Le shiatsu animalier : la recherche du bien-être avant tout
Le shiatsu est une discipline énergétique japonaise qui, héritée de la médecine traditionnelle chinoise, agit sur les tensions physiques et mentales. Découlant du shiatsu humain, le shiatsu animalier n'a aucune visée thérapeutique : il s'agit d'un art holistique complémentaire de bien-être et de mieux-vivre.
Shiatsu signifie en japonais : pression (atsu) des doigts (shi). Concrètement, c’est une technique très douce de pression et de relâchement sur les méridiens d’acupuncture qui a pour objectif de maintenir l'harmonie énergétique du corps ainsi qu'avec son environnement.
Une pratique douce
Le praticien en shiatsu adapte ses techniques et son toucher pour obtenir un confort optimal. Il se sert de ses pouces, ses doigts, ses paumes, ses coudes pour exercer des pressions. Il effectue des Makko-ho (étirements énergétiques) et utilise des techniques de massage telles que percussions, palper-rouler, empaumages, pétrissages, vibrations, etc.
Quand faire appel à un praticien shiatsu ?
Le shiatsu améliore la souplesse des tissus et rééquilibre l'énergie en lui permettant une bonne circulation. Il a des effets sur les tensions physiques comme mentales afin d’apporter à l’animal détente et bien-être, et de réguler et renforcer les défenses naturelles face aux agressions extérieures. “Pour un suivi idéal, nous préconisons un accompagnement de l’animal trois à quatre fois par an, lors des changements saisonniers, pour prévenir les désordres digestifs, les douleurs articulaires, ligamentaires et musculaires, et préserver la souplesse du corps. Concernant le cheval de sport, il s’agit en amont de le préparer à l’effort en maintenant une bonne circulation énergétique dans certains méridiens dédiés aux muscles, tendons et ligaments, et en aval, de favoriser la récupération par l’élimination des toxines”, explique Sophie Ruby, présidente du Syndicat des Praticiens en Shiatsu Equin & Animalier.
Pas de visée thérapeutique
“C'est par le bien-faire que se crée le bien-être”, dit un proverbe chinois. Si le shiatsu vise à apporter à l’animal un mieux-être global, il ne constitue en rien un moyen de prévention ni de dépistage d’une maladie. Il ne permet ni l’établissement, ni le traitement d’une pathologie et ne prétend en aucun cas déterminer l’état de santé. Un déséquilibre énergétique peut apporter de l'inconfort (mental ou physique) sans pour autant que l’animal soit malade. C'est pour cela que le shiatsu est intéressant : sans visée thérapeutique, il aura, par son approche holistique, une action complémentaire aux autres pratiques comme le massage, l’ostéopathie ou le vétérinaire, qu'il ne remplace en aucun cas.
Il est à noter que, si le shiatsu animalier a pris son essor par le cheval, il est aujourd’hui pratiqué de plus en plus sur le chien, et commence également à être plébiscité par les éleveurs de bovins, caprins et ovins.