“Les chevaux me manquent davantage qu’une bonne partie des gens du milieu”, Guy Martin
Sans doute poussé par son optimisme à tous crins, Guy Martin semble ne pas fixer de limites à ses nombreuses passions. Propriétaire d’un nombre respectable de sublimes voitures de collection, de dizaines de bronzes – la plupart représentant des chevaux –, ou encore d’une quinzaine de guitares exposées dans une pièce dédiée à son attrait pour la musique, le Rhônalpin ne fait jamais rien à moitié. Autrefois cavalier, marchand de chevaux réputé et éleveur à succès sous l’affixe du Temple, il s’est, certes, progressivement éloigné des équidés, ayant transmis le flambeau à son fils Yannick. Pour autant, le septuagénaire ne se départ pas de sa ferveur lorsqu’il s’agit d’évoquer ses souvenirs professionnels. Dans sa somptueuse maison bourgeoise de Saint-Martin-du-Mont, dans l’Ain, il s’est ainsi lancé, avec son enthousiasme légendaire, dans un récit ponctué d’anecdotes, d’opinions tranchées et de nombreux éclats de rire. En voici la première partie.