Où sont (passées) les femmes? (1/2)

Alexandra Ledermann, Meredith Michaels-Beerbaum, Simone Blum, Beezie Madden, Pénélope Leprevost. Quelle jeune équitante n’a jamais imaginé se glisser dans les bottes de ces figures incontournables ayant inscrit leur nom dans l’histoire du saut d’obstacles? En dépit de leur réussite, aujourd’hui plus encore qu’il y a dix ans, à en juger par leur faible présence au sommet du classement mondial Longines, les cavalières semblent confrontées à un plafond de verre, alors même qu’elles sont plus nombreuses que les cavaliers. Au-delà des cas particuliers, ce phénomène mérite d’être analysé. Malin Baryard-Johnsson, championne olympique par équipes en titre, Di Lampard, sélectionneuse de l’équipe britannique, et Marie Pellegrin, internationale tricolore passionnée par l’avenir de son sport, livrent leur point de vue. Première partie.



Le saut d’obstacles, discipline reine de l’équitation, seul sport olympique mixte à ce jour, fait l’objet d’un paradoxe étonnant. Le constat n’est pas nouveau, mais le phénomène ne s’estompe pas: si les cavalières sont largement majoritaires dans les poney-clubs, centres équestres et compétitions Amateurs, faisant de la Fédération française d’équitation (FFE) la fédération olympique la plus féminisée du pays, les hommes dominent, et de loin, l’élite du jumping. Pourtant, depuis une décennie, un autre phénomène observable rend cette réalité d’autant plus illogique: les compétitri...

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