Les grands cavaliers éleveurs, Donatello d’Auge, la fertilité des étalons et bien d’autres sujets au sommaire du Hors-série élevage de GRANDPRIX
Demandez le Hors-série élevage de GRANDPRIX! Au sommaire de l’édition 2024 de cet immanquable de l’hiver, la passion ancienne ou naissante de célèbres cavaliers pour l’élevage, une étude génétique et un portrait de Donatello d’Auge, un chef-d’œuvre 100 % français, une enquête sur la fertilité des étalons, une réflexion sur la politique de sélection des mâles du Stud-book Selle Français, mais aussi des classements pour faire ses choix en connaissance de cause, dix étalons pour sortir des sentiers battus, une immersion dans les Bundeschampionate, l’équivalent allemand de nos Grandes Semaines de l’Élevage, ou encore un reportage au château de Fontaine, nouvelle place forte de l’élevage de chevaux de dressage. Demandez le Hors-série élevage de GRANDPRIX!
ÉLEVEURS
De grands cavaliers pour qui le bonheur est (aussi) dans le pré
Et si les cavaliers de haut niveau devenaient aussi éleveurs ? Plusieurs exemples prouvent que cette double activité peut mener à de belles réussites. Ce ne sont pas Julien Épaillard, Olivier Perreau, Marcus Ehning ou William Funnell qui diront le contraire. Tous ont concouru au plus haut niveau avec au moins un produit maison, à l’image de Donatello d’Auge, GL events*Dorai d’Aiguilly, Funky Fred ou Billy Congo. Suivant cette tendance ou laissant simplement s’exprimer leur passion, d’autres champions, de saut d’obstacles comme de concours complet, se sont à leur tour lancés dans l’élevage, rêvant de mener au sommet l’un de leurs protégés.
PORTRAIT
Donatello d’Auge, une histoire du Selle Français
L’automne dernier, Donatello d’Auge a permis à Susana Épaillard García Cereceda d’être désignée naisseuse de l’année 2023 en saut d’obstacles par la Fédération mondiale de l’élevage de chevaux de sport. Monté de main de maître par Julien Épaillard, ce hongre de onze ans, qui pourrait représenter le Coq aux Jeux olympiques de Paris 2024, incarne une grande partie de l’histoire du Selle Français. Une histoire que l’on ne se lasse jamais de (re)découvrir.
DONNÉES
Pourquoi si peu de transparence sur la fertilité des étalons?
À l’heure où les coûts d’élevage augmentent sensiblement et où le besoin en chevaux se maintient à un niveau élevé, la question primordiale de la fertilité des reproducteurs revient en force. Entre les « on-dit » et les taux annoncés par les étalonniers, on ne sait pas vraiment à quel saint se vouer. Tandis que les organismes de sélection d’autres espèces dites « de rente » semblent plus transparents, pourquoi l’élevage équin, qui publie pourtant des indices génétiques et de performances, ne dispose-t-il pas, lui aussi, d’un indicateur officiel et unifié mesurant la fertilité des mâles ? Cette situation représente un handicap majeur au moment du choix de l’étalon, et plus largement dans la définition du schéma de sélection. Quels sont les freins au développement d’un tel outil ? Voici quelques éléments de réponse.
DÉCOUVERTE
Les Bundeschampionate, une longue histoire… et de nouveaux défis
Accueillis depuis 1994 à Warendorf, au nord-ouest de l’Allemagne, les Bundeschampionate, équivalent allemand des Grandes Semaines de l’élevage, sont devenus une véritable institution au niveau européen. Orchestrée au millimètre près par la Fédération équestre allemande sur un site de 36,5 hectares, cette vitrine de l’élevage germanique, d’une importance capitale pour le commerce, continue d’attirer un public nombreux. Et l’événement s’adapte continuellement pour rester à la hauteur des nouveaux défis auxquels la filière fait face.
VÉTÉRINAIRE
Zoom sur la castration précoce
À l’occasion des Journées dédiées aux sciences et innovations équines, en juin 2022 à Saumur, puis lors du Normandy Horse Meet’up, en septembre dernier à Deauville, la conclusion d’une étude sur la castration précoce, présentée par la docteure vétérinaire Juliette Cognie, pourrait bien bousculer le schéma traditionnel de l’élevage équin. Explications.
ÉCONOMIE
Comment les petits et moyens étalonniers rivalisent-ils avec les leaders du marché?
Avec plus de 23 000 juments de selle saillies en 2023, dont 11 700 inscrites au stud-book Selle Français, la vente de semence d’étalons représente un très gros marché. Les étalonniers s’y livrent une concurrence féroce, à grand renfort de communication et d’incitations commerciales. Face aux grands opérateurs, ceux que l’on peut qualifier de petits ou moyens acteurs se sentent parfois désemparés. Comment faire pour attirer l’attention des éleveurs au sujet d’un mâle aux qualités pourtant reconnues ? Quels moyens les challengers peuvent-ils mettre en oeuvre ? Ont-ils d’autres choix que de s’adosser à plus “grand” qu’eux?
SÉLECTION
Le Selle Français approuve-t-il trop de candidats?
Chaque année, le Stud-book Selle Français approuve en moyenne cent trente nouveaux étalons, qu’ils soient issus des championnats des mâles de deux et trois ans, crédités des performances en compétition nécessaires, ou pères d’une descendance notable concernant les sires étrangers. À chaque championnat, le nombre d’agréments délivrés est déploré par une partie des éleveurs, qui le jugent trop important. Le SF est-il plus généreux que ses voisins européens? Quels en sont les enjeux? Comment son président Pascal Cadiou justifie-t-il la politique de sélection des mâles?
ÉTALONS
Dix sires pour sortir des sentiers battus
Si certains éleveurs préfèrent miser sur des valeurs sûres, optant pour des étalons largement confirmés et très « bankables », d’autres, soucieux de la diversité génétique ou désirant sortir des sentiers battus, opteront pour des étalons peut-être moins prestigieux, mais permettant d’éviter les courants de sang trop utilisés, dans la lignée paternelle comme dans la souche maternelle. Voici dix candidats, parmi d’autres, permettant des croisements “hors piste”.
Trois tamis pour trier les pépites
Les chemins, pas toujours totalement objectifs, qui mènent au choix d’un étalon sont nombreux et souvent sinueux! Loin de décider à la place de l’éleveur, les indices et autres classements qui leur sont dédiés existent toutefois et peuvent aider à opérer un tri. En voici trois, certes propres à alimenter des débats parfois inflammables, mais néanmoins bien utiles.
CHAMP LIBRE
Dexter Leam Pondi, dernier saut vers l’infini
L’année 2023 restera malheureusement marquée par la disparition de Dexter Leam Pondi, à trente-deux ans. Phénomène de la planète poney, ce Connemara né en France se distinguait à la fois par sa personnalité, son charisme, son génie en concours de saut d’obstacles et la trace qu’a laissée sa production. Cette double épopée, Christine de Malézieu Marès l’a vécue aux premières loges. Cofondatrice de l’élevage de l’Aulne et de l’Association française du poney Connemara avec son époux Jean-François Marès, disparu en 2021 et qui présida le stud-book pendant dix-neuf ans, elle livre son témoignage.
REPORTAGE
À Fontaine-l’Abbé, le dressage trouve une nouvelle source
D’aucuns pourraient s’étonner d’apprendre que des chevaux porteurs des meilleures origines de dressage naissent et grandissent à une heure et demie de Paris, en Normandie, région autrement plus renommée pour ses Pur-sang, ses Trotteurs et ses cracks de saut d’obstacles… Mais c’est bien à Fontaine-l’Abbé, dans l’Eure, que Bolette et Jacob Wandt ont choisi de s’installer. Entrepreneurs à succès, ces deux Danois se sont fixé l’objectif de marier le gratin de la discipline. Un projet qu’ils mènent avec le magnat Andreas Helgstrand, un ami en qui ils maintiennent leur confiance en dépit de l’actualité récente.