“Je crois que c’est la première fois que j’avais autant de pression”, Thierry Touzaint
Chef d’équipe du complet tricolore, Thierry Touzaint a mené ses troupes sur le podium olympique pour la troisième fois consécutive, ce lundi 29 juillet à Versailles. En effet, après l’or à Rio et le bronze à Tokyo, le collectif tricolore, cette fois composé de Stéphane Landois, Karim Laghouag et Nicolas Touzaint avec Chaman Dumontceau, Triton Fontaine et Diabolo Menthe, a décroché l’argent. GRANDPRIX a recueilli la réaction de Thierry Touzaint.
“Je suis ravi et j’ai le sentiment du travail accompli. Nous étions très attendus, ici à Paris, et cela nous a mis beaucoup de pression. Je crois même que c’est la première fois que j’en avais autant, car le concours complet français ne comptait pas toujours dans les sports favoris aux médailles olympiques auparavant. C’est vraiment merveilleux d’avoir réussi à monter sur le podium lors de trois éditions consécutives des Jeux olympiques (la France avait été championne olympique à Rio et médaillée de bronze à Tokyo, ndlr)! Nous avions très peur de passer à côté sur notre terrain, et c’était un rêve de réussir à obtenir ces médailles de tous les métaux possibles, d’autant qu’il y avait déjà eu l’or à Athènes, en 2004. Cette année, nous avions tout bien fait, mais dans le sport de haut niveau, rien n’est jamais acquis, et nous avons eu peur jusqu’au bout. Les cavaliers étaient prêts à en découdre et avaient vraiment envie de ramener une médaille pour l’équipe de France.
Tout le public était derrière nous, et pendant le cross, il paraît que certains concurrents n’arrivaient même plus à entendre leur chronomètre sonner tant il y avait de bruit! Faire du cross dans ces conditions, avec une telle ambiance, c’était du jamais vu, mais nos cavaliers n’ont pas craqué, une fois de plus. Nous avons toujours dit que ce test de fond constituait notre force, et nous avons fait les bons choix. Les gars ont été formidables, se sont montrés très à l’écoute de leurs chevaux, et je suis extrêmement fier d’eux. On l’avait dit, sur le papier, les Britanniques étaient intouchables, et cela s’est passé un peu comme prévu. En revanche, on a vu que l’un des cavaliers allemands était tombé, ce qui prouve bien que tout peut arriver dans ce sport.”