“La situation du cavalier professionnel [...] doit se sécuriser sur le plan financier”, Sébastien Le Louarn
Écrin de passionnés, le monde équestre n’en est pas moins un secteur à risques, et ce sur tous les plans ! Athlète de haut niveau, exploitant agricole, gérant d’une écurie de propriétaires ou de valorisation, tous les acteurs du secteur sont dépendants de la bonne santé de leur structure. Entre analyse fine et conseils de gestion de finance et patrimoine, Sébastien Le Louarn, fondateur et gérant de SLLfinance, encourage le secteur équestre à prévenir les risques et à s’ouvrir aux pratiques de financement des entreprises classiques.
Mieux comprendre ses atouts financiers
La gestion de fortune, aussi appelée gestion de patrimoine, concerne l’organisation du patrimoine d’une famille ou d’une entreprise, son développement, ainsi que sa transmission. « Nous sommes souvent amenés à effectuer des bilans de situation, car il est très compliqué de le faire seul et en autodidacte, d’autant plus avec le recul nécessaire », introduit Sébastien Le Louarn, cavalier de niveau CSI3* et fondateur et gérant de SLLfinance, présente sur le marché depuis une quinzaine d’année dans les secteurs de la gestion de fortune, du family-office et du corporate-finance. « On recense généralement l’organisation familiale de la structure – mariage, parents, etc. –, les actifs fonciers, les crédits en cours, et les projets à venir. Après un diagnostic qui établit la balance entre le potentiel de la structure et les projets, nous préconisons plusieurs solutions de financement, finement adaptées à chaque cas. Cela inclut bien sûr les aspects juridiques et fiscaux de chaque projet. » Dès lors, la structure peut établir un plan clair et compartimenter ses finances : d’un côté, celles qui permettent de développer l’entreprise et, de l’autre, celles qui vont pouvoir être investies de manière plus diversifiée, notamment via des placements boursiers ou des outils de prévoyance, avec des assurances adaptées.
Le cas particulier du cavalier athlète
« Une grande partie de notre clientèle concerne des sportifs de haut niveau. Ces derniers – même en tant qu’athlètes de sport individuel, à l’instar de l’équitation – sont intégrés dans un système très structuré. Il est courant qu’un sportif ait un agent pour gérer ses contrats, ce qui est peu voire pas le cas avec les cavaliers », reprend Sébastien Le Louarn, de SLLfinance. « La situation du cavalier professionnel, très souvent à la fois athlète et exploitant agricole, doit se sécuriser sur le plan financier, car il n’est pas rare qu’il y ait des cavaliers qui se blessent et qui ne peuvent plus faire tourner leur entreprise pendant de longs mois. Mieux vaut se prémunir de ce genre de problèmes, car ce n’est pas seulement l’avenir sportif du cavalier qui est en jeu, mais également l’avenir de sa famille, de ses employés, de ses chevaux, de ses propriétaires, etc. On a pris l’habitude de penser que le secteur du cheval n’est régi que par la passion, et que l’argent coule tout seul à flot… Malheureusement, non. Le financement de ce secteur est loin d’être anodin, et il ne faut pas oublier d’équilibrer les comptes afin qu’athlète ou exploitant y trouvent autant un intérêt financier que leurs investisseurs. »
Contact :
SLLfinance, société de Sébastien Le Louarn.
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