“Nous devons mieux communiquer et promouvoir notre discipline”, Sébastien Cavaillon
Rencontré à l’occasion du Master Pro de Vittel, le troisième week-end de juin, Sébastien Cavaillon se livre dans cette seconde partie d’entretien sur les grands enjeux qui touchent le monde du concours complet. Imaginant des solutions qui pourraient permettre à sa discipline de devenir plus rémunératrice, il émet également son opinion quant aux mesures mises en place par la Fédération équestre internationale (FEI) pour assurer plus de sécurité sur les cross. Donnant des nouvelles de sa fidèle Sarah d’Argouges et rappelant ses plus beaux souvenirs avec elle, il s’exprime aussi sur les questions essentielles du bien-être des chevaux et de l’influence du dérèglement climatique sur son sport.
La première partie de cet entretien est à retrouver iciEn concours complet, les dotations et le prix des chevaux restent faibles par rapport à ceux enregistrés en saut d’obstacles, par exemple. Comment l’expliquez-vous?Dans notre discipline, nous avons toujours réussi à emmener des chevaux un peu moyens à très haut niveau; l’accès aux plus belles compétitions est sans doute resté un peu plus aisé qu’en saut d’obstacles et dressage. Cependant, lorsque l’on va en Angleterre ou Outre-Atlantique, on se rend compte que notre sport est en quelque sorte réservé à une élite, un peu à l’image de ce que l’on peut observer en jumping ch...
