Et si la FEI replaçait le public au centre du jeu dans ses processus d’attribution des grands événements?
La présence de public ne semble pas, plus – ou alors plus suffisamment – au centre des préoccupations de la Fédération équestre internationale au moment d’attribuer l’organisation des championnats du monde et continentaux ou des étapes et finales de la Coupe du monde et de sa série des Coupes des nations. Les derniers grands rendez-vous, à l’exception de ceux de dressage, n’ont pas clairement attiré suffisamment de spectateurs dans les stades, ce qui n’est bon ni pour les organisateurs, ni pour les protagonistes, ni pour l’image de l’équitation.
Qu’est-ce qui nourrit la légende du CHIO d’Aix-la-Chapelle et des CSIO 5* de Calgary, Dublin, La Baule et Falsterbo ? Qu’est-ce qui a construit le succès des CHI-W de Göteborg, Bordeaux, Amsterdam, Stuttgart et Lyon, ainsi que du CSI 5*-W de Vérone ? Qu’est-ce qui rend si particuliers les CSI 5* de Hambourg, Dinard, Madrid, Genève, Bois-le-Duc et Prague ? Qu’est-ce qui fait le sel des CCI 5*-L de Badminton, Burghley, Luhmühlen et Pau ou encore du Mondial des Jeunes Chevaux du Lion-d’Angers? Le public, l’ambiance et l’atmosphère, propices au dépassement de soi, au partage d’émotions fortes et à la fabrication de souvenirs communs. S’agissant d’évé...