Nourrir l’effort du cheval athlète représente un véritable casse-tête pour assurer la couverture des besoins énergétiques tout en préservant l’intégrité gastrique.

Au vu des pratiques actuelles, lorsque le cheval athlète part à l’entrainement, deux situations caractérisent le contenu de son estomac, en fonction, du repas qui précède l’effort. Soit le cheval part après un repas riche en fibres, du foin, de l’herbe ou bien un aliment à faible teneur en amidon. Dans ce cas, la vidange gastrique du bol alimentaire se fera très rapidement. Et au bout d’une à une heure et demie, le contenu de l’estomac sera totalement vidangé et réduit aux seules sécrétions naturelles d’acides, qui sont continues chez le cheval. 

Soit le cheval part après un repas de concentrés bien pourvu en amidon (aliment sport ou céréales) et dans ce cas, la vidange gastrique sera très lente puisque le bol alimentaire va prendre la forme d’une boule assez dense, qui va se déliter au fil des heures, dans un environnement présentant une acidité importante. 

Dans ces deux cas, au contenu acide provoqué par l’aliment ou l’absence de contenu gastrique lié à une vidange rapide, se rajoutent deux facteurs aggravants lors de l’effort. Le premier est que la pression abdominale, associée à l’effort, réduit le volume de l’estomac d’une manière très importante. Ainsi, l’estomac d’environ 12L  d’un cheval de 500 kg peut être réduit à environ 2L  lors de l’effort. Le second est que les mouvements associés au trot ou au galop favorisent les projections du contenu sur la paroi haute. Ces deux phénomènes augmentent donc les risques d’ulcère étant donné que l’on favorise la mise en contact d’un contenu très acide avec la muqueuse haute non protégée contre l’acidité. 

Partant de ce constat, les équipes Destrier se sont lancé un défi et ont creusé une piste jusqu’alors inexplorée : concevoir un aliment qui une fois à l’intérieur de l’estomac, présenterait une faible acidité et resterait suffisamment longtemps pour que ce contenu soit toujours présent, plus de 2 heures après le repas. Cela laisserait le temps au cheval de réaliser son entrainement ou sa compétition avant de pouvoir de nouveau s’alimenter.

De ces réflexions est né le Destrier Gastri Protect, le seul aliment qui permet de maintenir un environnement gastrique non dangereux pour la muqueuse squameuse plus de 2 heures après l’ingestion du repas [10]. Cette muqueuse  sera donc confrontée à des digesta non agressifs même en cas de diminution du volume de l’estomac. 

Des tests en station expérimentale, sur base de gastroscopies ont permis de démontrer qu’un repas de Gastri Protect permettait de :
1. Maitriser la vidange gastrique pour assurer la présence d’un contenu gastrique, jusqu’au retour au box, 2 à 3 heures après le repas. [2]

2. Maintenir un Ph gastrique stable à une valeur physiologique très supérieure à 4, au-delà de 2 heures après le repas :
- Une présentation qui augmente le temps d’ingestion et la salivation associée de 50%. [4] [1] [10]
- Choix de matières premières à faible pouvoir acidogène et peu fermentescibles. [5] [9]
- Choix de matières premières à fort pouvoir tampon. [3] 

3. Protéger la muqueuse gastrique lors de l’effort et le restant de la journée par l’enrichissement en additifs : Aloé Verra, pectine, probiotiques [6] [7] [8]

Plus d’infos sur Destrier Gastri Protect auprès de votre conseiller régional Destrier. 

Pour une présentation plus en détail de Destrier Gastri Protect, par ici.  

Références bibliographiques
[1] Pedersen et al., 2018 ; [2] Metayer et al., 2004 ; [3] Grimm, Julliand et Julliand, 2019 ; [4] Meyer et al., 1986 ; [5] De Fombelle et al., 2003 ; [6] Bush et al., 2018 ; [7] Julliand et al., 2018b ; [8] Julliand et al., 2019 ; [9] Luthersson, 2009 ; [10] A. Martin et al., 2022