“Good Luck a vraiment très bien sauté, je suis très heureux. Il y a un endroit où il y a des ventilateurs sous des tentes vers l’aire de détente, donc avant l’épreuve j’ai pris le temps de le rafraichir là-bas. Grâce à cela, il n’a pas été trop émoussé. C’est un excellent cheval, il saute toujours vraiment bien. Je suis vraiment content car désormais il arrive à se rassembler, ce que l’on a pu voir à l’abord du double, où l’on peut faire cinq ou six foulées. Il est préférable d’en faire six je pense, et lorsque je l’ai récupéré il aurait été incapable de réaliser ce contrat. Aujourd’hui, il a réussi et je l’ai juste aidé à la fin avec ma voix. 
Il y a beaucoup de moments sur le parcours où l’on doit prendre le temps de faire les choses, donc je tenais à être très rapide du n°1 au n°2, mais aussi avant le vertical qui précède la rivière. Good Luck est vraiment contrôlable désormais, ce qui me rend la tâche facile.
Le parcours est vraiment subtile. Lorsque l’on fait la reconnaissance, on ne se dit pas que c’est le plus gros tour que l’on a jamais monté. Ça n’a pas l’air plus impressionnant qu’une Coupe des nations quelconque. Le temps est serré, et je pense que s’il avait été un peu plus large il y aurait eu d’autres sans-faute. Les barres sont légères, si l’on se dépêche elles tombent rapidement. La dernière ligne est un véritable joker. Elle nécessite un cheval très aux ordres. C’est possible d’aborder le double en cinq foulées, mais c’est mieux en six et il est difficile d’avoir un tel contrôle en fin de course. C’est un championnat, il faut des chevaux dressés, très puissants et avec du sang.”
 
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