“Il faut enseigner aux jeunes à monter avec leur tête, leurs moyens du moment et un peu d’humilité”, Thomas Carlile

Ayant déjà gagné pas moins de quatre titres aux championnats du monde Jeunes Chevaux de concours complet, avec Sirocco du Gers et Ténarèze en 2013, le même Ténarèze en 2014, puis avec Golden de Béliard en 2022, Thomas Carlile sera, cette année encore, l’un des protagonistes du Mondial du Lion-d’Angers, qui a débuté hier en Maine-et-Loire. Il tentera de rééditer avec Golden de Béliard, sa jument de sept ans, le doublé qu’il avait réussi avec Ténarèze, et il présente l’étalon Hermès Gay dans la championnat des six ans. Absent du haut niveau cette année en raison de la convalescence de Darmagnac de Béliard et de Zanzibar Villa Rose, ses chevaux de tête, le Toulousain installé dans la Sarthe reste pleinement mobilisé par l’objectif des Jeux olympiques de Paris 2024. Voici la seconde partie de cet entretien.



La première partie est à lire iciComment utilisez-vous le Cycle classique de la Société hippique française pour former vos jeunes chevaux?Ce circuit est très abouti et rôdé. Pour mes chevaux de complet, j’utilise aussi le saut d’obstacles, car il leur faut très vite apprendre à bien sauter. D’ailleurs, je les sélectionne déjà sur cette aptitude, car il y a tout de même deux tests où il s’agit de sauter. On n’a pas besoin de force, mais de sauter vite. Il faut rendre les jeunes perméables aux aides, malins, et le circuit de saut d’obstacles est très formateur pour eux. Sur des tracés classiques, les chevaux peuvent gagner en ré...

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