Les chevaux de Géricault galopent au musée de la vie romantique

Jusqu’au 15 septembre, le musée de la Vie romantique, bijou architectural niché au cœur du neuvième arrondissement de la capitale, rend hommage aux “Chevaux de Géricault” à l’occasion du bicentenaire de la mort de l’artiste. Fils conducteurs de sa vie et de son œuvre, ces derniers, robustes travailleurs ou fougueux coursiers des hippo­dromes, réinterprètent l’œuvre du peintre et sculpteur français. À découvrir absolument !



Il est des peintres qui nous emportent dans leurs humeurs, loin, bien loin de la foule alentour. On se tient devant leurs œuvres comme devant un monde qu’ils nous invitent à visiter, un portail qu’ils nous proposent de franchir. Il en va ainsi des tableaux et de la personnalité de Théodore Géricault (1791-1824). Lui-même aurait pu être le personnage d’un roman à la “Dorian Gray” (roman d’Oscar Wilde publié en 1890), aussi fantasque que séduisant, aimant la vie à la mort, ne s’embarrassant pas des convenances, créant son propre univers et redéfinissant les formes et les critères académiques. Illustre peintre romantique, connu pour ses frasques amour...

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