De l’enfer afghan aux écuries d’Eurojump, quand le cheval devient facteur d’intégration (1/2)
S’il peut être rude, le monde équestre est aussi capable de solidarité et devenir un vecteur d’intégration dans la société française. L’histoire de Wali, jeune Afghan contraint de fuir son pays après le retour des Talibans en 2021 et accueilli au sein d’Eurojump par la famille Goehrs, en est un bel exemple. Récit, sans mièvrerie, d’un parcours fort et inspirant.
Sise à Bazainville, entre Paris et Dreux, l’écurie Eurojump déploie ses activités sous la houlette d’Éric Goehrs, ainsi que de son fils Raphaël et Élise Aaserud, tous deux cavaliers internationaux. Elle se veut un site équestre de référence pour la pratique de l’équitation sportive de saut d’obstacles. À la fois écurie de compétition, haras, sport-études et centre de formation professionnelle, elle peut se targuer d’avoir participé à former des cavaliers de haut niveau tels que l’Irlandais Darragh Kenny, dix-septième en individuel aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021. Mais loin des feux des projecteurs et des podiums internationaux,...