Scott Brash retrouve les sommets
Deuxième rendez-vous majeur du CSI 5*-W d’Equita Longines Lyon, l’Equita Masters présenté par Hermès Sellier a vu la victoire de l’ancien numéro un mondial Scott Brash. Audacieux au barrage avec son jeune Hello Mr President, l’Écossais a supplanté l’Irlandais Mark McAuley associé à l’excellent Miebello ainsi que la Suissesse Janika Sprunger sur Ninyon. Meilleur Tricolore, Olivier Robert est passé à un cheveu de la victoire avec le prometteur Vangog du Mas Garnier.
Ce soir à Lyon, les vingt meilleurs cavaliers du Grand Prix Longines ont pris le départ de l’Equita Masters. Remportée par Pieter Devos sur Gin D l’an passé, l’épreuve permettait aux dix meilleurs couples de prendre le départ dans une seconde manche, à l’issue de laquelle le total des points et le chronomètre de cette dernière déterminerait le classement final.
Sur le premier parcours, très justement dosé par Grégory Bodo, six duos ont réalisé la prestation parfaite, à commencer par Olivier Robert et son sublime Vangog du Mas Garnier, qui a réalisé un parcours à son image. Comme lui, Scott Brash, Mark McAuley, Janika Sprunger, Marcus Ehning et Daniel Deusser sont sortis sans encombre de cet premier test.
Plus jeune cheval de cette épreuve, Classic Dream, un hongre de huit ans par Colestus et monté par l’Irlandais Darragh Kenny a laissé une belle impression, mais une faute sur l’entrée du triple l’a écarté du barrage. Eux aussi fautifs à une reprise, Olivier Philippaerts, Steve Guerdat et Anthony Condon ont tout de même réussi faire partie des dix qualifiés pour la seconde manche grâce à un bon chronomètre.
Alors qu’il présente Edesa’s Ikke van Stal Cipa pour la troisième fois en compétition, Julien Epaillard s’est fait piéger par trois fois, tandis que le numéro un français Kevin Staut n’est pas allé au bout de son parcours. Malgré un bon tour pénalisé de quatre points hier, Vendome d’Anchat s’est en effet fort rapproché de la spa n°3, entrée du double, qu’il n’a pu couvrir. Après une sortie de combinaison rocambolesque, le Normand a préféré en rester là pour préserver son fils de Diamant de Semilly.
Sur le premier parcours, très justement dosé par Grégory Bodo, six duos ont réalisé la prestation parfaite, à commencer par Olivier Robert et son sublime Vangog du Mas Garnier, qui a réalisé un parcours à son image. Comme lui, Scott Brash, Mark McAuley, Janika Sprunger, Marcus Ehning et Daniel Deusser sont sortis sans encombre de cet premier test.
Plus jeune cheval de cette épreuve, Classic Dream, un hongre de huit ans par Colestus et monté par l’Irlandais Darragh Kenny a laissé une belle impression, mais une faute sur l’entrée du triple l’a écarté du barrage. Eux aussi fautifs à une reprise, Olivier Philippaerts, Steve Guerdat et Anthony Condon ont tout de même réussi faire partie des dix qualifiés pour la seconde manche grâce à un bon chronomètre.
Alors qu’il présente Edesa’s Ikke van Stal Cipa pour la troisième fois en compétition, Julien Epaillard s’est fait piéger par trois fois, tandis que le numéro un français Kevin Staut n’est pas allé au bout de son parcours. Malgré un bon tour pénalisé de quatre points hier, Vendome d’Anchat s’est en effet fort rapproché de la spa n°3, entrée du double, qu’il n’a pu couvrir. Après une sortie de combinaison rocambolesque, le Normand a préféré en rester là pour préserver son fils de Diamant de Semilly.
Une option surprenante mais payante
Pénalisé d’un point de temps dépassé sur Colorit en première manche, Christian Ahlmann a assuré le sans-faute dans le deuxième acte, qui l’a finalement mené vers la quatrième place.Ouvreur de la seconde manche avec quatre points au compteur, Steve Guerdat a montré la voie d’une option surprenante. Au lieu de faire un demi-tour pour aborder le vertical GRANDPRIX, le champion olympique suisse l’a contourné, ce qui lui a permis de ne pas casser le galop de son bai. Après lui, Olivier Robert, Scott Brash et Mark McAuley ont suivi les mêmes traces, avec des fortunes différentes. Le dernier d’entre eux a pris les commandes de l’épreuve grâce à son exceptionnel Miebello, réactif et rapide. En 39“56, tous deux ont abaissé le chronomètre de référence donné par Janika Sprunger, auteure d’un superbe double zéro assez sage avec le classique et rayonnant Ninyon.
Sur son fils de Cornet Obolensky, Olivier Robert a tenté le tout pour le tout pour dépasser l’Irlandais. S’il déroulait jusque-là avec une insolente facilité et une avance certaine, l’Aquitain a toutefois emmené la première barre de l’ultime oxer, abordé bien trop près pour que le gris ne puisse sauver la faute. Ultime prétendant à la victoire, Scott Brash a pris tous les risques avec son hongre de neuf ans par Comme d’Api Jr. Plus rapide que tout le monde au sol, le bai brun a répondu à toutes les attentes de l’ancien numéro un mondial, pour le mener jusqu’à la victoire grâce à un chronomètre canon de 37“98.
Vainqueur de trois Grands Prix CSI 2* à Oliva en début d’année, d’une autre épreuve du même niveau à Valkenswaard en mai et du Longines Global Champions Tour de Londres début août, le tonique et si moderne bai semble donc avoir les épaules pour prendre la relève du piquet de chevaux vieillissant de l’Écossais. Même si Hello Sanctos et Ursula XII sont de retour, il ne pourront poursuivre leur carrière de compétiteurs pendant de nombreuses saisons. Une bonne nouvelle pour Scott Brash, dont la discrétion des derniers mois pourrait bien n’être qu’un lointain souvenir.
Les résultats ici