Une culture exigeante, mais d’excellents résultats

La luzerne est une plante fourragère présentant d’intéressants taux de protéines et de calcium. Récoltée lorsqu’elle a un taux d’humidité compris entre 40% et 50%, la luzerne doit conserver ses précieuses feuilles, siège de ses bénéfices. « Contrairement au foin classique, composé de plusieurs plantes, une culture de luzerne ne contient que cette dernière. En maîtrisant la pousse, la coupe et le séchage, on arrive à avoir une composition nutritionnelle stable », amorce Patrick Mesnard, directeur général de l’entreprise Durepaire, établie en Poitou-Charentes. « Chaque sac ou lot de luzerne indique ses qualités nutritionnelles. La luzerne, en particulier déshydratée à basse température, présente de très bons taux de vitamines, d’oligoéléments, et de bêtacarotène. » De récentes études ont également démontré que la luzerne avait un pouvoir tampon, qui limite les acidoses digestives.

Une attention particulière à sa transformation

La luzerne n’a pas besoin d’engrais azoté minéral et ne requiert ni labour ni traitement phytosanitaire. Mellifère – elle produit du nectar pour les abeilles –, elle constitue en outre un antre pour la biodiversité.
« La luzerne n’a pas toujours été appréciée en France, car elle était soupçonnée de déclencher des coliques chez les chevaux, du fait de sa haute teneur en protéine. C’est un faux procès, car c’est plutôt l’amidon et les sucres solubles qui en sont les facteurs de risques et, justement, la luzerne est pauvre en amidon et en sucre, mais riche en fibres », reprend Patrick Mesnard. « Nous avons effectué de nombreuses recherches au fil des ans pour mieux comprendre cette plante. Par exemple, nous la déshydratons à basse température, par échange thermique – une eau surchauffée via un combustible biomasse de type paille, qui vient chauffer l’air qui traverse à basse température le fourrage, une originalité de séchage siglée Durepaire, ndlr – pour en préserver les bienfaits et l’appétence. Nous faisons également des luzernes séchées au soleil, qui ne consomment dès lors aucune énergie pour leur transformation. »

Vingt-cinq ans de production de cube de fourrage !

Durepaire avance une gamme de fourrage appétant, compact, de qualité et valeur nutritionnelle constantes, contrôlée et disponible toute l’année. « Notre meilleure vente est le Fourra Plus, un mélange équilibré de ray grass, de luzerne et de paille, qui peut donc être considéré comme un fourrage complet. Il se rapproche des qualités nutritionnelles du foin de Crau. En cas de chevaux présentant un emphysème déclaré, privilégiez Foin Plus Respir. Lorsque l’on a commencé la production des cubes de fourrage, il y a de cela vingt-cinq ans, c’était dans l’optique de faire face à une pénurie de foin en cas de sécheresse, pour nourrir les chevaux vivant en région périurbaine, où le manque de place empêche de grands stockages de foin, ou plus simplement pour nourrir les vieux chevaux qui ont des problèmes de mastication. En France, l’utilisation de la luzerne reste limitée, mais ce n’est pas le cas ailleurs dans le monde. Aux États-Unis, par exemple, il n’est pas rare de voir les chevaux nourris au foin de luzerne », conclut le directeur de Durepaire.

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Durepaire, spécialiste de la luzerne et du fourrage.
Sous la présidence d’Océalia, actionnaire majoritaire.
À titre d’exemple, Fourra Plus peut être distribué en ration moyenne à 1kg par 100kg de poids vif.
Pour tout type de chevaux, à sélectionner, à adapter ou moduler en fonction de leur profil (état, âge et activité), des possibles exigences pathologiques, et des contraintes contextuelles de préparation et de distribution.
Également particulièrement bien adapté pour les chevaux présentant un emphysème ou ayant un problème de dentition.
Une partie de la production est également LABEL BIO. 

Contact :
05 45 21 00 81 - [email protected]