Les plus beaux Grands Prix de Lyon et l’avenir du jumping européen au sommaire de GRANDPRIX heroes

Dans le dernier numéro du magazine GRANDPRIX heroes, distribué gratuitement dans les allées du CHI Longines d’Equita Lyon ce week-end, Lyon et sa région sont mis à l'honneur! En effet, le Focus de ce numéro 128 vous fera revivre les coulisses de plusieurs éditions du Grand Prix de jumping de Lyon, tandis que les passionnés d’élevage pourront en apprendre plus sur l’affixe des Joanins, née dans l’Ain. Le président de la fédération équestre européenne, Theo Ploegmakers, dressera lui le bilan d’un rapport consacré à l’avenir du saut d’obstacles sur le Vieux continent. Enfin, la rubrique Évasion vous emmènera au Kenya, ce pays d’Afrique de l’Est où règne une culture forte du polo.



Le Grand Prix d’Equita Lyon d’hier à aujourd’hui

Devenu l’un des rendez-vous sportifs les plus attendus de l’année, le CHI Longines d’Equita Lyon vit sa vingt-septième édition du 26 au 30 octobre 2022. Sa compétition phare, le Grand Prix international de saut d’obstacles, est lui vieux de quinze ans, ayant été ajouté au programme en 2005. Entre chiffres clés et récit de son histoire, plusieurs acteurs du monde du jumping reviennent sur différentes éditions de cette épreuve palpitante.

Le haras des Joanins, ambition et persévérance à la conquête de l’excellence

Un air de pays d’Auge flotte à la sortie du village de Romans, dans l’Ain. Des parcs entretenus avec minutie, cintrés de hautes lices en bois et dans lesquels s’ébattent de petits troupeaux de chevaux, se succèdent, en nombre. Passé le portail du haras des Joanins, une allée de cyprès soigneusement entretenus mène à des bâtiments aux pierres et poutraisons apparentes, ornés de volets rouges, empreints à la fois de modernité et de tradition bressane. Ici, à cinquante kilomètres de Lyon, Stéphane Monier, maître des lieux, a su concrétiser un ambitieux projet qui progresse à pas de géant.

“La FEI doit se repositionner au-dessus de la mêlée, à l’écart de tout conflit d’intérêt”, Theo Ploegmakers

En avril, la Fédération équestre européenne (EEF) a publié un rapport d’une quarantaine de pages rendant compte d’une réflexion de dix-huit mois consacrée à l’avenir du saut d’obstacles sur le Vieux continent. Impliquant des organisateurs, cavaliers et fédérations nationales, ainsi que l’état-major de l’EEF, cette table ronde a accouché d’ambitions et de propositions fort intéressantes sur le calendrier des compétitions internationales, les systèmes d’invitation en CSI et CSIO, la classification des événements, les officiels ou encore la position de la Fédération équestre internationale (FEI) vis-à-vis des organisateurs. En filigrane, la double exigence de répondre aux attentes sociales concernant le bien-être animal et la durabilité des pratiques équestres. Début août, à l’occasion des championnats du monde de Herning, quelques semaines avant sa réélection, pour quatre ans, à la présidence de l’EEF, le Néerlandais Theo Ploegmakers a défendu le bien-fondé de ce travail et promu sa propre vision, empreinte de pragmatisme, de volontarisme et de sagesse. À soixante-seize ans, l’homme fait preuve d’une clairvoyance qui impose le respect.

Le polo renaît de ses cendres au Kenya, entre ouverture sociale et stratégie commerciale

D’un sport importé par les fermiers britanniques durant la colonisation, le polo est devenu ces dix dernières années de plus en plus tendance et ouvert à la population kényane. Mais le prix des chevaux, souvent venus de l’étranger, reste un frein qui limite son accès à un cercle de joueurs réduit.

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