“C’était douloureux, très douloureux… Volnay n’a jamais fait un score aussi lourd, je pense que ça fait très longtemps que je n’ai pas eu autant de pénalité également. Évidemment j’aurais préféré que cela se passe ailleurs. Il a neuf ans et il s’agit de notre première grande échéance, il nous manque clairement de l’expérience. On est en pleine découverte de ce niveau et il manque un petit quelque chose. Il faut dire par ailleurs que les conditions climatiques sont vraiment épouvantables. Je pense que sur la dernière ligne, il a vraiment jeté l’éponge et s’est retrouvé asphyxié. À mon sens, la faute sur le mur était un accident, c’était très léger. Il a super bien répondu tout le reste du parcours, notamment dans le triple qui n’était pas du tout adapté pour lui. Il me semble que j’ai réussi à l’aborder comme j’avais prévu, mais même malgré ça il a fait un gros effort. Avec ajouté à cela tous les demi-tours, le fait d’ouvrir le galop pour la rivière puis de resserrer pour les cinq foulées, on se retrouve dans une intensité technique à laquelle il n’est pas habitué. Ajouté à cela le facteur chaleur, ça ne passe pas.
Je me revendique comme une outsider, je venais quand même avec des ambitions qui sont désormais franchement réduites. Pour le coup, je n’avais pas beaucoup de pression car je découvre tout. De prime abord, le parcours ne me semblait pas insurmontable, et c’est là où le chef de piste est très bon car il n’y a eu qu’un seul sans-faute sur quatre-vingt partants. Je ne m’attendais pas à cela !”
 
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