“Philippe Guerdat est l’un des meilleurs sélectionneurs au monde”, Pedro Veniss
Remercié par la Fédération française d’équitation en début d’année, Philippe Guerdat n’a pas tardé à rebondir, puisqu’il officiera désormais comme sélectionneur du Brésil. Une prise de fonctions qui a en grande partie été possible grâce à Pedro Veniss. Particulièrement enthousiaste à l’idée de collaborer avec le Suisse, le trentenaire installé à Barcelone s’est confié à GRANDPRIX, et a également annoncé le retour de son surnaturel Quabri de l’Isle.
Vous êtes à l’initiative de l’arrivée de Philippe Guerdat au poste de sélectionneur national du Brésil. Pourquoi avoir pris les devants ?
J’ai toujours admiré le travail de Philippe comme sélectionneur et chef d’équipe. Je lui ai dit que cela avait toujours été un rêve qu’il travaille avec nous. Nous nous sommes vus à Oliva lors du Mediterranean Equestrian Tour, et il m’a fait savoir qu’il était désormais libre donc qu’il était possible que l’on fasse quelque chose ensemble. J’ai voulu saisir cette chance incroyable. L’objectif avec lui sera d’obtenir la qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo, en 2020. Pour cela, nous devrons faire partie des trois meilleures équipes aux Jeux panaméricains de Lima cette année. L’appui de Philippe pourra indiscutablement nous aider à remplir cet objectif.
Pourquoi vous être tourné vers lui ?
Je pense qu’il est l’un des meilleurs sélectionneurs et chef d’équipe au monde. Le Brésil va continuer de compter sur Pedro Paulo Lacerda comme chef d’équipe, qui n’a toutefois pas l’expérience et le niveau de connaissance de Philippe. Jusqu’alors, cela nous a manqué lors des championnats. Entre 2011 et 2015, le Brésil a pu compter sur Jean-Maurice Bonneau qui a réalisé un excellent travail. En nous faisant participer à de nombreuses Coupes des nations en Europe et en deuxième division, il a développé quelque chose qui n’existait pas auparavant, puisqu’il y a une dizaine d’années, nous ne participions pas à ce genre d’épreuves. Grâce à cela, nous avons pu gagner trois Coupes des nations de CSIO 5*, à Calgary, La Baule et Hickstead (la première en 2015 et les deux autres en 2017, ndlr). Il y a trente ou quarante ans qu’un tel succès n’était pas arrivé, et nous devons cela à Jean-Maurice. Malheureusement, il n’a pas pu terminer son travail et a été évincé avant les Jeux olympiques de Rio de Janeiro (la Fédération brésilienne avait mis un terme au contrat du Français fin 2015 pour des raisons économiques, ndlr), ce qui est regrettable.
J’ai toujours admiré le travail de Philippe comme sélectionneur et chef d’équipe. Je lui ai dit que cela avait toujours été un rêve qu’il travaille avec nous. Nous nous sommes vus à Oliva lors du Mediterranean Equestrian Tour, et il m’a fait savoir qu’il était désormais libre donc qu’il était possible que l’on fasse quelque chose ensemble. J’ai voulu saisir cette chance incroyable. L’objectif avec lui sera d’obtenir la qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo, en 2020. Pour cela, nous devrons faire partie des trois meilleures équipes aux Jeux panaméricains de Lima cette année. L’appui de Philippe pourra indiscutablement nous aider à remplir cet objectif.
Pourquoi vous être tourné vers lui ?
Je pense qu’il est l’un des meilleurs sélectionneurs et chef d’équipe au monde. Le Brésil va continuer de compter sur Pedro Paulo Lacerda comme chef d’équipe, qui n’a toutefois pas l’expérience et le niveau de connaissance de Philippe. Jusqu’alors, cela nous a manqué lors des championnats. Entre 2011 et 2015, le Brésil a pu compter sur Jean-Maurice Bonneau qui a réalisé un excellent travail. En nous faisant participer à de nombreuses Coupes des nations en Europe et en deuxième division, il a développé quelque chose qui n’existait pas auparavant, puisqu’il y a une dizaine d’années, nous ne participions pas à ce genre d’épreuves. Grâce à cela, nous avons pu gagner trois Coupes des nations de CSIO 5*, à Calgary, La Baule et Hickstead (la première en 2015 et les deux autres en 2017, ndlr). Il y a trente ou quarante ans qu’un tel succès n’était pas arrivé, et nous devons cela à Jean-Maurice. Malheureusement, il n’a pas pu terminer son travail et a été évincé avant les Jeux olympiques de Rio de Janeiro (la Fédération brésilienne avait mis un terme au contrat du Français fin 2015 pour des raisons économiques, ndlr), ce qui est regrettable.
“Nous sommes plus motivés que jamais”
Lorsque vous avez pris connaissance de la possible fin de contrat entre Philippe Guerdat et la Fédération française d’équitation, en avez-vous directement profité pour contacter ce dernier ?Il a réalisé un travail incroyable avec la France, et le titre olympique par équipes qu’ils ont décroché en 2016 est inoubliable. Lorsqu’il était en poste, tous les Français étaient très contents de son travail. Ils voulaient qu’il reste, et leur réaction avant son éviction montre bien à quel point il est excellent. Tous les cavaliers brésiliens ont immédiatement été très motivés à l’idée que Philippe nous épaule.
Philippe Guerdat a confié rêver de pouvoir sélectionner Rodrigo Pessoa une dernière fois pour les Jeux olympiques. Que représenterait sa présence dans l’équipe brésilienne à Tokyo ?
J’ai eu la chance de concourir en championnats à plusieurs reprises avec Rodrigo, que ce soit aux Jeux olympiques ou aux Jeux équestres mondiaux. C’est évident, avec lui, le Brésil est beaucoup plus fort et nous avons besoin de son expérience!
Vous êtes actuellement l’un des leaders des Auriverdes. Comment vivez-vous ce statut ?
J’ai la chance de pouvoir compter sur Quabri (de l’Isle, ndlr), qui est l’un des meilleurs chevaux du circuit international. Je mets un point d’honneur à concourir en Coupes des nations, qui sont mes épreuves préférées avec les championnats. Avec les Jeux panaméricains dans le viseur, nous avons fait un programme incluant les CSIO 5* de La Baule, Saint Gall et Geesteren. Nous sommes en tout cas plus motivés que jamais !
Comment se porte Quabri de l’Isle ?
Il va très bien ! Depuis le CHI de Genève, début décembre, il a profité d’une bonne pause. Il reviendra la semaine prochaine sur de petits parcours à 1,30m au Sunshine Tour, à Vejer de la Frontera.