“Nous avons hâte d’attaquer la compétition”, Alexandra Francart

Si Philippe Guerdat communiquera le nom du couple réserviste pour les Jeux équestres mondiaux dans la journée, Alexandra Francart a fait le voyage jusqu’à Tryon et pourrait bien prendre le départ de sa première grande échéance mondiale dès demain. Après une saison impeccable sur son jeune Volnay du Boisdeville, l’Ardennaise s’est confiée sur l’installation, l’état de forme de son magnifique bai, ou encore l’ambiance dans le clan français.  



Ce matin, Alexandra Francart et Volnay du Boisdeville ont pris leurs marques sur le stade principal de Tryon.

Ce matin, Alexandra Francart et Volnay du Boisdeville ont pris leurs marques sur le stade principal de Tryon.

© Sportfot

GRANDPRIX-Replay.com : Comment s’est déroulée votre installation et celle des chevaux à Tryon ? 
Alexandra Francart : Nous sommes arrivés après les chevaux mais tout s’est très bien passés pour eux. Ils ont tous été super sages lors de la quarantaine et ont bien récupéré du voyage. Grâce à Florence (l’ouragan, ndlr), les températures ont un peu diminué ce qui a été agréable. L’acclimatation s’est faite tout en douceur. Je pense qu’on est sur des conditions optimales !
 
GPR. : Quel est votre sentiment après avoir foulé le stade principal pour la première fois ce matin ? 
A.F. : Mon cheval était très à l’aise, nous avons tous hâte d’attaquer la compétition pour de vrai. Ce matin, il était frais, disponible, et concentré. Lors de cette warm up, il y avait déjà de bons obstacles à sauter donc on est entrés dans le vif du sujet. Je me sens très bien dans cet immense stade, et les pistes sont toutes fantastiques. Tout le monde le sait, les travaux ne sont pas complètement finis mais jusque-là les conditions pour nous sont bonnes. Tout se déroule comme dans un rêve ! 
 
GPR. : Votre cheval n’a que neuf ans, la préparation a-t-elle été différente pour lui à l’abord de ce championnat ? 
A.F. : Non, car malgré le fait qu’il ait neuf ans, il nous a montré beaucoup de facilité tout au long de l’année. C’est pour cela que nous sommes allés jusqu’au bout de l’aventure. La préparation a été classique, j’essaye de lui montrer que l’on n’est pas sur un concours différent des autres. Je me dis que ce sera juste un tout petit peu plus haut et un tout petit peu plus large donc il verra cela au dernier moment finalement ! 
 
GPR. : Quelle est l’ambiance au sein de l’équipe de France ?  
A.F. : Tout se passe super bien, on se connait tous très bien. Hormis Kevin (Staut, ndlr) qui concourt au plus haut niveau depuis plus de dix ans, avec Thierry (Rozier, ndlr), Alexis (Deroubaix, ndlr) et Nicolas (Delmotte, ndlr) on se croise quasiment tous les week-ends en concours. Même si nous ne sommes pas des amis intimes, tout le monde s’apprécie et se respecte. Depuis le début, on rigole beaucoup ! 
 
GPR. : Que peut-on vous souhaiter pour cette semaine ? 
A.F. :Le meilleur (rires)