DRESSAGE

Décryptage chiffré des JO les plus serrés de ces vingt dernières années

En raison de leur tenue tous les quatre ans et de leur importance aux yeux de beaucoup d’athlètes, les Jeux olympiques constituent la compétition idéale pour évaluer l’évolution et la situation d’un sport. Le dressage et ses scores en pourcentage se prêtant parfaitement à une analyse chiffrée, GRANDPRIX a tenté de dresser un bilan par les nombres des compétitions olympiques de la discipline, notamment grâce aux données produites par l’analyste Alexis Moreau. Si, à Paris comme à Tokyo, l’Allemagne et Jessica von Bredow-Werndl - avec Dalera BB - sont sorties victorieuses, une tendance globale de hausse du niveau est à observer. Surtout, comme les observateurs de ce sport s’y attendaient, ces JO ont donné lieu à des matchs plus serrés que jamais : entre les équipes germaniques et danoises ainsi que deux de leurs représentantes en particulier dans la finale par équipes, d’abord, mais aussi entre les championnes en titre et Isabell Werth avec Wendy de Fontaine dans la finale individuelle. Décryptage chiffré.

Eva Pagnotta, une championne de France inattendue qui grimpe les échelons quatre à quatre

C’est un véritable hold-up qu’a réalisé Eva Pagnotta cet été à Vierzon lors du Master Pro de dressage. Inconnue du grand public, guère plus des professionnels et passionnés de la discipline, et pourtant, la rhônalpine de vingt-six ans a remporté le championnat de France Pro 1, souvent annonciateur de jolis succès prochains sur le Grand Prix. En ce début de trêve hivernale, rencontre avec ce nouveau visage du dressage français.

“Ces JO étaient ceux d’une vie, pour ne pas dire ceux d’un siècle”, Raphaël Saleh

Président du jury des épreuves de dressage des Jeux olympiques de Paris cet été, Raphaël Saleh dresse le bilan de l’événement et revient sur les meilleures performances qui ont marqué la finale individuelle. Le Mosellan évoque aussi la retraite de Dalera BB, qui a terminé sa carrière en tant que quadruple championne olympique, mais aussi les performances des Français à Versailles, sans oublier de revenir sur quelques enjeux liés à la notation des épreuves olympiques. Il se projette par ailleurs sur la prochaine édition de la Coupe du monde, qui débutera la semaine prochaine à Herning.

“Le para-dressage évolue clairement dans la bonne direction”, Anne Prain

Début septembre à Versailles, Anne Prain a jugé les épreuves de dressage des Jeux paralympiques pour la cinquième édition consécutive. Nommée présidente du jury, la Versaillaise, jeune retraitée de la Banque de France, relate cette expérience exceptionnelle, livre sa vision de la discipline et envisage son développement.

Les championnats de France de para-dressage conservent leur statut de révélateur de talent

Ce dimanche 6 octobre, les championnats de France Amateur et Amateur Élite de para-dressage ont couronné Marion Chaussonnerie et Auxence Kerzerho à Saint-Lô. Malheureusement peu courue, cette échéance revêt pourtant un aspect de détection important pour l’encadrement fédéral de cette discipline dans lequel les progrès français ont été notables lors des Jeux paralympiques de Paris 2024. Évidemment présente à Saint-Lô, Fanny Delaval, la conseillère technique nationale adjointe, dresse le bilan de l’événement. Elle revient aussi sur les performances françaises à Versailles et se projette sur l’avenir de la discipline, qu’elle compte continuer à accompagner jusqu’aux Jeux de Los Angeles si cette possibilité lui est donnée.

La FEI tente de convaincre les acteurs du dressage de se reconnecter “aux fondamentaux de la discipline”

Le 1er octobre, la Fédération équestre internationale (FEI) a réuni les parties prenantes du dressage à Lausanne, dans le but de répondre aux défis actuellement rencontrés par la discipline. Cible de nombreuses critiques portant, pour beaucoup, sur le bien-être des chevaux présentés en compétition, celle-ci n’a pas non plus été épargnée par les scandales durant la dernière année écoulée. Selon les mots de l’instance dirigeante du sport, la réunion de la semaine dernière a permis d’établir “une vision unie pour le futur du dressage”. Désormais, il appartient à tous ses acteurs de lui donner vie.

Une consécration en forme de triple couronne pour Rebecca Hart

Vingt-cinq ans après ses débuts en para-dressage et seize ans après ses premiers Jeux, Rebecca Hart a décroché à Versailles ses toutes premières médailles individuelles paralympiques aux rênes de Floratina. Évoluant en Grade III, l’Étasunienne de trente-neuf ans, déjà décorée avec son équipe nationale à Tokyo, a quitté le parc du château du Roi-Soleil auréolée de trois titres, dont un collectif. Focus sur le parcours de cette expressive et sympathique para-dresseuse.

Patrick Collard, ancien cavalier, éleveur et juge de dressage, s’est éteint

Patrick Collard est décédé mardi à l’âge de quatre-vingts ans. Ancien cavalier, éleveur et juge de dressage, il laisse un souvenir indélébile à des générations de femmes et hommes de cheval qui a ont croisé sa route et son regard. Alban Tissot, Alain Francqueville et Hubert Perring lui rendent de précieux et sincères hommages.

“Un mélange entre Weihegold et Bella Rose”, Isabell Werth (2/2)

Alors qu’elle était déjà la cavalière la plus médaillée de tous les temps, Isabell Werth a pris une autre dimension encore, cet été à Paris, en devenant l’athlète allemande la plus titrée aux Jeux olympiques. Il faut dire que comme à Rio, en 2016, et à Tokyo, en 2021, l’athlète a remporté à la fois l’or par équipes et l’argent individuel à Versailles! Ces nouveaux succès, la championne les doit à Wendy de Fontaine, une sublime jument noire de dix ans avec laquelle elle ne forme un couple que depuis janvier 2024.

Wendy a mené Isabell Werth au sommet du sport allemand (1/2)

“Il ne faut pas que le sport paralympique repasse à la trappe après ces Jeux”, José Letartre

Figure incontournable du para-dressage français, José Letartre n’était pas sur la piste à Versailles, mais a tout de même pu observer de son œil avisé la compétition. L’ancien cavalier de Swing Royal, cheval monté cette année par Chiara Zenati est notamment triple médaillé de bronze en championnat d’Europe, et médaillé de bronze aux Jeux paralympiques d’Atlanta en 1996. Ayant sonné les trois coups, le para-dresseur qui totalise cinq participations aux Jeux livre son analyse sur cette édition des Jeux paralympiques de Paris 2024.

Les épreuves équestres de Paris 2024 s’achèvent sur cinq doublés paralympiques

Ce samedi 7 septembre marquait le tout dernier jour d’épreuves équestres et para-équestres tenues au sein du sublime stade équestre éphémère de Versailles, mis sur pied par GL Events Equestrian Sports et ses prestataires pour les Jeux de Paris 2024. Pas moins de quarante cavaliers s’y sont élancés dans les finales libres en musique des Jeux paralympiques. Tour à tour, Demi Haerkens, Michèle George, Rihards Snikus, Fiona Howard et Rebecca Hart ont doublé leur titre individuel obtenu en début de semaine.

[DIRECT TERMINÉ] Michèle George s’offre un septième titre et égale le record de Belgique

Ce samedi, quarante cavaliers s’élanceront à partir de 9h30 dans les cinq finales libres en musique des épreuves de para-dressage des Jeux paralympiques de Paris 2024. Cinq jeux de médailles individuelles seront donc distribués à Versailles aujourd’hui pour la toute dernière compétition accueillie dans le stade éphémère construit sur la place de l’Étoile royale. Côté Français, trois cavaliers sont qualifiés: Alexia Pittier et Vladimir Vinchon s’élanceront en Grade IV, respectivement à 9h39 et 10h24. Chiara Zenati, qui concourt en Grade III, est attendue en piste à 16h.

Les États-Unis décrochent l’or qu’ils convoitaient tant, et la France termine cinquième des Jeux paralympiques

L’équipe étasunienne de para-dressage a réussi à décrocher la médaille d’or paralympique qu’elle convoitait tant, ce vendredi à Versailles. Rebecca Hart, Fiona Howard et Roxanne Trunnell, les représentantes du Stars And Stripes, ont devancé les Pays-Bas de Demi Haerkens, Rixt van der Horst et Sanne Voets. L’Allemagne, représentée par Heidemarie Dresing, Régine Mispelkamp et Anna-Lena Niehues, a accroché le bronze, tandis que la France d’Alexia Pittier, Vladimir Vinchon et Chiara Zenati a terminé à une belle cinquième place.

[DIRECT TERMINÉ] Les États-Unis en or et la France cinquième aux Jeux paralympiques de Paris 2024

Alors que les premières médailles paralympiques ont été distribuées mardi et mercredi en para-dressage, place aujourd’hui à la compétition par équipes. Pas moins de seize nations sont en lice, dont la France, bien sûr. La première Tricolore au départ sera Alexia Pittier, à 9h48, suivie de Vladimir Vinchon à 10h42. Chiara Zenati, elle, s’élancera à 17h15.

“Le cavalier-entraîneur vient en soutien du sportif”, Sébastien Goyheneix

En para-dressage, il existe une particularité pour les cavaliers des Grades I, II et III: ils disposent d’un entraîneur qui peut monter leur cheval sur le site de compétition. Au sein de l’équipe de France paralympique engagée à Paris, et plus précisément à Versailles, une cavalière bénéficie du soutien de l’un de ces cavaliers-entraîneurs: Chiara Zenati, qui évolue en Grade III avec Swing Royal*IFCE. Sébastien Goyheneix, qui est justement son cavalier-entraîneur, explique quel est son rôle.

“Nous ne devons pas lâcher l’affaire”, Fanny Delaval

Hier et avant-hier, les quatre couples français sélectionnées en para-dressage pour les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont pris part à la première épreuve individuelle de la compétition. Chiara Zenati, qui évolue en Grade III, ainsi que Vladimir Vinchon et Alexia Pittier, qui concourent en Grade IV, ont tous trois réussi à se qualifier pour la Libre de leur catégorie et ont, par ailleurs, été choisis pour défendre les couleurs françaises dans la compétition par équipes demain, vendredi 6 septembre. Pour Lisa Cez, la compétition s’est, en revanche, arrêtée à la première épreuve. Fanny Delaval, directrice technique nationale adjointe au para-dressage et cheffe de l’équipe de France de la discipline para-dressage, a dressé le bilan de l’entrée en lice des quatre cavaliers.

Michèle George remporte son sixième titre alors que Demi Haerkens et Sanne Voets réalisent un doublé Oranje à Versailles

C'était au tour des cavaliers de Grade IV et V, où les difficultés techniques sont les plus importantes, de s’élancer aujourd'hui sur la piste de Versailles pour les Jeux paralympiques. Dans la première épreuve, Demi Haerkens et Sanne Voets ont offert un doublé aux Pays-Bas, tandis que la grandissime favorite Michèle George, qui représente la Belgique, s’est offert son sixième titre individuel en Grade V.

[DIRECT TERMINÉ] Demi Haerkens et Michèle George sacrées en Grade IV et V

Après les couples engagés en Grades III, II et I hier, ceux sélectionnés en Grades IV et V sont entrés en lice dans les épreuves équestres des Jeux paralympiques de Paris 2024 aujourd’hui au stade équestre éphémère de Versailles. La Néerlandaise Demi Haerkens et la Belge Michèle George ont été sacrées au terme du Para Grand Prix A en Grades IV et V avec Daula et Best of 8. Revivez cette deuxième journée de compétition heure par heure.

Les Étasuniennes ne laissent que le Grade I à la concurrence à Versailles

La première journée de para-dressage des Jeux paralympiques de Paris 2024 a largement souri aux États-Unis! En effet, Rebecca Hart et Fiona Howard ont décroché l’or individuel dans leurs catégories respectives avec Floratina et Diamond Dunes, tandis que Roxanne Trunnell s’est adjugé l’argent sur Fan Tastico H en Grade I, où elle n’a été devancée que par Rihards Snikus et son King of the Dance. Seule Française au départ ce jour, Chiara Zenati n’a pas réussi à décrocher une médaille aux côtés de Swing Royal*IFCE, mais s’est tout de même qualifiée pour la Libre de sa catégorie.

“C’est assez incroyable que tous nos efforts payent pile le bon jour, au bon endroit”, Rebecca Hart

Ce mardi 3 septembre, en fin de matinée, Rebecca Hart a été sacrée championne paralympique de para-dressage en Grade III avec Floratina. La cavalière de trente-neuf ans s’est montrée très émue d’avoir décroché sa première médaille individuelle pour sa cinquième participation aux Jeux paralympiques. Voici sa réaction.

[DIRECT TERMINÉ] Rebecca Hart, Fiona Howard et Rihards Snikus sont sacrés champions paralympiques

Les épreuves équestres – plus précisément de para-dressage – des Jeux paralympiques de Paris 2024, ont débuté ce matin au stade équestre éphémère de Versailles. Chiara Zenati était la seule tricolore au départ ce mardi 3 septembre avec son Swing Royal*IFCE, à 10h40, et elle a terminé cinquième de sa catégorie. Les trois titres mis en jeu sont respectivement revenus à Rebecca Hart en Grade III, Fiona Howard en Grade II et et Rihards Snikus en Grade I.

Le cavalier le plus expérimenté des Jeux paralympiques s’est préparé au Club Hippique de Versailles avec l’équipe norvégienne

Le coup d’envoi des épreuves de para-dressage des Jeux paralympiques va être donné à 9h00 ce mardi 3 septembre, et les choses sérieuses débuteront vraiment à partir de 13h45 pour la Norvège. Le premier cavalier de la nation scandinave, Jens Lasse Dokkan, s’élancera en effet à cette heure-là, tandis que ses coéquipières Christina Marcussen, Anita Hennie Johnsen, Kirsten Vik prendront le départ demain. GRANDPRIX a eu l’occasion d’échanger avec ces athlètes et leur cheffe d’équipe, Ingeborg Simensen, le 29 août, alors que le collectif norvégien était en stage de préparation au Club Hippique de Versailles.

Au CDI 5* de Crozet, Isabell Werth remporte le Spécial et Larissa Pauluis, la Libre

Grande dominatrice du Grand Prix et du Spécial du CDI 5* de Crozet, la cavalière allemande Isabell Werth a démontré toute sa classe et sa complicité avec Quantaz. Le Grand Prix Libre, lui, est revenu à Larissa Pauluis avec l’olympique Flambeau. Côté français, Bertrand Liégard et Anne-Sophie Serre se sont classés troisièmes de ces deux épreuves avec Ginger et Jibraltar de Massa.

Isabell Werth ne fait pas mentir son statut de numéro une mondiale à Crozet

Comme l’on pouvait s’y attendre, Isabell Werth, meilleure cavalière de dressage au classement mondial actuel, a remporté le Grand Prix du CDI 5* de Crozet avec Quantaz ce samedi 31 août. La meilleure performance française de l’épreuve a été à mettre au crédit d’Anne-Sophie Serre et Jibraltar de Massa, quatrièmes. Dans le Grand Prix Spécial 3*, c’est la Danoise Mathilde Koefoed-Nielsen qui s’est adjugé la première place avec

Céline Gerny et Geoffray Bonnevie, les jeux comme aventure familiale

Membre de l’équipe de France de para-dressage de longue date, sa première participation aux Jeux paralympiques remontant à 2008, Céline Gerny a été désigné remplaçante pour les Jeux de Paris 2024. Pour atteindre ses objectifs, l’Ardennaise peut notamment compter sur Geoffray Bonnevie, son compagnon, qui l’épaule aux côtés de leur fille Éloïse.

À dix-sept ans, Dalera se retire au sommet de l’Olympe

Après avoir affirmé pendant plusieurs mois que les Jeux olympiques de Paris ne constitueraient pas la dernière compétition de sa fidèle et géniale Dalera BB, Jessica von Bredow-Werndl est finalement revenue sur sa décision. Dans une émouvante vidéo publiée sur les réseaux sociaux ce mardi, celle qui est désormais quadruple championne olympique en titre grâce à sa formidable complice a, en effet, annoncé que la Trakehner ne concourrait plus. À dix-sept ans, la baie, qui restera une légende de sa discipline, se retire donc au sommet de l’Olympe, et avec pas moins de onze titres internationaux autour de l’encolure.

Vladimir Vinchon, un Mayennais à la conquête de Versailles

À tout juste cinquante ans, Vladimir Vinchon s’apprête à disputer ses troisièmes Jeux paralympiques, qui se tiendront du 3 au 7 septembre dans les jardins du château de Versailles. Associé à Pégase Mayenne (ex-Fidertanz For Rosi), qu’il monte depuis plus de cinq ans, le leader de l’équipe de France de para-dressage espère faire briller la Mayenne à cette occasion.

Après dix jours de stage, l’équipe de France de para-dressage est prête à en découdre aux Jeux de Paris 2024

Ce mercredi 28 août a lieu la cérémonie d’ouverture des tout premiers Jeux paralympiques d’été jamais organisés en France! Sélectionnés pour représenter l’équipe tricolore en para-dressage, Lisa Cez, Alexia Pittier, Chiara Zenati et Vladimir Vinchon feront partie des deux cent trente-sept athlètes à représenter l’hexagone durant ces Jeux. Avant d’entrer en piste sur la majestueuse piste située au cœur du parc du château de Versailles à partir du 3 septembre, les quatre cavaliers et leurs montures ont peaufiné les derniers détails à l’occasion d’un stage de préparation technique et de cohésion. Retour sur cette dizaine de jours au haras de Champcueil, qui ont sonné le top départ de l’échéance paralympique tant attendue pour les Bleus.

“À Versailles, je nourris des espoirs de médailles, mais la concurrence sera rude”, Chiara Zenati

Pas moins de 52,2% des répondants au sondage de GRANDPRIX concernant les favoris pour Paris 2024 ont donné leur voix à Chiara Zenati pour le para-dressage, seul sport équestre présent aux Jeux paralympiques. Il faut dire que la Française de vingt et un ans a remporté deux médailles d’argent individuelles aux Européens de Riesenbeck, l’an passé, avec son fidèle Swing Royal*IFCE! La Tricolore se confie sur sa préparation, mais également sur ses chances à Versailles et son expérience à Tokyo, où elle avait pris part à ses premiers Jeux à dix-huit ans seulement.

Place à la retraite sportive pour la quadruple championne olympique Dalera BB

Alors que Jessica von Bredow-Werndl avait affirmé avant les Jeux olympiques de Paris, et même pendant ceux-ci encore, que la Libre de Versailles ne serait pas la dernière reprise de Dalera BB, l’Allemande a finalement pris la décision de mettre sa partenaire à la retraite sportive dès maintenant. Sacrée quadruple championne olympique avec la Trakehner de dix-sept ans, elle a annoncé la nouvelle ce mardi soir sur les réseaux sociaux, à travers une émouvante vidéo. “Le voyage a été absolument magnifique avec elle jusqu’ici”, a notamment déclaré Jessica von Bredow-Werndl. “Il a été extrêmement spécial pour moi, et il ne touche pas encore à sa fin, puisque nous pourrons garder Dalera ici jusqu’à son dernier souffle.”

La FEI va réunir les parties prenantes pour “relever les défis” auxquels fait face la discipline

Entre les questions liées à l’hyperflexion de l’encolure des chevaux, les cas de “langues bleues” dénoncés tout récemment encore, et les scandales de maltraitance animale, plus ou moins aigüe et à plus ou moins grande échelle, concernant des faits survenus hors compétition, le dressage est sous le feu continu des critiques, et pas seulement de la part d’activistes végans. Face à l’urgence de la situation, la Fédération équestre internationale convie les parties prenantes de la discipline à se réunir dès le 1^er octobre pour discuter et envisager un plan de sauvegarde.

“Les aventures paralympiques de Vladimir Vinchon” dans Légendes cavalières

Dans quelques jours, au stade équestre éphémère de Versailles, Vladimir Vinchon va vivre ses troisièmes Jeux paralympiques. Trente ans tout juste après l’accident de la route qui lui avait causé l’amputation de sa jambe droite, le cavalier des Pays-de-la-Loire va fièrement représenter la France en selle sur Pégase Mayenne, un immense cheval né sous le nom de Fidertanz for Rosi. Le para-dresseur de cinquante ans est l’invité de Pascal Boutreau dans le quarante et unième épisode de Légendes cavalières, le podcast de GRANDPRIX qui vous replonge dans l’histoire des sports équestres. Avant ce long entretien, nourri d’anecdotes et de sincères confidences, un récit retrace la vie de Vladimir Vinchon, ancien jockey de courses d’obstacles qui n’aurait jamais imaginer s’épanouir sur les rectangles de dressage. Légendes cavalières revient notamment sur ses deux premières expériences paralympiques, en 2012 à Londres et 2021 à Tokyo.

Dans quelle mesure le jugement des reprises est-il biaisé par les limites humaines? (3/3)

Dans les quelques mois précédant les Jeux olympiques de Paris 2024, les juges des épreuves internationales de dressage de niveau Grand Prix ont fait l’objet de critiques acerbes et très nombreuses. Sur les réseaux sociaux, notamment, il leur est très régulièrement reproché d’avantager les “grands noms” de la discipline ou de ne pas accorder suffisamment d’attention aux lignes directrices du jugement éditées par la Fédération équestre internationale, ainsi qu’à des signaux pouvant traduire un mal-être chez les chevaux. L’an passé, l’universitaire néerlandaise Inga Wolframm ainsi que l’informaticien allemand Daniel Göhlen ont mené chacun une étude au sujet des raccourcis cognitifs, des biais, adoptés par les juges de dressage. Si leurs analyses ont toutes deux mis en avant une influence significative de facteurs tels que le fait de concourir à domicile ou celui, pour un cavalier, d’avoir un compatriote dans le jury, leurs résultats diffèrent assez largement. Par ailleurs, pour Inga Wolframm, la conclusion est simple: le système actuel demande aux juges rien de moins que l’impossible. Voici le dernier volet du décryptage de ces études, accompagné des explications de leurs auteurs.

Dans quelle mesure le jugement des reprises est-il biaisé par les limites humaines ? (2/3)

Dans les quelques mois précédant les Jeux olympiques de Paris 2024, les juges des épreuves internationales de dressage de niveau Grand Prix ont fait l’objet de critiques acerbes et très nombreuses. Sur les réseaux sociaux, notamment, il leur est très régulièrement reproché d’avantager les “grands noms” de la discipline ou de ne pas accorder suffisamment d’attention aux lignes directrices du jugement éditées par la Fédération équestre internationale, ainsi qu’à des signaux pouvant traduire un mal-être chez les chevaux. L’an passé, l’universitaire néerlandaise Inga Wolframm ainsi que l’informaticien allemand Daniel Göhlen ont mené chacun une étude au sujet des raccourcis cognitifs, des biais, adoptés par les juges de dressage. Si leurs analyses ont toutes deux mis en avant une influence significative de facteurs tels que le fait de concourir à domicile ou celui, pour un cavalier, d’avoir un compatriote dans le jury, leurs résultats diffèrent assez largement. Par ailleurs, pour Inga Wolframm, la conclusion est simple: le système actuel demande aux juges rien de moins que l’impossible. Voici le deuxième volet du décryptage de ces études, accompagné des explications de leurs auteurs.

Dans quelle mesure le jugement des reprises est-il biaisé par les limites humaines? (1/3)

Dans les quelques mois précédant les Jeux olympiques de Paris 2024, où le jugement des épreuves de dressage a été d’une homogénéité quasi irréprochable, les juges internationaux de niveau Grand Prix ont fait l’objet de critiques acerbes et très nombreuses. Sur les réseaux sociaux, notamment, il leur est régulièrement reproché d’avantager les “grands noms” de la discipline ou de ne pas accorder suffisamment d’attention aux lignes directrices du jugement éditées par la Fédération équestre internationale, ainsi qu’à des signaux pouvant traduire un mal-être chez les chevaux. L’an passé, l’universitaire néerlandaise Inga Wolframm ainsi que l’informaticien allemand Daniel Göhlen ont mené chacun une étude au sujet des raccourcis cognitifs, des biais, adoptés par les juges de dressage. Si leurs analyses ont toutes deux mis en avant une influence significative de facteurs tels que le fait de concourir à domicile ou celui, pour un cavalier, d’avoir un compatriote dans le jury, leurs résultats diffèrent assez largement. Par ailleurs, pour Inga Wolframm, la conclusion est simple: le système actuel demande aux juges rien de moins que l’impossible. Voici le premier volet du décryptage de ces études, accompagné des explications de leurs auteurs.

Les circuits d’excellence allemands, une voie royale pour des athlètes olympiques (1/2)

Avec trente-sept médailles récoltées en vingt-six éditions des Jeux olympiques, l’Allemagne est incontestablement la nation reine des sports équestres! Afin de permettre aux athlètes, équins comme humains, de se préparer au mieux pour cette échéance d’envergure et, plus globalement, pour le très haut niveau, plusieurs circuits d’excellence ont été institués outre-Rhin, notamment en dressage. Progressifs, ceux-ci ont pour but de permettre la détection des meilleurs et le développement de leur potentiel, tout en leur permettant de faire leur entrée dans le grand sport de façon adaptée et raisonnée. Découverte.

“Un cycle qui s’achève de la meilleure des façons pour Jessica et Dalera”, Odile van Doorn

Dans cet article, Odile van Doorn revient sur le quatrième sacre olympique de Jessica von Bredow-Werndl et Dalera BB. Notre consultante livre son avis sur la finale individuelle de dressage des JO de Paris et les meilleures reprises qui y ont été présentées. Elle félicite également Pauline Basquin, seule Française qualifiée pour le Grand Prix Libre de l’événement, et s’exprime quant à l’avenir du dressage et du jugement.

Jessica von Bredow-Werndl et Isabell Werth offrent un nouveau doublé olympique à l’Allemagne

Elles l’ont fait! Jessica von Bredow-Werndl et Dalera BB ont réussi à conserver leur titre olympique individuel acquis à Tokyo, ce dimanche à Versailles. Comme au Japon, la cavalière bavaroise a devancé sa compatriote Isabell Werth, cette fois en selle sur Wendy de Fontaine et vice-championne olympique individuelle pour…la troisième fois consécutive! Les doubles champions du monde en titre Charlotte Fry et Glamourdale, eux, se sont offert le bronze.

[DIRECT TERMINÉ] IMPÉRIALE, JESSICA VON BREDOW-WERNDL DOUBLE SON TITRE OLYMPIQUE!!!

Dernier jour de dressage aujourd'hui avec la Reprise Libre en Musique, support de la finale individuelle! Comme depuis le début des Jeux olympiques de Paris, la rédaction de GRANDPRIX vous a proposé de suivre en direct, via un fil remis à jour, cette épreuve mythique! Le match s'est annoncé aussi excitant que serré entre Jessica von Bredow-Werndl, championne olympique en titre, et la Danoise Cathrine Laudrup Dufour, première du Grand Prix Spécial hier. Finalement, c'est l'Allemande qui est parvenue à tirer son épingle du jeu et à doubler son titre olympique, devançant la patronne Isabell Werth et Charlotte Fry.