Trente-et-un ans après, la finale de Coupe du monde de saut d’obstacles revient à Bercy
Nous y sommes ! Les épreuves ont débuté ce matin à Bercy avec le CSI 2*. Le coup d’envoi des finales de Coupe du monde Longines de saut d’obstacles à l’AccorHotels Arena de Paris sera donné demain soir, dès 20h30. Trente-neuf cavaliers seront au départ pour tenter de soulever le trophée tant convoité à l’issue de quatre jours de compétition sous haute tension.
Cela faisait plus de trois décennies qu’une finale de Coupe du monde de saut d’obstacles n’avait pas eu lieu à Paris. Grâce à l’ambition de Sylvie Robert et de ses équipes, ce grand-rendez-vous annuel sera de nouveau en France dans deux jours, à l’AccorHotels Arena de Paris. En plein cœur de la capitale hexagonale, chevaux et cavaliers sont donc de retour dans cette enceinte mythique pour les sports équestres, le sport en général, mais aussi pour la culture.
Plus de trois décennies après, les couples engagés tenteront de marcher dans les pas de l’Américaine Katharine Heller (auparavant Burdsall) et son bai The Natural, vainqueurs de cette finale en 1987, un temps où l’enceinte se nommait encore Palais Omnisport de Paris Bercy. Si la finale de dressage débutera vendredi, les concurrents engagés dans la lutte pour le saut d’obstacles fouleront la piste parisienne dès jeudi soir, à 20h30.
Plus de trois décennies après, les couples engagés tenteront de marcher dans les pas de l’Américaine Katharine Heller (auparavant Burdsall) et son bai The Natural, vainqueurs de cette finale en 1987, un temps où l’enceinte se nommait encore Palais Omnisport de Paris Bercy. Si la finale de dressage débutera vendredi, les concurrents engagés dans la lutte pour le saut d’obstacles fouleront la piste parisienne dès jeudi soir, à 20h30.
Un match pour le moins ouvert
Si quelques têtes d’affiche se distinguent en dressage, les prétendants au titre sont bien plus nombreux en saut d’obstacles. Vainqueur à Omaha l’an passé, l’Américain McLain Ward a fait le voyage avec HH Azur, sa bondissante baie qui réalisait une véritable démonstration l’an passé. Il devra néanmoins se méfier de quelques Européens, à commencer par Henrik von Eckermann, meilleur cavalier de la ligue d’Europe de l’Ouest cette saison. Le Suédois sellera sa meilleure jument Toveks Mary Lou et pourrait bien enfoncer le clou à Paris après sa troisième place acquise l’an passée aux États-Unis (retrouvez les favoris de la rédaction dans le dernier numéro de GRANDPRIX Magazine). Lui aussi très à son avantage cette saison avec l’exceptionnel Cornado NRW, l’Allemand Marcus Ehning sera au rendez-vous et tentera d’accrocher son quatrième titre, ce qui constituerait un record. Pour l’heure, il fait partie des quatre cavaliers à détenir le record de victoires (trois) dans une finale de Coupe du monde de saut d’obstacles, avec Hugo Simon, Meredith Michaels-Beerbaum et Rodrigo Pessoa. Le pilote germanique concourra aux côtés de son compatriote Daniel Deusser, engagé avec deux fils de Cornet Obolensky, Cornet 39 qui débutera la compétition et Cornet d’Amour qui prendra le relais.Vainqueur de cette finale en 2015 à Las Vegas avec la retraitée Albführen’s Paille de la Roque et l’année suivante à Göteborg avec Corbinian, Steve Guerdat comptera cette fois sur la bondissante Bianca. Huitième l’an passé, le couple pourrait bien faire sensation dans l’enceinte de Bercy.
Venue tout droit des États-Unis, Beezie Madden, gagnante de la finale de Göteborg en 2013 avec Simon, sera juchée sur Breitling LS, un cheval qui courra à Paris son tout premier championnat. Une sacrée délégation américaine a fait le déplacement jusqu’à Bercy, puisqu’ils seront onze à défendre les couleurs du Stars and Stripes. Outre Madden et Ward, les cavaliers outre-Atlantique Jamie Barge, Charlie Jacobs, Jenni McAllister, Richard Spooner, ou encore Devin Ryan tenteront de s’imposer pour la première fois dans un tel rendez-vous.
La Grande-Bretagne comptera deux représentants : Michael Whitaker, qui tentera de s’imposer pour la première fois pour sa vingt-sixième tentative (un record), et son neveu Robert. Comme leurs voisins, les Irlandais auront deux cartouches avec Denis Lynch et Mark McCauley. À l’issue d’une saison couronnée de succès, ce dernier participera à sa première finale avec le très bon Miebello. Les Belges ne seront pas en reste avec la présence de Pieter Devos sur Espoir, vainqueurs de la Coupe du monde de Bordeaux en février, et Olivier Philippaerts associé à H&M Legend of Love.
Quatre Tricolores pour une possible deuxième victoire française
Devant leur public, les Bleus auront très certainement à cœur de briller cette semaine à Paris, et de reprendre le flambeau de Bruno Broucqsault, seul vainqueur tricolore en finale de Coupe du monde de saut d’obstacles, à Milan, en 2004. Pour ce faire, le numéro un français Kevin Staut comptera sur ses deux meilleurs chevaux, Rêveur de Hurtebise*HDC qui débutera, et Silver Deux de Virton*HDC qui devrait au moins sauter les deux manches de l’ultime journée de compétition. Privé de Sydney Une Prince, Roger-Yves Bost sera quant à lui associé à Sangria du Coty tandis que Simon Delestre sellera le rapide Chesall Zimequest et le puissant Chadino. Enfin, le Normand Julien Epaillard prendra part à sa toute première finale avec Usual Suspect d’Auge, qui participera à sa première grande échéance.La warm up, une épreuve où cavaliers et chevaux peuvent prendre contact avec la piste sur un parcours déterminé, se déroule en ce moment même. La première épreuve comptant pour le classement général débutera demain, dès 20h30. Il s’agira d’un parcours de Chasse, à l’issue duquel le cavalier le plus rapide prendra les commandes du championnat. Vendredi à la même heure, les couples s’affronteront sur une épreuve à barrage pour tenter de conserver leur classement ou de grimper au général. Enfin, le vainqueur de la finale de Coupe du monde Longines sera sacré dimanche après-midi au terme de deux manches et d’un éventuel barrage.
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