Pourquoi le marché du poney de sport est-il si florissant? (1/2)
Depuis des mois, toute la filière équine française répète à l’envi que le marché du cheval de sport se porte très bien, au point que la demande dépasse l’offre. Mais qu’en est-il pour les poneys? Bénéficient-ils de la même embellie? Les professionnels le ressentent-ils vraiment? GRANDPRIX heroes a tenté d’obtenir quelques éléments de réponse dans un univers traditionnellement discret sur les questions économiques. Première partie.
Avant de tenter de répondre avec un semblant de vérité à la question “Comment se porte le marché du poney de sport?”, il faut d’abord se pencher sur sa production française. Alors que le nombre de naissances de chevaux de selle s’est établi à 17756 en 2021 dans l’Hexagone, l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) a recensé 4 058 naissances de poneys de selle. Entre 2011 et 2021, le nombre de poulinières a bondi de plus de 145%. Ensuite, il convient d’examiner la situation race par race, du moins pour les six principales que sont le Poney Français de Selle, le Connemara, le New Forest, le Welsh, le Shetland et le Dartmoor. En nombre d&rsqu...