Croiser des vedettes n’est pas l’Alpha et l’Oméga
Dans le monde entier, depuis quelques années, une grande majorité d’éleveurs ont une large propension à utiliser principalement les étalons vedettes des classements, qui saillissent, de ce fait, cinq cents à mille cinq cents juments par an chacun. Entre nous soit dit, c’est un non-sens en matière de sélection, notamment de la voie mâle. Est-ce pour autant le meilleur moyen de produire un crack ? Ce n’est pas certain du tout. Il suffit de regarder les pedigrees des lauréats de la dernière finale de jumping de la Coupe du monde Longines, qui a réuni une trentaine des meilleurs chevaux du monde, montés par la fine fleur des cavaliers, en avril à Leipzig. On y voit une grande diversité d’origines, mais aussi des alliances qui reviennent de manière récurrente.