Le programme des équipes de France olympiques à la loupe
À deux semaines du coup d’envoi des Jeux olympiques et de leurs épreuves équestres, qui se dérouleront dans le parc du château de Versailles, l’heure est aux derniers préparatifs pour toutes les nations, et les équipes de France n’échappent pas à la règle. Les complétistes tricolores, qui seront les premiers à s’élancer dans les jardins du Roi soleil, sont déjà en stage à Saint-Martin-de-Bréhal depuis une semaine. Les cavaliers de dressage et de saut d’obstacles, en revanche, se retrouveront un peu plus tard. Par ailleurs, s’ils ne logeront pas au village olympique, tous les cavaliers français y passeront une nuit pour s’imprégner de l’atmosphère des Jeux. GRANDPRIX fait le point sur le programme des Bleus.
Très attendus depuis des mois, voire des années par certains, les Jeux olympiques de Paris 2024 seront ouverts officiellement le vendredi 26 juillet, dans à peine moins de deux semaines. Les épreuves équestres olympiques, elles, débuteront dès le lendemain avec le dressage du concours complet, et toutes les nations sont donc désormais entrées dans leur toute dernière phase de préparation. La France n’échappe pas à cette règle! En concours complet, Karim Laghouag et Triton Fontaine, Stéphane Landois et Chaman Dumontceau*Ride for Thaïs, Nicolas Touzaint et Diabolo Menthe ainsi que Gireg Le Coz et Aisprit de la Loge, désignés remplaçants, ont rejoint leurs quartiers de Bréhal, dans la Manche, où ils ont l’habitude de se préparer aux grandes échéances avec l’encadrement fédéral, depuis une semaine déjà.
Comme l’avait expliqué Michel Asseray, le Directeur technique national adjoint au concours complet, lors du Master Pro de Vittel, trois séances de galop sur la plage sont au programme des complétistes, tout comme “une séance de saut d’obstacles au Pôle hippique de Saint-Lô en milieu de stage”. Nouveauté cette année, le 16 juillet, l’habituelle journée ouverte à la presse sera, en plus, marquée par “une rencontre avec les autres cavaliers de la délégation française olympique et paralympique à Bréhal.” Les Bleus du complet quitteront ensuite la Normandie pour se rendre au Lion-d’Angers, du 21 au 23 juillet. Ce mardi-là, ils présenteront leur reprise de dressage en conditions de compétition. En partenariat avec le Comité régional d’équitation des Pays de la Loire, l’encadrement fédéral a invité pour l’occasion les élèves de centres équestres locaux, qui auront donc la chance de voir les meilleurs Français en action à quelques jours à peine des Jeux. “Notre but est que les chevaux rentrent dans l’atmosphère de la compétition dès ce moment-là”, avait expliqué Michel Asseray. Le soir même de ce 23 juillet, à 21h, les complétistes seront attendus au Club France, au Parc de La Villette, dans le Nord-Est de Paris, pour une conférence de presse. Ils passeront ensuite leur seule nuit au village olympique, avant que leurs chevaux n’arrivent à Versailles très tôt le 24 juillet. En plus des quatre montures hébergées à partir de ce moment-là dans les écuries olympiques, deux seront en attente au haras de Jardy, à Marnes-la-Coquette, jusqu’à la première inspection des chevaux planifiée le 26 juillet, les substitutions de chevaux pouvant être opérées jusqu’à deux heures avant celle-ci. Les cavaliers de complet auront ensuite rendez-vous le 27 pour le dressage, le 28 pour le cross, et le 29 pour deux sessions de saut d’obstacles, les médailles par équipes étant attribuées à la suite de la première, et les décorations individuelles, après la deuxième.
Dès le 30 juillet, ce sera au tour des dresseurs de s’affronter à Versailles. Au programme, il y aura tout d’abord deux jours de Grand Prix, qualificatif à la fois pour la finale par équipes et la finale individuelle. Les médailles collectives seront décernées après le Spécial, le 3 août, et les décorations individuelles après la Libre, le 4. Pour rappel, dans cette discipline, ce sont Alexandre Ayache et Holmevangs Jolene, Pauline Basquin et Sertorius de Rima*IFCE, dont GRANDPRIX a dressé le portrait dans son dernier numéro, Corentin Pottier et Gotilas du Feuillard ainsi qu’Anne-Sophie Serre et Jibraltar de Massa, désignés remplaçants, qui ont été sélectionnés pour l’événement quadriennal. Ils se retrouveront avec l’encadrement fédéral en Île-de-France du 21 au 25 juillet pour un stage de préparation, avant de partir avec leurs montures le 26 pour Versailles, où la première inspection des chevaux de dressage est prévue le 28. Le 24 juillet, les dresseurs français seront au Club France pour une conférence de presse, et comme leurs compatriotes du complet, ils dormiront au village olympique cette nuit-là. Comme tous les autres cavaliers tricolores, ils logeront ensuite dans des hébergements au couleurs des Jeux olympiques et paralympiques (JOP), situés à proximité du compétition et validés par le Comité national olympique et sportif français ainsi que Paris 2024.
Les concurrents de saut d’obstacles, enfin, seront les derniers à entrer dans la danse. Côté français, Simon Delestre, auquel GRANDPRIX a récemment consacré un article, Julien Épaillard, Olivier Perreau et Kevin Staut, sélectionnés avec I Amelusina R 51, Dubaï du Cèdre, GL Events Dorai d’Aiguilly et Scuderia 1918 Viking d’la Rousserie, seront aussi les seuls cavaliers à participer à la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet. Ils dormiront ensuite au village olympique, avant de s’adonner à l’exercice de la conférence de presse au Club France le 27 juillet, dès 8h30. Ce jour-là débutera également leur stage de préparation, qui se tiendra au haras de la Bosquetterie, comme Julien Épaillard, propriétaire des lieux, l’avait expliqué dans le Hors-série spécial JOP de GRANDPRIX. Ce stage durera jusqu’au 30 juillet, date d’arrivée des montures de saut d’obstacles sur le site de Versailles, où l’inspection des chevaux pour la compétition par équipes aura lieu le lendemain, avant que la première épreuve n’ait lieu le 1er août. Comme en complet, des chevaux réservistes de dressage et jumping seront présents dans des écuries proches de Versailles jusqu’à la première visite vétérinaire, au cas où une substitution de dernière minute serait nécessaire.
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