''Le haras de la Chesnaye est un écrin fabuleux'', Grégoire Oberson

À l'occasion du LONGINES DEAUVILLE CLASSIC édition 2018, GrandPrix-Replay a rencontré Grégoire Oberson. Partenaire de l'événement, le Normand est à la tête du haras de la Chesnaye, dont il nous a parlé.



GrandPrix-Replay : Pourquoi êtes-vous venus au LONGINES DEAUVILLE CLASSIC ce week-end ?
Grégoire Oberson :
 J'ai été cavalier de concours hippique pendant très longtemps. J'ai été actionnaire de EEM pendant une certaine période, donc je connais le sport. C'est très important pour la filière qu'il y ait un événement de ce niveau-là à Deauville. La base de notre métier reste le sport. Deauville est un endroit magnifique, et le concours est très bien organisé. C'est un CSI 3* mais la qualité de l'événement est 5*. J'espère même qu'il va même évoluer. Si Monaco et Cannes accueillent des CSI 5*, Deauville en mérite un également ! C'est quand même une capitale du cheval. J'avais tout intérêt d'être partenaire. 

GPR : Vous êtes directeur du haras de la Chesnaye. En quoi consiste cette structure ?
G.O. :
Nous avons acheté le haras de la Chesnaye en 2014. C'est une écurie de propriétaires gérée par HEM. La première idée était d'en faire un hôtel de luxe pour les chevaux afin de profiter de la plage, du cadre, de l'environnement normand, et où les gens pouvaient venir s'entraîner avec les coachs qu'ils veulent. Les clients louent des boxes, et sont libres de choisr l'entraîneur, le vétérinaire ou le marréchal-ferrant qu'ils veulent, sans se sentir obligés de travailler avec une équipe déjà constituée. Comme la structure ne fonctionnait pas comme nous le voulions, j'en ai pris la direction. Le concept est resté le même, mais nous avons rajouté une activité de production de chevaux. Je suis moi-même marchand de chevaux. Nous produisons des chevaux de trois à sept ans à l'intérieur de la structure. C'est un endroit d'accueil pour tous ceux qui veulent. 

GPR : Cette structure s'adresse-t-elle à des amateurs ou à des professionnels ?
G.O. :
Elle s'adresse aux amateurs de la région ou à des professionnels qui le souhaitent. Nous sommes ouverts à tout. Nous avons entamé un certain nombre de travaux, notamment une deuxième carrière, une piste de galop ainsi qu'un autre terrain en herbe. Nous avons reçu un permis de construire en mai, et les travaux ont commencé il y a peu. L'idée est de développer ce projet à taille humaine et de garder un certain luxe. 


© Scoopdyga

GPR : Alexa Ferrer a récemment intégré vos installations. Comment cela se passe-t-il ?
G.O. :
J'ai une production de jeunes chevaux, dont s'occupe Jean-Sylvestre Martin de trois à six ans. J'ai de nombreux chevaux un peu plus âgés qui sont notamment chez Martin Fuchs, Piergiorgio Bucci ou Kevin Staut (le leader de l'équipe de France monte en effet Lorenzo en compétition, ndlr). Alexa est une bonne cavalière, qui a beaucoup de talent et un avenir dans le sport. Elle est très utile pour tous les chevaux de sept, huit et neuf ans, notamment ceux qui ne sont pas tout-à-fait prêts pour le haut niveau. Nous avons aujourd'hui besoin d'être performants à tous les niveaux !

GPR : Quels sont vos objectifs à court et long-terme?
G.O. :
Tout d'abord terminer les travaux que nous avons commencé ! Nous aimerions avoir des clients heureux et passionnés, qui évoluent dans des conditions plus que viables. Nous voulons que ce projet perdure. Le haras nous sert d'écrin, et c'est un lieu de passion et de production.