Roger-Yves Bost, Nayel Nassar et les Grandes Semaines à l’affiche du dernier magazine GRANDPRIX
À l’affiche du dernier numéro du magazine GRANDPRIX, Roger-Yves Bost, pilier de l'équipe de France de saut d’obstacles, évoque son objectif de participer aux Jeux olympiques de Paris 2024, qui pourraient être son dernier grand rendez-vous... ou pas. L’objectif est partagé par le jeune et bel Égyptien Nayel Nassar, dont le portrait est tiré dans ce magazine, disponible en kiosque dès aujourd’hui. Outre le jumping, le dressage sera mis à l’honneur grâce à l’histoire du Français Bernard Bosseaux, l’attelage avec un retour sur les premiers grands championnats de Maxime Maricourt, et l’endurance à travers Christophe Bogrand, dont l’itinéraire original est partagé entre l’équitation et la navigation! Du côté de l’élevage, un dossier consacré aux dernières Grandes Semaines de l’année permet de découvrir les histoires de l’élevage des Lônes, de Bellini Jiva et du mas d’Armani, et propose une analyse des meilleurs étalons de concours complet. Tandis que les habituelles pages Tendances enrichiront la rubrique Style, l’artiste Samantha Prigent ravira les amoureux de la culture. Enfin, les lecteurs pratiquants pourront tout savoir sur l’hébergement d’un cheval chez soi, du marché immobilier, et même de la comptabilité entre équitation et cycles menstruels!
SPORT
“Pour réussir les Jeux de Paris, nous ne devrons rien laisser au hasard”, Roger-Yves Bost
“La France est toujours plus forte avec Bosty dans son équipe”, a-t-on entendu de la bouche d’un dirigeant de la Fédération française d’équitation en fin d’été, alors que Roger-Yves Bost venait de sécuriser l’avenir de Delph de Denat*HDC grâce à l’investissement conjoint des familles Bazire et Perron-Pette. Même si cet étalon de neuf ans doit encore faire ses preuves au plus haut niveau, le Barbizonnais, comme son entourage, pense évidemment aux Jeux olympiques de Paris, et pas seulement le matin en se rasant. Ce champion ô combien opiniâtre et attachant, dont l’éternel fraîcheur ferait presque oublier qu’il vient de célébrer ses cinquante-sept ans, mise sur ce nouveau joyau, en pension depuis sa prime jeunesse au haras des Brulys, mais aussi sur le surpuissant Cassius Clay VDV et la très énergique Ballerine du Vilpion, se rappelant qu’il a été sacré champion d’Europe individuel, en 2013 à Herning, puis champion olympique par équipes, en 2016 à Rio de Janeiro, avec Myrtille Paulois et Sydney une Prince, pas forcément prédestinées aux plus grands rendez-vous. Paris ne se fera pas en un jour pour ce cavalier à la fois classique et iconoclaste, mais la direction technique nationale est parfaitement consciente que Bosty demeure un atout maître dans une équipe. Depuis sa première sélection majeure, en 1990 à Stockholm, celui qui brilla également en selle sur Norton de Rhuys, Souviens Toi III, Airborne Montecillo, Idéal de la Loge et Sangria du Coty, s’est hissé six fois sur le podium en dix championnats. Les JO de 2024 ne seront peut-être pas son dernier défi, mais il met toutes les chances de son côté pour en être, non sans faire œuvre de transmission, vis-à-vis de Clémentine et Nicolas, ses deux enfants, et de ses trois petits-enfants. C’est donc en athlète gonflé à bloc, père accompli et grand-père enchanté que Roger-Yves Bost s’est prêté au jeu de l’interview, un lundi d’octobre dans son charmant club-house. Morceaux choisis.
Nayel Nassar, genre idéal et champion en construction
Trente-deuxième au classement mondial Longines d’octobre, Nayel Nassar a atteint l’élite mondiale du saut d’obstacles à tout juste trente et un ans. Fils de deux architectes millionnaires, marié depuis octobre 2021 avec Jennifer, l’héritière de Bill Gates, l’Égyptien est pourtant tout sauf un parvenu. Travailleur, passionné, intelligent, et, à en écouter tous ceux qui l’ont côtoyé dans sa jeunesse, naturellement doué à cheval, le sympathique et bel homme entend poursuivre son ascension jusqu’au sommet d’un sport qui l’a totalement séduit.
Bernard Bosseaux a amorcé son décollage avec Rilkadora
Avec une quinzaine de chevaux amenés jusqu’au niveau Grand Prix, Bernard Bosseaux est tout sauf un perdreau de l’année: le Normand reste un personnage discret du dressage français, bien caché dans le Calvados, où il a fini par se poser après avoir passé trente ans à barouder. Champion de France Pro1 en 2020 avec sa Rilkadora Z, le sympathique dresseur fait aujourd’hui partie des cavaliers qui peuvent espérer participer à de beaux rendez-vous avec l’équipe de France ces prochaines années.
Une première qui en appelle d’autres pour Maxime Maricourt
Sélectionné pour la première fois dans un grand championnat d’attelage à quatre chevaux aux Mondiaux de Pratoni del Vivaro, Maxime Maricourt a coché l’une des cases de sa wishlist fin septembre. S’il n’a terminé que trente-troisième en individuel et n’a pas été retenu pour la compétition par équipes, ce qui aurait été peut-être prématuré, le Normand de trente-quatre ans, tombé dans la marmite de sa discipline quand il était petit, poursuit son ascension avec détermination et motivation.
Christophe Bogrand, du Shagya à la Route du Rhum
Aussi à l’aise dans ses bottes de cavalier que de marin, Christophe Bogrand, bien connu en endurance où il évolue à haut niveau avec ses Shagyas, s’apprête à prendre pour la deuxième fois le départ de la Route du Rhum, mythique traversée de l’Atlantique à la voile en solitaire. Ce qui le fait courir, à cinquante-neuf ans, aujourd’hui comme hier? Populariser une éthique pour la préservation de la planète et le bien-être de ses habitants... chevaux inclus.
ÉLEVAGE
Gulliver, le travail d’orfèvre de l’élevage des Lônes
Cette Grande Semaine de Pompadour, vouée au concours complet, se sera conclue avec le sacre dans les six ans d’un champion qui semble promis à un très bel avenir. En tête dès le dressage, Gulliver des Lônes a gardé son score de bout en bout pour s’imposer haut la main. C’est à Anthon, en Isère, qu’est née cette pépite, fruit d’un travail de sélection mûrement réfléchi, façonné génération après génération par Aliette Dessaix et son mari Pierre Balkowski.
Upsilon, toujours omniprésent
Depuis quatre ans, la Grande Semaine de Pompadour est marquée par la domination des produits d’Upsilon. Encore cette année, l’ancien complice du Français Thomas Carlile, reconverti en reproducteur à succès depuis 2019, a été l’étalon le plus représenté à ces championnats de France des jeunes chevaux de concours complet. Il est, par exemple, le père du champion des six ans et a placé trois autres produits sur le podium dans chaque tranche d’âge.
Bellini Jiva, un cocktail de qualité
Dartagnan, Jupiter du Figuier, War and Peace, Grand Passion, Socrate de Hus, Hermès de Hus et cette année, Bellini Jiva: ils ne sont que quelques-uns ces vingt dernières années à avoir réalisé le doublé d’être champion de France des cinq puis des six ans. Déjà excellent élève à Fontainebleau en 2021, le Hanovrien, monté par Elsa Maulet, déroule un parcours proche de l’exemplarité, qui en fait résolument un cheval à surveiller.
Au mas d’Armani, le succès se vit en famille
Régulièrement primé lors de la Grande Semaine d’Uzès, finale nationale du circuit Jeunes Chevaux d’endurance, le mas d’Armani s’impose progressivement comme l’un des élevages les plus en vue de ce rendez-vous annuel. Présent sur le podium de chaque génération l’an dernier, dont deux fois sur la plus haute marche, l’affixe du couple Mosti a encore frôlé le carton plein cette année grâce à la victoire de Gianni d’Armani dans le championnat des six ans, ainsi que la troisième place d’Izzy d’Armani dans la catégorie des quatre ans.
Respect et éducation, les maîtres-mots d’une bonne formation
Organisme de sélection et de représentation, le Stud-book Selle Français joue également un rôle important dans la formation des jeunes chevaux à travers les événements qu’il organise aux quatre coins de la France. Pascal Cadiou, président de l’association nationale de race, et Élisa Pautex, chargée de mission, livrent leurs objectifs en la matière, notamment vis-à-vis du bien-être animal.
CULTURE ET STYLE
Samantha Prigent, savant mélange de l’ancien et du contemporain
Cavalière devenue artiste accomplie, Samantha Prigent façonne ses œuvres d’un style tantôt figuratif, tantôt naïf, parfois même aux airs antiques et mythologiques. Bretonne, la quasi-quadragénaire sculpte, peint et dessine le cheval au cœur du Cap Caval.
Clôturant la section Culture comme du magazine, la page Livres est à découvrir, de même que les habituelles pages Tendances, le rendez-vous de la mode équestre!
AUTRES
Les clés pour adopter une bonne position
Pour Michel Robert, la position est l’un des rouages essentiels d’une bonne séance ou d’un bon parcours. Lorsqu’il est en selle, lui-même n’hésite d’ailleurs pas à se répéter comme mantra: “Ma position... Mon cheval... Mon tracé...” Ainsi, il évite toute déconcentration et reste vigilant sur ces trois ingrédients phares de la réussite. Mais qu’est-ce qu’une bonne position? Comment y parvenir? Et quels en sont les intérêts? Le point avec le maestro tricolore.
Quand les règles s’en mêlent
Ce n’est un secret pour personne: l’immense majorité des cavaliers sont... des cavalières. Aussi, il existe un sujet qui concerne toutes les femmes et qui, une fois à cheval, peut représenter une véritable tare, voire une source de stress pouvant affecter comportement ou performance. S’il tend à devenir moins tabou dans nos sociétés, le sujet du cycle menstruel est encore très peu considéré dans le milieu sportif. Pourtant, mieux le connaître peut aider les cavalières à moins le subir, voire à en faire un atout dans le cadre de leur pratique.
Héberger un cheval chez soi, toute une organisation!
Avoir son cheval à la maison est souvent un rêve d’enfance commun à tous les cavaliers. Entre désir de proximité, choix de pouvoir garantir un cadre de vie agréable, souhait d’offrir plus de liberté à son cheval ou encore économies liées au prix d’une pension, les raisons de sauter le pas de l’hébergement à domicile sont multiples. Comment s’y préparer? Des lecteurs ont accepté de livrer leur retour d’expérience au sujet de leur recherche immobilière et leur organisation au quotidien.
“Les acquéreurs de biens immobiliers équestres se montrent plus exigeants”, Guillaume Carlier
Ces dernières années, le marché de l’immobilier a été soutenu par plusieurs tendances favorables, dont le besoin de se reconnecter à la nature pour de nombreux urbains. Incontestablement, l’immobilier équestre, autrement dit le secteur des propriétés comprenant des infrastructures équestres ou suffisamment de terrain pour en envisager l’aménagement, a largement profité de cet élan, d’où une hausse des prix et une accélération des transactions, au bénéfice des vendeurs. Depuis quelques mois, compte tenu de la conjoncture, de la politique bancaire et des incertitudes liées à l’inflation, les professionnels observent un ralentissement de l’activité. Guillaume Carlier, fondateur et directeur de l’agence Horse Immo, leader français, livre analyse et conseils.
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