Générations Leprevost, Badminton de l'intérieur et voyage à l’élevage de Mescam au programme du dernier numéro du magazine GRANDPRIX

Un mois après leurs sacres respectifs aux championnats de France de Fontainebleau, Penelope Leprevost et sa fille Eden Leprevost Blin-Lebreton sont en couverture du magazine GRANDPRIX! Ce numéro de juin fera également plaisir aux passionnés de concours complet, qui pourront revivre le mythique CCI 5*-L de Badminton avec les propriétaires français, et de dressage, qui découvriront le parcours d’Antoine Nowakowski. Du coté de l’'élevage, c’est l’histoire de l’affixe de Mescam qui est retracée, ainsi que l’itinéraire du jeune Gin Fizz des Matis, tandis que Bernard Le Courtois fait partager ses connaissances sur les chevaux primés à la finale de la Coupe du monde Longines de Leipzig. Le sommaire complet ci-dessous.



SPORT

L'Eden à portée de main

Plutôt que de transmettre le flambeau, Pénélope Leprevost s’apprête à courir à l’unisson aux côtés de sa fille, Eden. Une fois le baccalauréat en poche dans quelques semaines, la jeune Normande de dix-huit ans compte bien se consacrer à l’équitation auprès de sa mère, championne olympique par équipes. Élève brillante, l’amazone n’a pas hésité une seconde avant de choisir de se lancer à corps perdu dans sa passion dévorante, malgré les réticences de son entourage. Indiscutablement talentueuse, Eden n’a pourtant pas connu une trajectoire toujours digne du jardin éponyme, et a appris l’exigence jusqu’à atteindre le titre convoité de championne de France Pro 1, en avril dernier, à Fontainebleau. Rencontrée au CSIO 5* de La Baule, lors d’une parenthèse dans ses révisions, la jeune femme a répondu avec enthousiasme et douceur aux questions de GRANDPRIX.

Badminton, rendez-vous en terre d'émotion

Après deux ans d’absence en raison de la crise sanitaire, le CCI 5*-L de Badminton, incontestable Mecque du concours complet, a signé son grand retour du 5 au 8 mai en Angleterre. Quelque 170.000 spectateurs, véritable marée humaine, ont vibré à l’unisson des exploits des chevaux et cavaliers engagés dans cette édition de tous les records. Parmi eux, des propriétaires de chevaux français, dont bon nombre ont vécu cette folle expérience pour la première fois. Sept d’entre eux ont accepté d’en parler, non sans émotion.

Antoine Nowakowski, un cavalier poly-technique

Il y a des arrivées à haut niveau plus tonitruantes que d’autres. Celle d’Antoine Nowakowski en fait partie. À trente ans, le cavalier installé en Belgique et sa jument de tête Quater Girl étaient de parfaits inconnus pour le grand public jusqu’au mois d’avril, où ils ont remporté le Grand Prix du CDI 3* de Sint-Truiden, puis pris la cinquième place de celui du CDI 4* du Mans. Pour autant, le couple avait déjà pris la deuxième place du championnat de France des sept ans en 2020... Une première étape vers le haut niveau?

Valentine Lenormand, l’étoile montante de l’attelage français

À presque vingt-deux ans, et quasiment autant d’années passées au contact des chevaux, Valentine Lenormand continue de briller toujours plus au sein de sa discipline de prédilection: l’attelage. L’Eurélienne peut en effet se targuer d’un palmarès impressionnant, dernièrement étoffé par ses troisième et deuxième places par équipes et en individuel aux championnats d’Europe Jeunes de Sélestat, en août dernier, aux rênes de son éclatant poney Uderzo des Templiers. Si les chevaux occupent une grande partie de son quotidien, la jeune meneuse n’a pour autant pas vocation à se professionnaliser, préférant pratiquer son sport par pure passion.



ÉLEVAGE

L’élevage de Mescam, un hasard après l’autre? 

S’il a cessé ses activités il y a tout juste dix ans, l’élevage de Mescam est peut-être plus que jamais sous le feu des projecteurs grâce aux remarquables performances de Tolède de Mescam*Harcour avec Kevin Staut, leader du saut d’obstacles français. Ayant fait naître plus de trois cents produits, l’exploitation bretonne a été fondée à la fin des années 1970 par Patrick Rabot, qui avait toujours rêvé d’être éleveur à défaut d’y être prédestiné. Le talent ou le hasard – il préfère la deuxième option – ont permis à cet ancien architecte en construction navale de connaître de superbes succès, sur lesquels il a accepté de revenir.

Gin Fizz des Matis, un cocktail explosif

Figurant parmi les jeunes chevaux affichant le meilleur taux de sans-faute des deux dernières années, Gin Fizz des Matis a tout d’une future star. Né dans le cadre d’une location de poulinière, et fruit d’une histoire un zeste romantique, le hongre de six ans est bien parti pour faire encore la fierté de son cavalier Arnaud Bourdois, et de sa propriétaire et co-naisseuse Estelle Polette.

Une nouvelle équipe et de nouveaux défis pour le Stud-book Selle Français

Le 28 avril s’est tenue la traditionnelle assemblée générale du Stud-book Selle Français. Outre les rapports moraux et financiers, ce fut l’occasion de renouveler une partie du conseil d’administration. Symbole du dynamisme de l’association, le scrutin a permis d’élire une vingtaine de nouveaux administrateurs, femmes et hommes investis et passionnés. D’importants défis les attendent dans les mois et les années à venir, comme l’explique Pascal Cadiou, président reconduit pour un troisième mandat.

Retrouvez également la chronique Histoire de dire de Bernard Le Courtois, dont le titre est: “Croiser des vedettes n’est pas l’alpha et l’oméga”.



CULTURE ET STYLE

Un cheval sur un samouraï

Jusqu’au 29 août, le musée Guimet propose une exposition intitulée “L’Art et le sabre, imaginaire guerrier du Japon”. Si ces deux armes forment indéniablement l’équipement des fameux samouraïs, dont la représentation et l’aura dans l’imaginaire collectif à travers les âges forment l’unité de cette présentation muséographique, ces derniers pouvaient compter sur un autre atout de taille: le cheval. Au sein de l’exposition, une estampe prend alors toute sa place. Mais loin d’y voir un guerrier en selle lors d’un assaut décisif, on y découvre un cheval porté sur les épaules d’un samouraï... Zoom sur une œuvre. 

Retrouvez l'habituelle page de recommandations littéraires de la rédaction, de même que les pages Tendances, le rendez-vous des passionnés de mode!



AUTRES

Comment prévenir et soigner les aléas de l’été? 

Sabots secs, emphysème, peau harcelée par les insectes et le soleil, déshydratation, fourbure, efforts soutenus durant la saison de concours... Et bien d’autres! Aux beaux jours, les chevaux peuvent être sujets à toutes sortes de maux qu’il est de bon ton de connaître afin de les prévenir et de les soigner.

Conseils d’experts

Qui dit été dit soleil, mais aussi tous les maux qui vont avec: insectes, emphysème, fourbure, locomotion sollicitée, sécheresse pouvant entraîner des problèmes d’hydratation ou de sabots... GRANDPRIX a interrogé différents spécialistes, qui livrent leurs conseils avisés.

S’équiper pour monter en toute sérénité

S’approcher du risque zéro. Les “équipements de protection individuelle” (EPI) d’équitation que sont les casques, gilets, et airbags – secondés par les étriers de sécurité – s’attachent à offrir aux cavaliers le plus de sécurité possible dans leur pratique. Entre approbation, interrogation et réprobation, les lecteurs de GRANDPRIX ont livré leurs expériences à travers un sondage en ligne, élaboré en partenariat avec Horse Development, agence de conseil en marketing et en stratégie spécialisée dans le monde du cheval.