Simon, Olivier, Patrice et les autres !
Au terme d’une fort belle neuvième édition, Simon Delestre a enfin offert à la France le Grand Prix du Saut Hermès, cet après-midi au Grand Palais. Outre le succès du Lorrain, juché sur le bien renommé Hermès Ryan des Hayettes, Olivier Robert et Patrice Delaveau se sont également classés dans cette épreuve de prestige. Les dix autres Bleus en lice ont connu des fortunes diverses.
Treize Français ont pris part au Grand Prix du Saut Hermès, cet après-midi au Grand Palais. Après huit éditions marquées par des succès ukrainien, marocain, suisse, australien et surtout allemands, la Marseillaise a enfin retenti dans cette épreuve parisienne de fin de saison indoor. Gloire soit rendue à Simon Delestre, auteur d’un barrage stratosphérique avec le génial Hermès Ryan des Hayettes. On n’est sûrement pas près d’oublier son virage inimaginable devant le mur numéro 5, antépénultième obstacle de cette finale au chronomètre. Si l’équipe de France semble en plein chantier en vue des Jeux équestres mondiaux de Tryon, le Lorrain et son alezan ont encore confirmé qu’ils en restaient le potentiel atout numéro un.
Deux autres tricolores ont défendu leur chance au barrage. S’il n’a judicieusement pas tenté le tout pour le tout avec son Anglo-Arabe Tempo de Paban, Olivier Robert a rendu une très, très belle copie pleine de promesses pour l’avenir. On aurait tant aimé le voir défendre ses chances en finale de la Coupe du monde Longines… De son côté, Patrice Delaveau ne s’est pas posé de question, et il est finalement passé tout près de devancer Simon Delestre. Après avoir bouclé un très bon tour initial, à peine marqué par une petite hésitation sur l’oxer 8c placé à la sortie du triple, juché sur Aquila*HDC, le Normand a hélas buté sur le mur. Quoi qu’il en soit, ce couple-là aussi ne cesse de marquer des points en vue des JEM.
Trois Bleus ont été privés de barrage pour quatre points. On a compté une toute petite faute de postérieurs sur le même mur pour Philippe Rozier sur un Cristallo A*LM particulièrement bondissant, une faute sur le sec vertical 8b pour son ancien cavalier, Julien Épaillard, associé ici au tout bon Usual Suspect d’Auge, et une faute sur l’oxer 2 pour Roger-Yves Bost, qui a tout de même rendu une copie de très belle facture avec Sangria du Coty, qu’on attend désormais à l’AccorHotels Arena pour la finale de la Coupe du monde.
Deux autres tricolores ont défendu leur chance au barrage. S’il n’a judicieusement pas tenté le tout pour le tout avec son Anglo-Arabe Tempo de Paban, Olivier Robert a rendu une très, très belle copie pleine de promesses pour l’avenir. On aurait tant aimé le voir défendre ses chances en finale de la Coupe du monde Longines… De son côté, Patrice Delaveau ne s’est pas posé de question, et il est finalement passé tout près de devancer Simon Delestre. Après avoir bouclé un très bon tour initial, à peine marqué par une petite hésitation sur l’oxer 8c placé à la sortie du triple, juché sur Aquila*HDC, le Normand a hélas buté sur le mur. Quoi qu’il en soit, ce couple-là aussi ne cesse de marquer des points en vue des JEM.
Trois Bleus ont été privés de barrage pour quatre points. On a compté une toute petite faute de postérieurs sur le même mur pour Philippe Rozier sur un Cristallo A*LM particulièrement bondissant, une faute sur le sec vertical 8b pour son ancien cavalier, Julien Épaillard, associé ici au tout bon Usual Suspect d’Auge, et une faute sur l’oxer 2 pour Roger-Yves Bost, qui a tout de même rendu une copie de très belle facture avec Sangria du Coty, qu’on attend désormais à l’AccorHotels Arena pour la finale de la Coupe du monde.
Rendez-vous à Bercy !
L’affaire s’est avérée un peu plus compliquée pour Edward Levy, pénalisé de huit points sur l’oxer 2 et le vertical 8b avec Sirius Black. Il faut dire que le Normand avait le désavantage de partir en tout début d’épreuve. Huit points aussi pour Cédric Angot et Saxo de la Cour, qui ont été battus sur le l’oxer 11a d’entrée du double et le vertical 13 après un bon début de parcours. Douze points pour Alexandra Paillot et Polias de Blondel, les champions de France 2015, qui se sont inclinés dès le vertical 3, puis sur les mêmes 11a et 13. Dure après-midi pour Kevin Staut, qui a encaissé seize points avec Silver Deux de Virton*HDC, auteur pourtant de très bonnes performances depuis le début de l’année. Le Normand et son Selle Français ont renversé l’oxer 7, l’entrée et la sortie du triple puis le vertical 9, avant de se reprendre en fin de tour.Enfin, si le parcours de ce Grand Prix, désormais placé sous la responsabilité de l’Espagnol Santiago Varela, en duo avec le Français Grégory Bodo, semblait clairement plus agréable à monter que celui de l’an passé, on a tout de même recensé six abandons, dont trois pour la France. Julien Gonin a levé la main après cinq fautes de la prometteuse Une Étoile Landaise, qui ne disputait là que son deuxième Grand Prix CSI 5*. Margaux Bost, elle, poursuit son apprentissage du haut niveau. Pour son premier Grand Prix CSI 5*, la Barbizonnaise a montré de bonnes choses en début de parcours, avant renverser le 8c et s’encastrer sur le vertical 9 en raison d’une franche hésitation à l’abord. Paris ne s’est pas fait en un jour. Pourtant plus rompus à ce niveau d’épreuves, Aldrick Chéronnet et Tanael des Bonnes ont également souffert cet après-midi, fautant sur l’entrée et la sortie du triple, puis sur l’oxer 10…
Prochain grand rendez-vous pour les Bleus, la finale de Coupe du monde Longines. Le public devrait pouvoir y encourager Kevin Staut, Roger-Yves Bost, Simon Delestre et très probablement Julien Épaillard, repêché dans la ligue d’Europe de l’Ouest. Pour ne rien en manquer, il faudra longer la Seine vers l’Est pour prendre place dans le mythique antre de Bercy!
Les résultats ici