En montant pour Thaïs, le discret Stéphane Landois est entré dans la lumière
Il est de ces cavaliers discrets et travailleurs – peut-être parfois acharnés – qui ont à cœur de faire briller tous les chevaux qui passent sous leur selle. Inconnu du grand public il y a encore trois ans, Stéphane Landois l’a accompli avec Chaman Dumontceau, ancien partenaire de la tant regrettée Thaïs Méheust, à qui le suffixe Ride for Thaïs rend désormais hommage. Mi-août, le Ligérien a participé à ses premiers grands championnats sur le dos du gris, aux Européens du Pin-au-Haras, dont il est revenu habillé d’une belle médaille de bronze par équipes. Désormais membre à part entière de l’équipe de France, le sympathique et humble cavalier de presque trente ans lorgne les Jeux olympiques de Paris 2024.
Stéphane Landois est né dans une famille de passionnés de chevaux. Sans être professionnels, sa grand-mère pratiquait l’équitation, son oncle l’élevage, et ses deux sœurs aînées le saut d’obstacles en compétition. “J’ai passé beaucoup de week-ends sur les terrains de jumping en étant petit. C’est ce qui m’a donné envie de pratiquer ce sport”, explique Stéphane, qui soufflera ses trente bougies le 3 juin 2024. À l’âge de six ans, il pousse les portes du centre équestre Beauséjour, à côté de Nantes, en Loire-Atlantique, où l’on pratique… le concours complet. Très vi...
