“Mes chevaux m’ont vraiment gâté”, Olivier Robert
En partance pour Oslo et Helsinki, où il prendra part aux deux premières étapes de la Coupe du monde de la saison, Olivier Robert a pris son clavier afin de faire un bilan de sa saison extérieure publié sur ses réseaux sociaux.
Quelques jours après son retour de la finale de la Coupe des nations Longines de Barcelone, Olivier Robert se veut positif. “Évidemment, cette deuxième place par équipes à Barcelone le week-end dernier sonne comme une victoire pour nous les Bleus. […] tout le monde était très heureux de la performance et du super weekend passé tous ensemble, un des plus beau que j'ai eu la chance de faire en équipe”. Un constat qu’il a tout de même nuancé, puisque la France a loupé un barrage avec la Belgique pour une faute de trop dans la grande finale :“on se dit que la victoire était à la portée de main”.
Ces derniers mois, l’Aquitain a été privé de sa fidèle Quenelle du Py, blessée lors du Grand Prix de la Coupe du monde Longines de Bordeaux. Il laisse toutefois penser qu’elle reviendra en compétition cet hiver, avec la certitude qu’elle pourra profiter de sa retraite chez lui une fois sa carrière de compétitrice terminée : “[elle] n’aura pas sauté cette saison extérieure, mais les indoors reviennent et elle finira bien sa vie à la maison, puisque cet automne nous faisons l’achat de la deuxième partie de la copropriété”. Sans sa généreuse Anglo-Arabe de quatorze printemps, le sympathique quadragénaire ne s’est pour autant pas retrouvé à pied, puisque son piquet de chevaux est suffisamment important pour qu’il reste sur le devant de l’affiche. “Mes chevaux m’ont vraiment gâté”, soutient-il. Olivier Robert a notamment pu compter sur deux chevaux de neuf ans, “une année compliquée lorsqu’on les emmène en CSI 5*”. Les très prometteurs Vangog du Mas Garnier et Vivaldi des Meneaux “ont démontré tout leur potentiel, alternant les grands moments comme à La Baule (le premier a réalisé un superbe Grand Prix, seulement pénalisé de quatre points, ndlr), Windsor (avec deux beaux classements pour Vivaldi, ndlr), St Gall, Calgary, et les déceptions comme à Aix-la-Chapelle (où Vangog a notamment écopé d’un lourd score de vingt-et-un points dans le Prix d’Europe, ndlr). Mais c'est le sport ! Sans oublier le merveilleux moment de Fontainebleau, Vivaldi qui m'offre un premier titre de champion de France, merci à Valérie (Cougouille, la propriétaire, ndlr) pour la confiance et ces formidables weekends passés ensemble.”
Ces derniers mois, l’Aquitain a été privé de sa fidèle Quenelle du Py, blessée lors du Grand Prix de la Coupe du monde Longines de Bordeaux. Il laisse toutefois penser qu’elle reviendra en compétition cet hiver, avec la certitude qu’elle pourra profiter de sa retraite chez lui une fois sa carrière de compétitrice terminée : “[elle] n’aura pas sauté cette saison extérieure, mais les indoors reviennent et elle finira bien sa vie à la maison, puisque cet automne nous faisons l’achat de la deuxième partie de la copropriété”. Sans sa généreuse Anglo-Arabe de quatorze printemps, le sympathique quadragénaire ne s’est pour autant pas retrouvé à pied, puisque son piquet de chevaux est suffisamment important pour qu’il reste sur le devant de l’affiche. “Mes chevaux m’ont vraiment gâté”, soutient-il. Olivier Robert a notamment pu compter sur deux chevaux de neuf ans, “une année compliquée lorsqu’on les emmène en CSI 5*”. Les très prometteurs Vangog du Mas Garnier et Vivaldi des Meneaux “ont démontré tout leur potentiel, alternant les grands moments comme à La Baule (le premier a réalisé un superbe Grand Prix, seulement pénalisé de quatre points, ndlr), Windsor (avec deux beaux classements pour Vivaldi, ndlr), St Gall, Calgary, et les déceptions comme à Aix-la-Chapelle (où Vangog a notamment écopé d’un lourd score de vingt-et-un points dans le Prix d’Europe, ndlr). Mais c'est le sport ! Sans oublier le merveilleux moment de Fontainebleau, Vivaldi qui m'offre un premier titre de champion de France, merci à Valérie (Cougouille, la propriétaire, ndlr) pour la confiance et ces formidables weekends passés ensemble.”
“Des regrets par rapport à la qualité de Tempo de Paban”
Passé quelques temps sous la selle de Kevin Staut la saison dernière, Tempo de Paban avait retrouvé les écuries d’Olivier Robert pour la saison indoor, avec qui il “a réalisé un très bel hiver, clôturé par une belle performance au Saut Hermès de Paris, avec la cinquième place du Grand Prix”.Plus discret par la suite, le démonstratif alezan a réalisé “peu de concours extérieurs malgré un bon classement dans le Grand Prix CSI 5* de Windsor (le couple s’y est classé cinquième, ndlr)”. À la suite du concours monégasque, le fils de Jarnac a profité de trois mois de repos, avant de faire son retour à Barcelone le week-end passé. “Des regrets par rapport à la qualité de notre cheval tout de même”, déplore le champion de France en titre.Cheval de tête de cette écurie, Eros n’a pu se rendre prétendre à une sélection pour les Jeux équestres mondiaux de Tryon après avoir contracté “une rhinopneumonie sérieuse”pendant le CHIO d’Aix-la-Chapelle, en juillet. “Mais il se relève direction Calgary, quatrième de la qualificative pour le Grand Prix à 1,60m et classé dans le GP 1,70m malgré un barrage éprouvant!”
“La deuxième saison est souvent la plus difficile, c’est celle de la confirmation ! (le hongre évoluait sous la selle de Timothée Anciaume de 2014 à 2016, ndlr)”. Et il semble qu’Eros a confirmé ! “Tellement de classements en Grand Prix ; de Oliva à Vejer, puis de La Baule à St Gall (bon pas trop fatigué ce week end là! [la France avait remporté la Coupe des nations Longines sans même que le couple n’ait eu à s’élancer, ndlr]), double sans-faute le weekend suivant [dans la Coupe des nations Longines, ndlr] à Sopot (le seul des concurrents) et une deuxième place à la clé !”
“J'ai l'impression de pouvoir doubler mes résultats”
Sans mettre son bai brun au rang des quelques chevaux d’exception que le saut d’obstacles mondial a connu ou connait encore, Olivier Robert a également rendu un bel hommage à Eros. “En fait, il y a les cracks : Itot (du Château, ndlr), Shuterfly, Hickstead, Incas de l'Oasis, Rêveur (de Hurtebise*HDC), Silvana (*HDC, ndlr), Jappeloup et les tops chevaux dont fait partie Eros ; courageux, et qui veut toujours aider son cavalier. Il est arrivé sur la pointe des pieds chez moi et il a changé ma vie à cheval depuis deux ans”. Sans manquer de remercier la propriétaire, le chef d’équipe tricolore Philippe Guerdat et l’ancien cavalier du hongre Jérome Gachignard, le pilote a bon espoir pour la suite de la carrière de son protégé. “Vu son état de forme après seulement trente-trois parcours cette année on traversera le monde encore longtemps ! Remerciements au chef, qui depuis deux ans lui a fait confiance en équipe et une pensée à Jérome Gachignard, son premier cavalier de cœur qui n'hésitait pas à décrocher son téléphone le lundi matin qui suivait la Coupe de La Baule pour m'expliquer comment éviter ce quatre pts au milieu du triple, chapeau et merci!”Non content de pouvoir compter sur ces quelques très bons chevaux, Olivier Robert a cette année vu son piquet de chevaux renforcé par l’arrivée d’Atoll de Marigny, Cadence de la Roque et Méribel, trois jeunes recrues. La dernière, une fille de Zilverstar T, devrait selon lui être la relève de Raia d’Helby, que l’Aquitain a mené vers le plus haut niveau et qui a depuis été cédée pour se retrouver sous la selle de la Luxembourgeoise Charlotte Bettendorf.
S’il est globalement satisfait de sa saison extérieure, Olivier Robert ne compte pas s’arrêter ici, et il lui en reste apparemment sous le pied. “À titre personnel, je suis heureux de ce que m'ont offert mes chevaux. Mais comme mes profs me disaient à l'école : "peut mieux faire". J'ai l'impression de pouvoir doubler mes résultats alors vivement les indoors !”, a-t-il conclu.