Philippe Guerdat remplacé par Sophie Dubourg
Comme l’annonçait GRANDPRIX-replay.com le 7 décembre, la Fédération française d’équitation a bel et bien mis un terme au contrat de Philippe Guerdat, qui courait pourtant jusqu’en 2020. Après que le président Serge Lecomte a reçu le Suisse en début de semaine dernière, le bureau de la FFE a entériné cette décision cet après-midi. Sophie Dubourg le remplacera au poste de sélectionneur, et devrait prochainement être épaulée par un entraîneur.
En poste depuis février 2013, Philippe Guerdat a aujourd'hui été officiellement démis de son poste de sélectionneur national de l’équipe de France de saut d’obstacles. Lundi la semaine passée - et à nouveau aujourd'hui -, l’intéressé a été reçu par Serge Lecomte, président de la Fédération française d’équitation, qui l’a informé de sa décision de mettre un terme à son contrat, qui courait jusqu’à fin 2020. En concertation avec le bureau de la FFE, ce choix a été enteriné, comme Serge Lecomte l'a annoncé au site internet du quotidien sportif L'Équipe. Comme GRANDPRIX-Replay.com l’avait annoncé vendredi 7 décembre, la Fédération se passera donc bien du technicien avec lequel le saut d’obstacles français a été médaillé d’or aux Jeux olympiques de Rio.
Pour rappel, Philippe Guerdat a reçu le soutien de la plupart des cavaliers de l’équipe de France lors d’une réunion tenue il y a deux semaines, mais aussi sur les réseaux sociaux. Kevin Staut l’a d’ailleurs rappelé lorrs du CHI de Genève à l’occasion d’un entretien accordé à GRANDPRIX. Hier soir, les meilleurs pilotes tricolores l'ont remercié lors d'un rassemblement tenu à Paris. Le Suisse conservait également le soutien d’une majorité de propriétaires, également réunis à Paris par le président Serge Lecomte dans le cadre d’un audit visant à analyser les récentes contre-performances de l’équipe tricolore, neuvième des Jeux équestres mondiaux de Tryon et pas encore qualifiée pour les JO de Tokyo.
À huit mois des championnats d’Europe de Rotterdam, où elle tentera de décrocher l’un des trois tickets mis en jeu pour les JO, et à un peu plus de neuf mois de la finale mondiale des Coupes des nations Longines, où la dernière place sera attribuée, la FFE a établi une nouvelle stratégie, désignant sa directrice technique nationale Sophie Dubourg comme sélectionneuse nationale, comme l'a annoncé Serge Lecomte dans un entretien accordé à Partick Issert, de L'Équipe. “Nous avons étudié avec lui (Philippe Guerdat, ndlr) toutes les solutions, tous les types de collaboration possibles. La Fédération aurait réuni avec plaisir un entraîneur et un sélectionneur. Mais nous n'en avons pas les moyens. Dans ce cadre-là, il nous faut revenir vers un travail d'entraîneur. C'est pour cela que Philippe ne s'inscrit plus dans le projet immédiat de la Fédération. Nous allons donc chercher parmi les meilleurs entraîneurs. Des discussions sont en cours, mais des techniciens de ce type sont peu nombreux sur le marché mondial. Nos contacts vont plutôt vers des étrangers, même si certains Français sont très bons. Quant à Philippe Guerdat, c'est un grand sportif, habitué aux succès et aux échecs. Après les Jeux de Rio (2016), il voulait arrêter. C'est nous qui avions insisté pour le garder. Sa sortie n'est pas un échec, c'est juste la fin d'une période. Au revoir et merci Philippe !”, a déclaré Serge Lecomte.
En six ans, Philippe Guerdat a permis à la France de décrocher pas moins de cinq médailles : l’or individuel pour Roger-Yves Bost et Castle Forbes Myrtille Paulois aux championnats d’Europe de 2013 à Herning, l’argent par équipes et l’argent individuel pour Patrice Delaveau et Orient Express*HDC aux JEM de 2014 à Caen, le bronze individuel pour Simon Delestre et Hermès Ryan des Hayettes aux Européens de 2015 à Aix-la-Chapelle, et surtout l’or par équipes, que la France attendait depuis quarante ans, aux JO de Rio il y a deux ans. Dès 2013 à Barcelone, il avait également conduit le quatuor vainqueur de la finale mondiale des Coupes des nations. Ayant déjà occupé ce poste en Espagne, en Ukraine, en Russie et en Belgique, le Jurassien, ancien cavalier olympique, a également remporté nombre de Coupes des nations, dont celles de La Baule en 2014 et 2017, Rotterdam en 2014 et Saint-Gall en 2018, pour ne citer que les plus prestigieuses. Outre ces résultats, le Suisse a ouvert les portes de la grande équipe de France à de très nombreux nouveaux visages, renforçant ainsi le vivier des Bleus. On citera notamment Alexis Deroubaix, Bernard Briand Chevalier, Edward Levy, Adeline Hécart, Alexandra Paillot, Cédric Angot, Mathieu Billot, Maelle Martin, Julien Gonin, Alexis Borrin, Frédéric David, Thierry Rozier, Émeric George, Alexandre Fontanelle, Louis Bouhana ou encore Félicie Bertrand.
Depuis 2017, année de transition – et sans objectif de résultats – voulue par la directrice technique nationale Sophie Dubourg, la dynamique n’était plus aussi favorable. Septième des Européens Longines de Göteborg avec un cavalier, Mathieu Billot, et trois couples qui n’avait jamais couru de championnats extérieurs, les Tricolores s’étaient fixé pour but de terminer parmi les six meilleures équipes cette année à Tryon, afin d’obtenir cette fameuse qualification olympique. Si cet objectif n’a pas été rempli, il faut toutefois rappeler que c’est aussi le fait de blessures de chevaux majeurs – Aquila*HDC et Sangria du Coty, les partenaires de Patrice Delaveau et Bosty – et de changements de selles – on pense notamment à la vente de Sydney une Prince et à la séparation de Pénélope Leprevost et du haras de Clarbec – qui ont largement réduit le champ des possibles pour Philippe Guerdat.
Pour rappel, Philippe Guerdat a reçu le soutien de la plupart des cavaliers de l’équipe de France lors d’une réunion tenue il y a deux semaines, mais aussi sur les réseaux sociaux. Kevin Staut l’a d’ailleurs rappelé lorrs du CHI de Genève à l’occasion d’un entretien accordé à GRANDPRIX. Hier soir, les meilleurs pilotes tricolores l'ont remercié lors d'un rassemblement tenu à Paris. Le Suisse conservait également le soutien d’une majorité de propriétaires, également réunis à Paris par le président Serge Lecomte dans le cadre d’un audit visant à analyser les récentes contre-performances de l’équipe tricolore, neuvième des Jeux équestres mondiaux de Tryon et pas encore qualifiée pour les JO de Tokyo.
À huit mois des championnats d’Europe de Rotterdam, où elle tentera de décrocher l’un des trois tickets mis en jeu pour les JO, et à un peu plus de neuf mois de la finale mondiale des Coupes des nations Longines, où la dernière place sera attribuée, la FFE a établi une nouvelle stratégie, désignant sa directrice technique nationale Sophie Dubourg comme sélectionneuse nationale, comme l'a annoncé Serge Lecomte dans un entretien accordé à Partick Issert, de L'Équipe. “Nous avons étudié avec lui (Philippe Guerdat, ndlr) toutes les solutions, tous les types de collaboration possibles. La Fédération aurait réuni avec plaisir un entraîneur et un sélectionneur. Mais nous n'en avons pas les moyens. Dans ce cadre-là, il nous faut revenir vers un travail d'entraîneur. C'est pour cela que Philippe ne s'inscrit plus dans le projet immédiat de la Fédération. Nous allons donc chercher parmi les meilleurs entraîneurs. Des discussions sont en cours, mais des techniciens de ce type sont peu nombreux sur le marché mondial. Nos contacts vont plutôt vers des étrangers, même si certains Français sont très bons. Quant à Philippe Guerdat, c'est un grand sportif, habitué aux succès et aux échecs. Après les Jeux de Rio (2016), il voulait arrêter. C'est nous qui avions insisté pour le garder. Sa sortie n'est pas un échec, c'est juste la fin d'une période. Au revoir et merci Philippe !”, a déclaré Serge Lecomte.
En six ans, Philippe Guerdat a permis à la France de décrocher pas moins de cinq médailles : l’or individuel pour Roger-Yves Bost et Castle Forbes Myrtille Paulois aux championnats d’Europe de 2013 à Herning, l’argent par équipes et l’argent individuel pour Patrice Delaveau et Orient Express*HDC aux JEM de 2014 à Caen, le bronze individuel pour Simon Delestre et Hermès Ryan des Hayettes aux Européens de 2015 à Aix-la-Chapelle, et surtout l’or par équipes, que la France attendait depuis quarante ans, aux JO de Rio il y a deux ans. Dès 2013 à Barcelone, il avait également conduit le quatuor vainqueur de la finale mondiale des Coupes des nations. Ayant déjà occupé ce poste en Espagne, en Ukraine, en Russie et en Belgique, le Jurassien, ancien cavalier olympique, a également remporté nombre de Coupes des nations, dont celles de La Baule en 2014 et 2017, Rotterdam en 2014 et Saint-Gall en 2018, pour ne citer que les plus prestigieuses. Outre ces résultats, le Suisse a ouvert les portes de la grande équipe de France à de très nombreux nouveaux visages, renforçant ainsi le vivier des Bleus. On citera notamment Alexis Deroubaix, Bernard Briand Chevalier, Edward Levy, Adeline Hécart, Alexandra Paillot, Cédric Angot, Mathieu Billot, Maelle Martin, Julien Gonin, Alexis Borrin, Frédéric David, Thierry Rozier, Émeric George, Alexandre Fontanelle, Louis Bouhana ou encore Félicie Bertrand.
Depuis 2017, année de transition – et sans objectif de résultats – voulue par la directrice technique nationale Sophie Dubourg, la dynamique n’était plus aussi favorable. Septième des Européens Longines de Göteborg avec un cavalier, Mathieu Billot, et trois couples qui n’avait jamais couru de championnats extérieurs, les Tricolores s’étaient fixé pour but de terminer parmi les six meilleures équipes cette année à Tryon, afin d’obtenir cette fameuse qualification olympique. Si cet objectif n’a pas été rempli, il faut toutefois rappeler que c’est aussi le fait de blessures de chevaux majeurs – Aquila*HDC et Sangria du Coty, les partenaires de Patrice Delaveau et Bosty – et de changements de selles – on pense notamment à la vente de Sydney une Prince et à la séparation de Pénélope Leprevost et du haras de Clarbec – qui ont largement réduit le champ des possibles pour Philippe Guerdat.