Une Coupe du monde bordelaise à enjeux
Samedi soir, l’ultime étape de la ligue d’Europe de l’Ouest de la Coupe du monde Longines de saut d’obstacles sera assurément une véritable finale européenne, spécialement pour treize des quarante engagés qui, proches de la qualification, joueront gros au Jumping International de Bordeaux.
Parmi les quarante engagés dans le CSI 5*-W de Bordeaux, sept débarqueront avec leur qualification pour la finale de la Coupe du monde Longines de Göteborg d’ores et déjà en poche. Leur unique souci sera d’inscrire leur nom au glorieux palmarès de cette épreuve. Il pourra également être question – affaire de prestige – de ravir le leadership du classement européen, tenu par l’Allemand Daniel Deusser avec soixante-dix-neuf points. Pour cela, le numéro un mondial Suisse Steve Guerdat devra terminer sur le podium alors que le Belge Pieter Devos (victorieux l’an dernier) et Kevin Staut (victorieux en 2012 et 2016) devront se classer à l’une des deux premières places… à condition que Daniel Deusser fasse chou blanc ou presque (un classement au-delà de la treizième place exactement) à Bordeaux ! Voilà un premier petit suspens.
Pour le Suédois Henrik von Eckermann, l’Autrichien Max Kühner et normalement Olivier Robert, le résultat de Bordeaux ne devrait pas changer leur vie : ils iront, si tout va bien, à la finale mondiale de Göteborg du 3 au 7 avril prochain. Mais un petit doute persiste et marquer un minimum de points pourrait s’avérer utile.
C’est entre la seizième et la vingt-huitième place du classement actuel de la ligue européenne que cela devient très chaud. Parmi ces treize cavaliers en ballotage, neuf sont à Bordeaux, les quatre autres sont donc hors course pour la Suède sauf désistement. Pour l’instant, sont virtuellement qualifiés aux seize, dix-septième et dix-huitième places, l’Allemand Ludger Beerbaum, la Suédoise Irma Karlsson et le Belge François Mathy Jr. Ces derniers sont toutefois clairement menacés par l’Allemand Marcus Ehning (à qui une simple huitième place suffirait), Eduardo Alvarez Aznar (une cinquième), les Irlandais Denis Lynch (une troisième), Bertram Allen et le Suisse Pius Schwizer (une deuxième place) ainsi que les Néerlandais Eric van der Vleuten (une deuxième place également) et même son fils Maikel (en cas de victoire seulement, il est trente-deuxième avec vingt-et-un points) pourraient déloger le trio si aucun ne venait à marquer des points à Bordeaux.
De plus – les absents ayant toujours tort – le champion d’Europe suédois Peder Fredricson et le Belge Olivier Philippaerts, normalement qualifiés avec quarante et quarante-et-un points, pourraient quand même se voire évincés de la liste des élus si les trois cavaliers en ballotage favorable marquaient un minimum de points (entre trois et sept, synonyme de quatorzième et onzième place) et qu’au moins deux autres parmi les sept prétendants remplissent le contrat expliqué plus haut. Et si trois y parvenaient, la qualification du Français Olivier Robert pourrait même se voir mise en péril. Inutile de dire que cela va être la guerre entre ces onze cavaliers : Olivier Robert, Ludger Beerbaum, Irma Karlsson, François Mathy Jr., Marcus Ehning, Eduardo Alvarez Aznar, Denis Lynch, Pius Schwizer, Bertram Allen, ainsi que Eric et Maikel van der Vleuten !
Même pour l’Italien Emanuele Gaudiano, l’Allemand Christian Kukuk et la Suisse Nadja Peter Steiner, l’exploit est encore mathématiquement possible, mais il ne dépendrait que de leur seule victoire... et de grosses contreperformances de neuf parmi les onze cavaliers précités.
Pour les dix-neuf autres cavaliers du plateau, qu’ils aient des points ou non, la Coupe du monde, c’est terminé. Pour eux, une victoire à Bordeaux sera avant tout une question de prestige ou de pub. On retrouvera dans cette dernière liste des cavaliers de renom tels les ex-n°1 mondiaux Simon Delestre et le Britannique Scott Brash (seul cavalier à avoir décroché le Grand Chelem de saut d’obstacles) ou encore les Belges Grégory Wathelet et Jérôme Guery. Pour les Français Félicie Bertrand, Edward Levy, Nicolas Dezeuses, Guillaume Foutrier, Aldrick Cheronnet, Julien Épaillard mais également pour les champions olympiques Pénélope Leprévost et Philippe Rozier, il s’agira de se mettre en avant ou de se rappeler au bon souvenir du nouveau sélectionneur national Thierry Pomel en cette année de championnat d’Europe, qualificatif pour les Jeux olympiques de Tokyo. Bref, il va y avoir de l’action dans ce Grand Prix de Coupe du monde Longines du Jumping International de Bordeaux, samedi dès 20h30 !
Le classement général du circuit ici
Pour le Suédois Henrik von Eckermann, l’Autrichien Max Kühner et normalement Olivier Robert, le résultat de Bordeaux ne devrait pas changer leur vie : ils iront, si tout va bien, à la finale mondiale de Göteborg du 3 au 7 avril prochain. Mais un petit doute persiste et marquer un minimum de points pourrait s’avérer utile.
C’est entre la seizième et la vingt-huitième place du classement actuel de la ligue européenne que cela devient très chaud. Parmi ces treize cavaliers en ballotage, neuf sont à Bordeaux, les quatre autres sont donc hors course pour la Suède sauf désistement. Pour l’instant, sont virtuellement qualifiés aux seize, dix-septième et dix-huitième places, l’Allemand Ludger Beerbaum, la Suédoise Irma Karlsson et le Belge François Mathy Jr. Ces derniers sont toutefois clairement menacés par l’Allemand Marcus Ehning (à qui une simple huitième place suffirait), Eduardo Alvarez Aznar (une cinquième), les Irlandais Denis Lynch (une troisième), Bertram Allen et le Suisse Pius Schwizer (une deuxième place) ainsi que les Néerlandais Eric van der Vleuten (une deuxième place également) et même son fils Maikel (en cas de victoire seulement, il est trente-deuxième avec vingt-et-un points) pourraient déloger le trio si aucun ne venait à marquer des points à Bordeaux.
De plus – les absents ayant toujours tort – le champion d’Europe suédois Peder Fredricson et le Belge Olivier Philippaerts, normalement qualifiés avec quarante et quarante-et-un points, pourraient quand même se voire évincés de la liste des élus si les trois cavaliers en ballotage favorable marquaient un minimum de points (entre trois et sept, synonyme de quatorzième et onzième place) et qu’au moins deux autres parmi les sept prétendants remplissent le contrat expliqué plus haut. Et si trois y parvenaient, la qualification du Français Olivier Robert pourrait même se voir mise en péril. Inutile de dire que cela va être la guerre entre ces onze cavaliers : Olivier Robert, Ludger Beerbaum, Irma Karlsson, François Mathy Jr., Marcus Ehning, Eduardo Alvarez Aznar, Denis Lynch, Pius Schwizer, Bertram Allen, ainsi que Eric et Maikel van der Vleuten !
Même pour l’Italien Emanuele Gaudiano, l’Allemand Christian Kukuk et la Suisse Nadja Peter Steiner, l’exploit est encore mathématiquement possible, mais il ne dépendrait que de leur seule victoire... et de grosses contreperformances de neuf parmi les onze cavaliers précités.
Pour les dix-neuf autres cavaliers du plateau, qu’ils aient des points ou non, la Coupe du monde, c’est terminé. Pour eux, une victoire à Bordeaux sera avant tout une question de prestige ou de pub. On retrouvera dans cette dernière liste des cavaliers de renom tels les ex-n°1 mondiaux Simon Delestre et le Britannique Scott Brash (seul cavalier à avoir décroché le Grand Chelem de saut d’obstacles) ou encore les Belges Grégory Wathelet et Jérôme Guery. Pour les Français Félicie Bertrand, Edward Levy, Nicolas Dezeuses, Guillaume Foutrier, Aldrick Cheronnet, Julien Épaillard mais également pour les champions olympiques Pénélope Leprévost et Philippe Rozier, il s’agira de se mettre en avant ou de se rappeler au bon souvenir du nouveau sélectionneur national Thierry Pomel en cette année de championnat d’Europe, qualificatif pour les Jeux olympiques de Tokyo. Bref, il va y avoir de l’action dans ce Grand Prix de Coupe du monde Longines du Jumping International de Bordeaux, samedi dès 20h30 !
Le classement général du circuit ici