“Je ne m’attarde jamais sur ce que j’ai accompli, ni sur ce qu’il me reste à faire” Steve Guerdat (1/3)

Passer une heure avec Steve Guerdat est un privilège. Le Suisse n’est pas inaccessible, mais ses journées sont bien remplies, qui plus est en fin de printemps, quand s’enchaînent les CSIO qu’il affectionne tant. Il a choisi celui de La Baule, désormais planifié en juin, pour se poser un moment, parler un peu de lui, de ses chevaux, de son système, de son sport et de sa famille. Passer une heure avec Steve Guerdat permet d’estimer la dévotion d’un homme pour une pratique qui rythme toute son existence, de mesurer la force des convictions invariables qui l’animent, mais aussi de percevoir la douceur attendrissante d’un époux et d’un père comblé. À quarante et un ans, le Jurassien commence à envisager les moyens de se préserver. Une excellente nouvelle pour ses fans, qui devraient pouvoir l’admirer encore longtemps en piste.



Comment vous sentez-vous en ce moment?  Bien. J’attends toujours avec impatience les grands CSIO européens. Ce sont de beaux concours, qui se disputent sur de grands terrains que j’affectionne beaucoup (cette année, Steve et Martin Fuchs ont été les seuls cavaliers au monde à enchaîner les CSIO de Rome, Saint-Gall, La Baule, Sopot, Rotterdam et Aix-la-Chapelle… en six semaines !, ndlr). Y participer est un plaisir sans cesse renouvelé. Depuis quelque temps, vous vous déplacez parfois avec un tout petit peu de difficulté. Que vous est-il arrivé?  Je me suis déchiré un ménisque. Ce n’est pas lié à une chute ou un accident. Les mé...

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