Le Salon du Cheval de Paris reviendra en 2024 après quatre ans d’absence
Un crottin, les pavés parisiens, la tour Eiffel en toile de fond : la photo postée en ligne qui résume le renouveau de l’historique Salon du Cheval de Paris a fait grand bruit et en a enthousiasmé plus d’un ! Après quatre ans d’absence, l’événement foulera à nouveau le sol parisien, du 6 au 8 décembre 2024. Au programme, une relocalisation au parc des expositions de la Porte de Versailles et un nouveau partenariat d’organisation avec la société VL, spécialiste de la communication et de l’événementiel.
Initié en 1972, le tout premier Salon du cheval de Paris s’établit durablement deux ans plus tard au Parc des expositions Porte de Versailles, dans le 15e arrondissement de Paris. En 2009, le Salon du cheval de Paris fait le pari de s’écarter de la capitale et pose ses valises au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte, en Seine-Saint-Denis. Chaque année, le Salon du Cheval de Paris réunit ainsi près de 150 000 visiteurs. Malheureusement, en raison de la pandémie de Covid-19, le cru 2020 doit être annulé. Les années passent et l’événement ne refait pas surface. Le Salon du cheval de Paris est-il condamné aux archives ? “Non, car c’est avec un grand sourire que je vous annonce la bonne nouvelle : le Salon du Cheval revient au cœur de Paris pour l’année 2024, au Parc des expositions de la Porte de Versailles”,déclare Jean-Luc Poulain, président du Centre national des expositions et concours agricoles (CENECA), organisateur de l’événement, lors d’un entretien donnée à Kamel Boudra. “En partenariat avec la société VL, nous pouvons dès à présent indiquer que le Salon se tiendra aux dates habituelles (les 6, 7 et 8 décembre 2024, ndlr). Ce sera dans un écrin nouveau, avec un contenu nouveau”.
Une accessibilité sur tous les plans
“Je remercie chaleureusement le CENECA de nous accorder sa confiance pour l’organisation du Salon du Cheval de Paris. Les premiers retours sont très positifs et l’engouement est palpable quant au retour de ce bel événement”,introduit Emmanuel Semo, fondateur de la société VL. “Nous avons déjà collaboré à plusieurs événements équestres nationaux et internationaux, mais cette pleine organisation est une première pour notre société. Nous nous sommes entourés d’une large équipe d’experts – la Fédération française d’équitation (FFE), des athlètes, des cavaliers professionnels, des équipementiers, des représentants de cavaliers amateurs, etc. – pour mettre en place un Salon à taille humaine, qui place le bien-être équin et la richesse des échanges au cœur de son développement”.
Au programme, du sport réservé aux Amateurs, des démonstrations, des ateliers éducatifs, des conférences et une large palette de disciplines. “Nous souhaitons apporter un concept novateur et reprendre les points forts du Salon du cheval de Paris, tout en apportant un espace d’échanges plus intimiste”, reprend le fondateur de la société VL. “Le Salon est actuellement dans sa phase de renouveau et il est juste que nous ne brûlions pas les étapes en voyant grand, trop vite. Sans trop en dévoiler, nous pouvons dès à présent indiquer que nous allons probablement surprendre les cavaliers, les coaches et le public ! L’équitation est un sport très pratiqué, mais il est peu ancré dans le paysage médiatique en dehors des médias spécialisés. Notre but est que le salon soit accessible à tous, aux spécialistes comme aux non-initiés. Nous serons en outre extrêmement vigilants au bien-être animal, tant au sein du Salon que dans les zones d’échanges et de communication.”
Facilement accessible par métro, bus ou tramway, le Salon du Cheval de Paris ne risque-t-il pas d’attirer trop de monde, au risque de saturation ? “La gestion des flux est déjà anticipée et sera optimisée. Le Salon se tient sur trois jours et la billetterie en tiendra compte sur le nombre de places disponibles. Nous tenons à garantir la qualité de l’expérience pour chacun, qu’il soit exposant, cavalier, public, ou équidé ! L’organisation du Salon suit son cours. Rendez-vous l’année prochaine pour vivre ce renouveau !”, conclut d’un sourire Emmanuel Semo.
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