Éric Lamaze et Hickstead entraient dans l’histoire il y a dix ans
Le 21 août 2008, la vie d’Éric Lamaze a changé grâce à un étalon d’exception, Hickstead. Il y a dix ans jour pour jour, le bai brun emmenait en effet le Canadien au sommet de l’Olympe, à Hong Kong. Retour sur cette journée d’exception pour un couple entré dans l’histoire moderne du saut d’obstacles.
Malgré des débuts difficiles, Éric Lamaze et Hickstead ont réussi à changer la donne le 21 août 2008, il y a tout juste dix ans. À Hong Kong, là où les épreuves équestres des Jeux olympiques de Pékin avaient été délocalisées afin de faciliter les conditions de quarantaine, le Canadien alors âgé de quarante ans et son complice ont été littéralement intouchables.
Pour la première fois en 2008, Éric Lamaze peut prendre part aux Jeux olympiques. En tête après les deux premiers parcours construits par Leopoldo Palacios et Steve Stephens, le cavalier à la veste rouge écope d’une faute lors du troisième tour, support de la finale par équipes. Évidemment qualifié pour la finale individuelle lors de laquelle les compteurs sont remis à zéro, Éric et Hickstead se montrent intouchables, n’effleurant aucune barre et s’octroyant une place au barrage. La tâche s’avère alors relevée, puisque le couple a dû affronter les redoutables Rolf-Göran Bengtsson et Ninja la Silla, sacrés trois ans plus tard aux championnats d’Europe de Madrid. Premiers à s’élancer, tous deux déroulent un parcours rapide en 38“39, mais font malheureusement chuter l’ultime obstacle, un mur. À leur suite, le représentant du drapeau à la feuille d’érable a son destin au bout des rênes.
Sur cet ultime parcours déterminant pour la couleur du métal, Hickstead affiche une forme éblouissante, et se montre presque encore plus bondissant que les jours précédents. Scénario incroyable, le couple conclut son parcours avec exactement le même temps que leurs concurrents. Ils sont quant à eux sans faute, ce qui leur assure de monter sur la plus haute marche du podium. À la réception de l’ultime saut, Éric Lamaze peine à y croire avant de laisser éclater sa joie et de jeter son casque ! Les yeux rougis pas l’émotion, il reçoit sur le podium le plus précieux des métaux.
La suite, nous la connaissons. Éric Lamaze et son cheval enchainent les victoires et les classements sur les plus belles pistes du monde. Le bai brun est sacré meilleur cheval des Jeux équestres mondiaux de Lexington en 2010, une échéance lors de laquelle son cavalier décroche le bronze.
Le 6 novembre 2011, l’histoire s’arrête brutalement, tel un épisode shakespearien. Alors qu’il vient de boucler un parcours parfait dans le Grand Prix Coupe du monde de Vérone, Hickstead s’écroule en plein milieu de l’arène, victime d’une rupture de l’aorte. “On choisit ce sport parce qu’on aime les chevaux. Quand ils meurent, ce n’est pas comme briser un bâton de hockey ou une raquette. Il a changé ma carrière et il représentait tout pour moi. Si vous me demandiez pourquoi je l’aimais, je dirais parce que c’était lui, parce que c’était moi, parce que c’était nous”, avait réagi son cavalier.
Revivez les barrages des trois médaillés individuels en images ici.
Pour la première fois en 2008, Éric Lamaze peut prendre part aux Jeux olympiques. En tête après les deux premiers parcours construits par Leopoldo Palacios et Steve Stephens, le cavalier à la veste rouge écope d’une faute lors du troisième tour, support de la finale par équipes. Évidemment qualifié pour la finale individuelle lors de laquelle les compteurs sont remis à zéro, Éric et Hickstead se montrent intouchables, n’effleurant aucune barre et s’octroyant une place au barrage. La tâche s’avère alors relevée, puisque le couple a dû affronter les redoutables Rolf-Göran Bengtsson et Ninja la Silla, sacrés trois ans plus tard aux championnats d’Europe de Madrid. Premiers à s’élancer, tous deux déroulent un parcours rapide en 38“39, mais font malheureusement chuter l’ultime obstacle, un mur. À leur suite, le représentant du drapeau à la feuille d’érable a son destin au bout des rênes.
Sur cet ultime parcours déterminant pour la couleur du métal, Hickstead affiche une forme éblouissante, et se montre presque encore plus bondissant que les jours précédents. Scénario incroyable, le couple conclut son parcours avec exactement le même temps que leurs concurrents. Ils sont quant à eux sans faute, ce qui leur assure de monter sur la plus haute marche du podium. À la réception de l’ultime saut, Éric Lamaze peine à y croire avant de laisser éclater sa joie et de jeter son casque ! Les yeux rougis pas l’émotion, il reçoit sur le podium le plus précieux des métaux.
La suite, nous la connaissons. Éric Lamaze et son cheval enchainent les victoires et les classements sur les plus belles pistes du monde. Le bai brun est sacré meilleur cheval des Jeux équestres mondiaux de Lexington en 2010, une échéance lors de laquelle son cavalier décroche le bronze.
Le 6 novembre 2011, l’histoire s’arrête brutalement, tel un épisode shakespearien. Alors qu’il vient de boucler un parcours parfait dans le Grand Prix Coupe du monde de Vérone, Hickstead s’écroule en plein milieu de l’arène, victime d’une rupture de l’aorte. “On choisit ce sport parce qu’on aime les chevaux. Quand ils meurent, ce n’est pas comme briser un bâton de hockey ou une raquette. Il a changé ma carrière et il représentait tout pour moi. Si vous me demandiez pourquoi je l’aimais, je dirais parce que c’était lui, parce que c’était moi, parce que c’était nous”, avait réagi son cavalier.
Revivez les barrages des trois médaillés individuels en images ici.