Aguilly et Dolce Deceuninck, les deux juments que vous montez ici à Paris ? Prendrez-vous part au Grand Prix ?
Dolce a très bien sauté hier, elle était plutôt à l’aise et en forme (la baie a permis à son cavalier de conclure l'épreuve majeure du jour à la cinquième place, ndlr). Toutes deux m’appartiennent et se complètent très bien. Venizia est née chez nous et j’ai acheté Dolce l’hiver entre ses six et sept ans. Ce sont deux bonnes juments avec lesquelles j’avance petit à petit. Pour l’instant, elles répondent présent à chaque fois. Il n’y a pas d’objectif particulier avec elles, je veux juste avancer tranquillement.
Je ne sais pas encore si je prendrai le départ du Grand Prix. Je n’avais initialement pas prévu d’être qualifié pour l’épreuve majeure aujourd’hui (le Saut Hermès, ndlr) donc je verrai comment cela se passe.
Vous concourez très régulièrement en CSI 2* et 3* avec succès, l’objectif sera-t-il de participer plus régulièrement à des CSI 5* cette saison ?
J’aimerais continuer la progression et surtout continuer à construire de bons jeunes chevaux afin d’avoir une bonne relève et poursuivre dans la même dynamique. L’ambition de conserver quelques chevaux pour courir de beaux concours va devenir un objectif.
Sur quels chevaux prometteurs pouvez-vous compter ?
J’ai une autre jument de dix ans, Jessi d’Haverlande, en laquelle je crois beaucoup. Elle devrait rapidement accéder à ces concours aux côtés de Dolce et Venizia. J’ai aussi un bon nombre de chevaux de quatre à sept ans qui ont beaucoup de potentiel. Dans le lot, certains seront vendus car il faut évidemment faire tourner la boutique, mais d’autres seront conservés afin de prendre la relève.
Vous êtes installé à Roanne, et chez vous l’équitation est un peu une affaire de famille…
Oui, je travaille dans une écurie que mes parents ont achetée il y a un peu plus de trente ans maintenant. J’ai toujours été bercé dans ce monde-là. J’ai désormais repris l’écurie et que je gère toujours avec mes parents. C’est une entreprise familiale que l’on continue de développer. Nous faisons beaucoup de choses ; j’ai quelques élèves, nous avons une petite école d’équitation, ainsi qu’un élevage assez important avec une soixantaine de chevaux. Nous avons aussi au quotidien de nombreux jeunes chevaux, ce que j’essaie de développer de plus en plus.
Pouvez-vous compter sur les conseils d’un entraineur ?
Non, je n’ai pas de coach personnel mais aux écuries je discute beaucoup avec mon meilleur ami Julien Champailler, qui travaille avec moi. Nous échangeons tous les jours et je lui demande énormément de conseils.
Avez-vous pris part aux stages de l’équipe de France cet hiver ?
Oui j’ai fait un stage à Mâcon pendant deux jours avec Jessi et Dolce. C’était très bien, j’ai beaucoup aimé le travail sur le plat car nous avons repris les bases du dressage qui sont importantes à revoir (sous les conseils de Barnabas Mandi, intervenant en dressage auprès de l’équipe tricolore, ndlr). Le travail à l’obstacle a également été simple mais intéressant.
C’est vraiment magnifique ! Je remercie Sylvie Robert qui m’a offert une invitation. Le cadre est très impressionnant mais mes juments se sont bien comportées jusqu’alors. Sylvie m’avait parlé de la possibilité d’y participer il y a un petit moment, donc en concertation avec le chef d’équipe Thierry Pomel j’ai décidé de venir. Je devais participer au CSI 3* de Montpellier il y a deux semaines, mais j’ai finalement dû annuler en raison de la naissance de mon enfant.
Pouvez-vous nous parler de Venizia d’Aguilly et Dolce Deceuninck, les deux juments que vous montez ici à Paris ? Prendrez-vous part au Grand Prix ?
Dolce a très bien sauté hier, elle était plutôt à l’aise et en forme (la baie a permis à son cavalier de conclure l'épreuve majeure du jour à la cinquième place, ndlr). Toutes deux m’appartiennent et se complètent très bien. Venizia est née chez nous et j’ai acheté Dolce l’hiver entre ses six et sept ans. Ce sont deux bonnes juments avec lesquelles j’avance petit à petit. Pour l’instant, elles répondent présent à chaque fois. Il n’y a pas d’objectif particulier avec elles, je veux juste avancer tranquillement.
Je ne sais pas encore si je prendrai le départ du Grand Prix. Je n’avais initialement pas prévu d’être qualifié pour l’épreuve majeure aujourd’hui (le Saut Hermès, ndlr) donc je verrai comment cela se passe.
Vous concourez très régulièrement en CSI 2* et 3* avec succès, l’objectif sera-t-il de participer plus régulièrement à des CSI 5* cette saison ?
J’aimerais continuer la progression et surtout continuer à construire de bons jeunes chevaux afin d’avoir une bonne relève et poursuivre dans la même dynamique. L’ambition de conserver quelques chevaux pour courir de beaux concours va devenir un objectif.
Sur quels chevaux prometteurs pouvez-vous compter ?
J’ai une autre jument de dix ans, Jessi d’Haverlande, en laquelle je crois beaucoup. Elle devrait rapidement accéder à ces concours aux côtés de Dolce et Venizia. J’ai aussi un bon nombre de chevaux de quatre à sept ans qui ont beaucoup de potentiel. Dans le lot, certains seront vendus car il faut évidemment faire tourner la boutique, mais d’autres seront conservés afin de prendre la relève.
Vous êtes installé à Roanne, et chez vous l’équitation est un peu une affaire de famille…
Oui, je travaille dans une écurie que mes parents ont achetée il y a un peu plus de trente ans maintenant. J’ai toujours été bercé dans ce monde-là. J’ai désormais repris l’écurie et que je gère toujours avec mes parents. C’est une entreprise familiale que l’on continue de développer. Nous faisons beaucoup de choses ; j’ai quelques élèves, nous avons une petite école d’équitation, ainsi qu’un élevage assez important avec une soixantaine de chevaux. Nous avons aussi au quotidien de nombreux jeunes chevaux, ce que j’essaie de développer de plus en plus.
Pouvez-vous compter sur les conseils d’un entraineur ?
Non, je n’ai pas de coach personnel mais aux écuries je discute beaucoup avec mon meilleur ami Julien Champailler, qui travaille avec moi. Nous échangeons tous les jours et je lui demande énormément de conseils.
Avez-vous pris part aux stages de l’équipe de France cet hiver ?
Oui j’ai fait un stage à Mâcon pendant deux jours avec Jessi et Dolce. C’était très bien, j’ai beaucoup aimé le travail sur le plat car nous avons repris les bases du dressage qui sont importantes à revoir (sous les conseils de Barnabas Mandi, intervenant en dressage auprès de l’équipe tricolore, ndlr). Le travail à l’obstacle a également été simple mais intéressant.