“Dès que je suis à cheval, j’oublie totalement la pression”, Nicolas Touzaint (1/2)
Pour celles et ceux qui l’ont suivi dès ses débuts, l’Angevin reste le “petit Nicolas”, ce môme aussi mince qu’habile à cheval, qui navigue parmi l’élite mondiale depuis plus de vingt saisons. À quarante-quatre ans, Nicolas Touzaint affiche l’un des plus beaux, si ce n’est le plus impressionnant palmarès de l’histoire du concours complet en France. Pressenti pour intégrer le quatuor final de ces Jeux olympiques de Paris 2024, vous l’avez tout naturellement désigné comme favori pour le titre individuel dans un sondage publié sur GRANDPRIX.info. Une médaille – la troisième de sa carrière – conforterait davantage encore son statut de grand de la discipline.
Le 10 mai dernier, le clan Touzaint a fêté comme il se doit les quarante-quatre printemps de son plus illustre membre. Après Jean-Yves, son père, et Thierry, son oncle, fins cavaliers devenus éleveurs, coachs et mentors, Nicolas écrit une nouvelle page de l’histoire du concours complet tricolore. Pas à pas, dans le calme, droit et dans la discrétion; une qualité dans cet univers où le bruit ambiant finit parfois par empêcher de voir la vraie nature des gens. Chez les Touzaint, les relations sont claires, simples, dénuées d’artifice. À l’image de leur équitation, toujours efficace, besogneuse, exploitant le plein potentiel de leurs partenaires sans brûler les &eacut...