“Le cheval, plus que jamais, est un viatique qui les vaut tous!”, Xavier Libbrecht (3/3)

Peu de personnes, quel qu’en soit le motif, ont vécu de l’intérieur neuf Jeux olympiques. C’est le cas de Xavier Libbrecht, ancien directeur de L’Éperon, rédacteur en chef de Cheval Magazine et référent équitation du journal L’Équipe, qui en tire de passionnants enseignements. Toujours aussi engagé, au sein de la Fédération mondiale de l’élevage de chevaux de sport ainsi qu’au service de la Bibliothèque mondiale du Cheval, deux projets qu’il a initiés et contribué à développer, l’éleveur du Pas-de-Calais ouvre ici sa boîte à souvenirs olympiques, de 1976 à nos jours. Coorganisateur d’un colloque intitulé “Jeux et enjeux”, sous-titré “Le cheval au château de Versailles du XVIIe siècle aux JO de Paris 2024”, qui se tiendra le 1er août en la demeure de Louis XIV, le fringant septuagénaire aborde également quelques questions qui fâchent, crispent ou inquiètent les gens de cheval.



En 2024, plus que jamais, l’acceptabilité sociétale des activités équestres est remise en cause au regard de questions liées au bien-être animal. Quel regard portez-vous sur cette problématique?D’abord, avec les chevaux, et le sien en particulier, il faut vivre son truc. L’équitation est d’abord une affaire de relation. Or, aujourd’hui, les relations s’entretiennent en grande partie de façon virtuelle, via les réseaux sociaux. Avec le cheval, cela ne fonctionne pas! Cet animal a besoin qu’on le touche, qu’on le flatte. Quelle que soit sa discipline, élever, monter et concourir requièrent du temps, de la patience et de l’engagement. Or, depuis l’av&e...

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