« Je suis très satisfait et fier de mes cavaliers », Thierry Pomel
Après une semaine aux Jeux méditerranéens réussie, avec une médaille d'argent par équipes mercredi puis le sacre de Félicie Bertrand et la deuxième place d'Alexandra Paillot dans la finale individuelle ce soir, Thierry Pomel revient pour GRANDPRIX-Replay.com sur ces championnats, mais aussi sur le Master Pro de Fontainebleau et les championnats d'Europe Longines des Jeunes organisés au stade équestre du Grand Parquet de Fontainebleau du 8 au 15 juillet.
GRANDPRIX-Replay.com : Quel bilan tirez-vous de la performance de l'équipe de France aux Jeux méditerranéens de Tarragone, dont les épreuves équestres se sont déroulées au Real Club de Polo de Barcelone ?
Thierry Pomel : Lors de l'épreuve par équipes, les Français ont remporté une magnifique médaille d'argent, de haute lutte parce qu'il y a eu un barrage. Il a fallu se départager et pour un tout petit peu plus d'une seconde, la France s'est retrouvée médaillée d'argent (l'or est finalement revenu au Portugal, ndlr). C'était de bon augure. Sur les huit cavaliers sans faute qui sont entrés dans la finale (individuelle aujourd'hui, ndlr), il y avait trois Français : Titouan Schumacher, Alexandra Paillot et Félicie Bertrand. Le suspense a été intense jusqu'au bout. Après la deuxième manche, il n'y a eu que cinq qualifiés pour le barrage, dont trois Français, très rapides bien sûr, mais aussi un Italien et un Égyptien (Filippo Marco Bologni et Abdel Saïd, ndlr), très rapides et très dangereux eux aussi. Depuis le début, je disais aux cavaliers que ce serait la guerre des nerfs, et nous avons réellement eu le droit à cette guerre des nerfs !
Pour Félicie Bertrand, les consignes du barrage étaient de repartir sans regret. Il fallait tout essayer. En partant en numéro un, Félicie a vraiment tout donné et elle a réussi un temps très rapide. Quand le premier cavalier est sans faute avec un temps très rapide, cela pousse les autres à la faute. C'est justement ce qui s'est passé puisqu'elle a été la seule à boucler sans faute ce barrage. Cela prouve bien que l'épreuve a été magnifique, que son sans-faute rapide a eu l'effet escompté : celui de faire courir les autres et de les pousser à la faute. Je suis heureux pour elle.
Aujourd'hui je suis très satisfait et fier de mes cavaliers. Après cette sélection, avec deux garçons et deux filles dans l'équipe, et une belle médaille d'argent, aujourd'hui ce sont les deux plus belles médailles, l'or et l'argent, pour eux en individuel. C'est une magnifique conclusion.
GPR. : Pouvez-vous revenir sur le Master Pro, qui s'est tenu la semaine dernière à Fontainebleau ?
T.P. : On a assisté à une très belle compétition dans des conditions idéales, avec un terrain très beau et très bien préparé, avec un chef de piste Jean-Philippe Desmaret qui a proposé des épreuves qui sont allées crescendo vers la finale, et qui nous ont produit un magnifique podium en Pro Élite, avec trois cavaliers d'expérience : Olivier Robert, Mathieu Billot et Max Thirouin. Quand on regarde les dix premiers, on constate que ce sont des soit des couples avec des chevaux qui sont en train de monter en puissance et qu'on attend en équipe de France, soit des cavaliers avec de l'expérience. Je crois que la hiérarchie de la difficulté et du résultat a été respectée.
Concernant le Grand Parquet, au bout de quatre jours, il y avait moins d'herbe, mais le terrain n'a pas bougé, qui plus est avec les conditions météo très favorables dont nous avons bénéficié. Il glissait un tout petit peu le premier jour, mais ce terrain est toujours resté très bon. Ce sol a du répondant et nous n'avons pas eu de souci.
GPR. : Un commentaire sur votre sélection de Jeunes cavaliers qui participeront aux championnats d'Europe Longines à Fontainebleau du 8 au 15 juillet ?
T.P. : J'avais neuf potentiels candidats en début de saison. Ensuite, les choses se sont resserrées en fonction des performances de chacun, du comportement des couples. Je suis arrivé à la sélection de ces cinq cavaliers, dont trois ont déjà couru les championnats d'Europe et ont donc de l'expérience, une cavalière moins expérimentée, Romane Garcia, et un garçon qui n'a jamais couru de championnat chez les Jeunes Cavaliers, Arthur Le Vot.
J'attends beaucoup d'eux, ce sont des couples qui ont réussi de belles performances. C'est surtout une équipe très soudée et qui s'entend très bien. Cette solidarité et cette symbiose au niveau de l'équipe, comme on l'a vu ici à Barcelone, sont très importantes. Je dirais que je suis un peu en veine en ce moment, donc je me dis qu'il n'y a pas de raison pour que cela ne continue pas !
Thierry Pomel : Lors de l'épreuve par équipes, les Français ont remporté une magnifique médaille d'argent, de haute lutte parce qu'il y a eu un barrage. Il a fallu se départager et pour un tout petit peu plus d'une seconde, la France s'est retrouvée médaillée d'argent (l'or est finalement revenu au Portugal, ndlr). C'était de bon augure. Sur les huit cavaliers sans faute qui sont entrés dans la finale (individuelle aujourd'hui, ndlr), il y avait trois Français : Titouan Schumacher, Alexandra Paillot et Félicie Bertrand. Le suspense a été intense jusqu'au bout. Après la deuxième manche, il n'y a eu que cinq qualifiés pour le barrage, dont trois Français, très rapides bien sûr, mais aussi un Italien et un Égyptien (Filippo Marco Bologni et Abdel Saïd, ndlr), très rapides et très dangereux eux aussi. Depuis le début, je disais aux cavaliers que ce serait la guerre des nerfs, et nous avons réellement eu le droit à cette guerre des nerfs !
Pour Félicie Bertrand, les consignes du barrage étaient de repartir sans regret. Il fallait tout essayer. En partant en numéro un, Félicie a vraiment tout donné et elle a réussi un temps très rapide. Quand le premier cavalier est sans faute avec un temps très rapide, cela pousse les autres à la faute. C'est justement ce qui s'est passé puisqu'elle a été la seule à boucler sans faute ce barrage. Cela prouve bien que l'épreuve a été magnifique, que son sans-faute rapide a eu l'effet escompté : celui de faire courir les autres et de les pousser à la faute. Je suis heureux pour elle.
Aujourd'hui je suis très satisfait et fier de mes cavaliers. Après cette sélection, avec deux garçons et deux filles dans l'équipe, et une belle médaille d'argent, aujourd'hui ce sont les deux plus belles médailles, l'or et l'argent, pour eux en individuel. C'est une magnifique conclusion.
GPR. : Pouvez-vous revenir sur le Master Pro, qui s'est tenu la semaine dernière à Fontainebleau ?
T.P. : On a assisté à une très belle compétition dans des conditions idéales, avec un terrain très beau et très bien préparé, avec un chef de piste Jean-Philippe Desmaret qui a proposé des épreuves qui sont allées crescendo vers la finale, et qui nous ont produit un magnifique podium en Pro Élite, avec trois cavaliers d'expérience : Olivier Robert, Mathieu Billot et Max Thirouin. Quand on regarde les dix premiers, on constate que ce sont des soit des couples avec des chevaux qui sont en train de monter en puissance et qu'on attend en équipe de France, soit des cavaliers avec de l'expérience. Je crois que la hiérarchie de la difficulté et du résultat a été respectée.
Concernant le Grand Parquet, au bout de quatre jours, il y avait moins d'herbe, mais le terrain n'a pas bougé, qui plus est avec les conditions météo très favorables dont nous avons bénéficié. Il glissait un tout petit peu le premier jour, mais ce terrain est toujours resté très bon. Ce sol a du répondant et nous n'avons pas eu de souci.
GPR. : Un commentaire sur votre sélection de Jeunes cavaliers qui participeront aux championnats d'Europe Longines à Fontainebleau du 8 au 15 juillet ?
T.P. : J'avais neuf potentiels candidats en début de saison. Ensuite, les choses se sont resserrées en fonction des performances de chacun, du comportement des couples. Je suis arrivé à la sélection de ces cinq cavaliers, dont trois ont déjà couru les championnats d'Europe et ont donc de l'expérience, une cavalière moins expérimentée, Romane Garcia, et un garçon qui n'a jamais couru de championnat chez les Jeunes Cavaliers, Arthur Le Vot.
J'attends beaucoup d'eux, ce sont des couples qui ont réussi de belles performances. C'est surtout une équipe très soudée et qui s'entend très bien. Cette solidarité et cette symbiose au niveau de l'équipe, comme on l'a vu ici à Barcelone, sont très importantes. Je dirais que je suis un peu en veine en ce moment, donc je me dis qu'il n'y a pas de raison pour que cela ne continue pas !