COMPLET

“Ce ne sont pas les médailles qui comptent le plus, mais la satisfaction de voir son travail payer”, Matis Cogniet

À sept ans déjà, il rêvait de conquérir l’Europe. Un objectif atteint puisque Matis Cogniet, tête brûlée mais tête bien faite, a conclu sa carrière à poney en beauté l’été dernier en gagnant deux médailles aux Européens de concours complet de Westerstede, en Allemagne, avec Gimmick de Blonde. Rien ne semble pouvoir freiner ce jeune passionné de seize ans, qui vise désormais plus haut. À l’entame du prochain chapitre de sa carrière avec son nouveau partenaire britannique, Vivendi Hero, Matis Cogniet peut aussi compter sur le soutien indéfectible de sa famille et de son employeur, Christopher Six, qui lui offrent toutes les armes pour sa nouvelle aventure chez les Juniors.

Des cavaliers, encadrants et élus fédéraux mobilisés pour une nouvelle olympiade pleine d’ambitions

En début de semaine, le nouvel encadrement fédéral de concours complet a organisé un regroupement d’une quinzaine de cavaliers au Parc équestre fédéral de Lamotte-Beuvron, posant ainsi les bases d’un projet sportif qui les mènera jusqu’aux Jeux olympiques de Los Angeles 2028. Hier, la matinée d’entraînement de saut d’obstacles était ouverte à la presse. Ce fut l’occasion d’évoquer le plan d’action fédéral pour le développement de la discipline.

“Je n’ai pas envie d’être impliqué dans un comité ou une instance de la FEI” Andrew Nicholson (3/3)

Grande figure du concours complet qui s’est illustrée à partir du début des années 1980, Andrew Nicholson est l’un des cavaliers les plus titrés de tous les temps dans cette discipline. En l’espace de près de quarante ans de carrière, il s’est constitué un palmarès éloquent, comptabilisant trois médailles par équipes aux Jeux olympiques sur six participations, trois médailles – dont une individuelle – aux championnats du monde et plusieurs victoires en CCI 5*-L. Retiré du plus haut niveau depuis 2021, le Néo-Zélandais de soixante-trois ans continue de performer très occasionnellement jusqu’en 3*, en parallèle de ses activités de coaching, notamment auprès de l’équipe de Suisse. Pour GRANDPRIX, le champion a accepté de revenir sur sa carrière et sa nouvelle vie, offrant un regard acéré sur une discipline dont il a suivi l’évolution durant plus de quatre décennies.

“Je suis tout à fait favorable au nouveau format olympique” Andrew Nicholson (2/3)

“J’ai accepté l’idée d’avoir fait mon temps en piste” Andrew Nicholson (1/3)

Les compétitions de concours complet sont-elles en voie d’extinction? (2/2)

Si le calendrier international reste stable avec une quinzaine de concours internationaux programmés en 2025, les organisateurs français de concours complets tirent la sonnette d’alarme depuis plusieurs années. Malgré les nombreuses médailles rapportées par l’équipe de France depuis plus d’une décennie, la discipline reste un parent pauvre des sports équestres. Conditions météorologiques incertaines, coûts d’organisation, recrutement d’officiels et de bénévoles, subventions publiques en baisse, etc. Dans cette discipline où les compétitions sont organisées par des passionnés, pour des passionnés, les défis sont nombreux. État des lieux avec huit organisateurs.

Les compétitions de concours complet sont-elles en voie d’extinction? (1/2)

À Saumur, Thomas Carlile et Darmagnac de Béliard imposent leur marque

Le troisième test du Grand National de complet, l’épreuve de saut d'obstacles vient de se terminer et, sur le niveau Pro Elite, Thomas Carlile l’a emporté avec Darmagnac de Béliard. Ils devancent Sébastien Cavaillon et Elipso de la Vigne, alors que Benjamin Massie vient s’inviter sur le podium avec Edition Fonroy. En Pro 1, c’est finalement Amaury Choplain qui gagne, en selle sur Gin Tonic d’Aury, devant Alexis Goury et Colorée de Poteau Z et Stéphane Landois avec Gainsbourg de Bedon.

Un cross sans grande surprise au Grand National de Saumur

Louis Seychal a conservé la tête de la première étape du Grand National de concours complet, cet après-midi à Saumur, à l’issue du test de cross. En selle sur Bakar de l’Océan LA, le cavalier installé en région lyonnaise a signé l’un des onze parcours sans faute dans le temps du jour. Thomas Carlile et Sébastien Cavaillon complètent le podium provisoire avec Darmagnac de Béliard et Elipso de la Vigne.

L’encadrement des équipes Jeunes de complet a réuni ses troupes au Parc équestre fédéral

Du 20 au 24 février 2025, vingt-trois Juniors et Jeunes cavaliers de concours complet ont été convoqués pour un stage au Parc équestre fédéral. L’occasion pour Gwendolen Fer, Clémence Cathala Trévidic, Pascal Henry et Martin Denisot, qui composent désormais l’encadrement des équipes de France Jeunes de concours complet, d’apprendre à les connaître ainsi que leurs entraîneurs privés, avec lesquels ils travaillent de concert. Retour sur ces cinq jours studieux avant le lancement d’une nouvelle saison.

Noor Slaoui, des montagnes de l’Atlas à l’Olympe

Quel est le plus insolite dans la trajectoire de Noor Slaoui entre le fait qu’elle ait appris à monter à cheval dans les montagnes de l’Atlas, ait bien failli rater ses premiers Jeux olympiques en raison d’une douloureuse fracture du dos survenue un mois auparavant, ou que son partenaire olympique soit issu d’un croisement entre un cheval de course et un cheval de trait ? Quelle que soit la bonne réponse, Noor Slaoui est devenue, en juillet 2024, la première femme marocaine et arabe à participer à une discipline équestre des Jeux olympiques. Si pour atteindre son objectif versaillais, la solaire cavalière de vingt-neuf ans a bénéficié de la politique d’ouverture de la compétition aux nations émergentes, c’est bien par son courage, sa détermination et son travail acharné qu’elle a su se faire sa place parmi l’élite.

“Je vais rajouter ma touche personnelle de cavalière en activité, et de femme”, Gwendolen Fer (2/2)

Régulièrement sélectionnée dans l’équipe de France de concours complet jusqu’à récemment, et bien décidée à la retrouver rapidement, Gwendolen Fer vient aussi d’être nommée sélectionneuse des équipes Juniors et Jeunes cavaliers. Un enjeu de taille pour la cavalière, qui va devoir composer avec ses multiples activités mais aborde avec enthousiasme ce nouveau tournant de sa carrière. Entretien.

“Accepter ce poste est une autre façon de porter et servir la veste de l’équipe de France”, Gwendolen Fer (1/2)

“J’ai la même implication à pied qu’à cheval”, Rodolphe Scherer (2/2)

Figurant parmi les fers de lance du concours complet de haut niveau, Rodolphe Scherer est devenu un entraîneur aussi respecté que le cavalier qu’il était. Le fils de l’écuyer Ivan Scherer, solidement ancré dans sa Vendée d’adoption tout en travaillant avec plusieurs pays étrangers, est actuellement le coach de cross de la grande équipe d’Allemagne. À cinquante-deux ans, ce cavalier ayant couru huit championnats d’Europe Jeunes et Seniors, avec cinq médailles individuelles et par équipes à la clé, deux Mondiaux, lui ayant permis de décrocher l’argent par équipes en 1998, et deux Jeux olympiques, lors desquels il a terminé deux fois quatrième, par équipes puis en individuel, se passionne désormais pour sa fonction d’entraîneur. Dans son rôle de « passeur », il communique avec succès ses savoirs et savoir-faire aux cavaliers des plus grandes nations du sport, mais également à d’autres équipes en devenir… Retour sur cette transmission d’une expérience hors norme.

“Je suis quelqu’un de fidèle, alors je reste aux côtés de l’Allemagne”, Rodolphe Scherer (1/2)

Figurant parmi les fers de lance du concours complet de haut niveau, Rodolphe Scherer est devenu un entraîneur aussi respecté que le cavalier qu’il était. Le fils de l’écuyer Ivan Scherer, solidement ancré dans sa Vendée d’adoption tout en travaillant avec plusieurs pays étrangers, est actuellement le coach de cross de la grande équipe d’Allemagne. À cinquante-deux ans, ce cavalier ayant couru huit championnats d’Europe Jeunes et Seniors, avec cinq médailles individuelles et par équipes à la clé, deux Mondiaux, lui ayant permis de décrocher l’argent par équipes en 1998, et deux Jeux olympiques, lors desquels il a terminé deux fois quatrième, par équipes puis en individuel, se passionne désormais pour sa fonction d’entraîneur. Dans son rôle de « passeur », il communique avec succès ses savoirs et savoir-faire aux cavaliers des plus grandes nations du sport, mais également à d’autres équipes en devenir… Retour sur cette transmission d’une expérience hors norme.

Karim Laghouag a “Allumé le feu” dans le cross indoor de Bordeaux!

Dans une ambiance absolument survoltée et devant des tribunes acquises à sa cause, Karim Laghouag a remporté pour la cinquième fois le Devoucoux Indoor Derby, cross indoor du Jumping international de Bordeaux, ce soir au Parc des expositions de la capitale girondine. En selle sur Dream de Viève, le médaillé d’argent olympique par équipes a devancé de deux secondes Fabrice Saintemarie, deuxième sur Cesar de Roy, et de presque cinq secondes l’ex-détenant en titre Benjamin Massié, troisième avec Cupidon du Cardonne.

Arnaud Boiteau met un terme à sa carrière de compétiteur

Arnaud Boiteau en a fini avec la compétition. À cinquante et un ans, l’écuyer du Cadre noir a décidé que le temps était venu de refermer ce chapitre après trois décennies à haut niveau. Le champion olympique par équipes de 2004, également triple vice-champion d’Europe par équipes entre 2003 et 2007, a exprimé sa gratitude sur les réseaux sociaux.

“Un cheval doit avoir une vie sociale avec des congénères et garder le moral”, Benjamin Massié

L’an dernier, Benjamin Massié avait signé un exploit au Jumping international de Bordeaux, en battant Michael Jung, désormais triple champion olympique individuel de concours complet, dans le Devoucoux Indoor Derby. Non issu du sérail, le Girondin n’était pas prédestiné à devenir cavalier professionnel. Fils d’un ingénieur et d’une directrice d’hôpital, il a découvert l’équitation dans un club hippique et n’a très vite eu qu’une seule obsession en tête: atteindre le haut niveau. Son rêve est devenu réalité. Aujourd’hui, il est installé à Marsas, au beau milieu des vignes, à trente-cinq kilomètres au nord-est de Bordeaux. Vendredi prochain, le champion de France Pro Élite entend bien conserver son titre dans cette belle épreuve plébiscitée par le public aquitain.

Qui pour remplacer Thierry Touzaint à la tête de l’équipe de France?

Après les Jeux de Paris 2024, un nouveau cycle s’ouvre pour les trois disciplines olympiques et le para-dressage. Redevenu début 2013 sélectionneur de l’équipe de France de concours complet, poste qu’il avait déjà occupé en 1993 et 2009, Thierry Touzaint a décidé de lever le pied. Le Ligérien pourrait conserver des missions d’entraînement au service de la Fédération française d’équitation, dans le cadre du projet sportif adopté par le comité fédéral, mais il ne sera plus le chef d’équipe des Bleus. Depuis quelques mois, plusieurs noms circulent en coulisses, qu’ils s’agisse de candidats pressentis, évoqués ou simplement espérés. Voici six potentiels futurs sélectionneurs, plus ou moins à même d’être recrutés par la FFE.

Les Amateurs médaillés par équipes ont été récompensés par un stage unique

Le Parc équestre fédéral a accueilli les 11 et 12 janvier cinquante-cinq cavaliers Amateurs pour un stage exceptionnel, offert par la Fédération française d’équitation (FFE). Une récompense unique pour ceux qui ont couru les championnats de France Amateurs par équipes en saut d’obstacles, dressage et concours complet, au haras de Jardy, en mai 2024.

Albert Hermoso Farras gagne le cross indoor de Saumur, où Canakine du Sudre fait son grand retour avec Héloïse Le Guern

Ce samedi 18 janvier, Albert Hermoso Farras a remporté le cross indoor des Journées du complet dans une ambiance de folie à Saumur. En selle sur Keenabout Wonderland, il a devancé Héloïse Le Guern, dont le Canakine du Sudre faisait son grand retour! Sorties victorieuses de l’épreuve similaire disputée à Rouen, en novembre dernier, Salomé Poisson et Upsa des Ajoncs se sont cette fois classées troisièmes.

“Cher Triton“, avec Karim Laghouag

Chaque cavalier a rencontré un cheval hors du commun. Au cours de sa carrière, Karim Laghouag a croisé la route de nombreuses montures dont la rencontre a été déterminante et qui lui ont offert d’inoubliables succès. Dans cet épisode, le complétiste a choisi de rendre hommage à Triton Fontaine, le partenaire qui lui a permis de décrocher, entre autres, deux médailles olympiques consécutives, en bronze à Tokyo et en argent à Paris. Un épisode présenté par Cavalassur.

“Ce prix est le mien, mais c’est surtout celui des grooms du monde entier”, Bettina Cardinael

Élue meilleure groom de l’année 2024 lors du gala annuel de la Fédération équestre internationale (FEI), la Française Bettina Cardinael travaille depuis un an aux côtés de la cavalière de concours complet Lara de Liedekerke-Meier. Derrière les nombreux succès de la Belge, tels que sa victoire au CCI 5*-L de Luhmühlen en juin, la jeune femme incarne l’excellence de son métier. Des carrières du haras de Jardy lorsqu’elle était enfant, aux Jeux olympiques de Paris 2024 en tant que groom, la Versaillaise vit aujourd’hui un rêve éveillé. Portrait.

En 2024, Michael Jung a marqué à tout jamais l’histoire du concours complet

À l’image du Néerlandais Charles Pahud de Mortanges et du Néo-Zélandais Mark Todd, Michael Jung était jusqu’alors l’un des trois seuls cavaliers de concours complet à compter deux médailles d’or olympique individuelles dans son palmarès après ses sacres à Londres, en 2012, puis à Rio de Janeiro, en 2016. Mais le 29 juillet dernier, sa carrière a pris un nouveau tournant. Auréolé d’une troisième breloque d’or lors des Jeux olympiques de Paris, aux rênes de son fischerChipmunk, l’Allemand est entré dans l’histoire. Seule la Néerlandaise Anky van Grunsven détenait ce record absolu en dressage après ses trois triomphes d’affilée en 2000, 2004 et 2008. Retour sur l’exploit du “King” de la discipline.

Les Bleuets du complet à poneys ont signé le carton plein de l’année 2024 aux Européens de Westerstede

Le 4 août dernier, aux championnats d’Europe de concours complet Poneys, Emma Lemaitre, Ella Renaldi, Matis Cogniet et Tifaniie Villeton ont réalisé une performance extraordinaire en décrochant une médaille d’or par équipes, mais aussi en trustant les quatre premières places au classement individuel. Lors de cette échéance de prestige, ces jeunes cavaliers étaient associés à Flash des Etoiles, Boston du Verdon, Gimmick de Blonde et Babylon Night Graves. Retour sur cet exploit.

Résilient et ô combien persévérant, en 2024, Shane Rose a pris sa revanche sur les coups du sort

Menacé de suspension par la Fédération australienne pour avoir enfreint le code vestimentaire des cavaliers, compromettant ses chances de participation aux Jeux olympiques de Paris, puis victime d’une chute survenue lors d’un entraînement en mars, lui causant de graves blessures et un séjour en soins intensifs, Shane Rose a connu une année 2024 des plus mouvementées. À cinquante et un an, le triple médaillé olympique par équipes n’a pas abandonné pour autant. Déterminé à participer à ses quatrièmes Jeux, l’Australien a finalement retrouvé le chemin des concours et sa place parmi les meilleurs.

À Versailles, Stéphane et Chaman ont brillé d’argent pour Thaïs

En sport comme dans beaucoup d’autres domaines, les photos les plus marquantes sont souvent celles traduisant une grande émotion. Si les Jeux olympiques de Paris en ont apporté leur compte, au moment de dresser le bilan de l’année 2024, un moment en particulier nous revient en tête: la sortie de piste de Stéphane Landois après sa reprise de dressage, le 27 juillet à Versailles. Ému aux larmes, le cavalier de Chaman Dumontceau*Ride For Thaïs, qui a décroché l’argent collectif trois jours plus tard, avait rendu hommage à la regrettée Thaïs Meheust en pointant le ciel de sa main droite, ce que Pierre Costabadie a su parfaitement immortaliser.

Vendu, Chaman Dumontceau*Ride for Thaïs n’évoluera plus avec Stéphane Landois

Médaillés d’argent par équipes aux Jeux olympiques de Paris 2024, Stéphane Landois et Chaman Dumontceau*Ride for Thaïs n’évolueront plus ensemble. En effet, la famille Méheust, propriétaire du gris, a annoncé ce 23 décembre au soir que le Selle Français avait été “vendu en Angleterre”, où il “évoluera sous la selle d’une jeune cavalière”.

“Il est nécessaire de s’adapter aux demandes du Comité international olympique”, Xavier Le Sauce

Juge de concours complet de niveau 4, le plus haut existant, Xavier Le Sauce a officié sur les plus beaux terrains de la planète. Cet été, il faisait partie du jury des formidables Jeux olympiques de Paris, dont il dresse le bilan et raconte quelques anecdotes marquantes. Évoquant le nouveau format du test de dressage et la coopération entre les officiels pendant l’événement, il explique aussi comment se profilent les Jeux olympiques de Los Angeles 2028 pour le concours complet.

“J’ai envie d’être un peu plus libre de mes choix”, Julia Krajewski (2/2)

Multimédaillée en grands championnats et sacrée championne olympique à Tokyo, en 2021, Julia Krajewski a quitté ses fonctions d’entraîneure nationale cet automne, après quatorze ans de bons et loyaux services, dans l’optique de retrouver une plus grande maîtrise de son emploi du temps. D’ailleurs, elle ne passera pas l’hiver à Warendorf, où elle était installée depuis plus de dix-sept ans, mais en Italie ! Rencontrée à l’occasion du Mondial du Lion-d’Angers, la sympathique Allemande évoque son tout bon Chilli Morning II, mais aussi les qualités qu’elle recherche chez ses chevaux et son attirance pour les montures françaises. Dans cet entretien, elle s’exprime aussi quant au fonctionnement et à l’ambiance qui règne au sein de l’équipe germanique de complet.

“Il est fondamental pour le complet de rester au programme olympique”, Julia Krajewski (1/2)

Sacrée championne olympique en individuel à Tokyo, avec Amande de B’Neville, Julia Krajewski a vécu ses troisièmes Jeux olympiques cet été, à Paris, aux rênes de Nickel. Satisfaite de la performance réalisée là-bas par son partenaire, elle loue l’ambiance créée par le public français et revient sur la désillusion connue par l’équipe d’Allemagne, sans oublier de s’exprimer sur les changements que le format du concours complet pourrait connaître aux prochains Jeux olympiques. En outre, la championne évoque sa victoire à Aix-la-Chapelle, véritable tremplin vers Versailles, ainsi que celle obtenue à Boekelo, et mentionne son envie de retrouver éventuellement le chemin des CCI 5*-L l’an prochain. Pour cela, elle devrait également pouvoir compter sur le Selle Français Ero de Cantraie, qu’elle pense aussi prêt à viser une sélection en championnat.

“Je voudrais consacrer davantage de temps à mes enfants, ma famille et mes amis”, Maxime Livio (4/4)

Maxime Livio est une personne réfléchie. Cavalier, entraîneur et marchand accompli, bâtisseur et fonceur, pour ne pas dire hyperactif, ce Bourguignon de trente-sept ans n’en demeure pas moins un homme traversé par des questions de son temps. Après quinze saisons de concours complet menées tambour battant, presque en apnée, de National en CCI 5*-L, d’achats prometteurs en reventes profitables, de cours particuliers en championnats vécus avec toutes les casquettes, le Saumurois d’adoption a décidé de s’offrir un grand bol d’air et de reprendre le contrôle de son agenda. Contre toute attente, il a choisi de mettre en pause sa glorieuse mais dévorante carrière de compétiteur afin d’accorder davantage de temps à ses autres activités et à sa vie familiale. D’aucuns y verront un soubresaut d’orgueil exprimé par un électron libre parfois mal compris de l’encadrement de l’équipe de France. Comment expliquer qu’un tel champion n’ait, à ce jour, remporté pour seule médaille en Seniors que le bronze par équipes, aux Jeux équestres mondiaux de Tryon en 2018 avec Opium de Verrières ? Quatre ans plus tôt, le contrôle antidopage positif de son crack Qalao des Mers, lors des Mondiaux de Normandie, avait brouillé l’image d’un homme de cheval surinvesti et déterminé à ne rien laisser au hasard. Conjuguant tous ces sujets au passé composé, Maxime Livio entend se consacrer à ses écuries, ses élèves et cavaliers, dont sa compagne, Mathilde Montginoux, le Thaïlandais Korntawat Samran, ou encore Victor Levecque, mais aussi à son rôle de chef de l’équipe thaïlandaise et à ses proches, jusqu’à ce qu’il sente se raviver en lui une flamme ayant chancelé depuis quelque temps. À travers une longue conversation conduite en son club-house, début octobre à Dénezé-sous-Doué, il s’en est expliqué de façon raisonnée et sans amertume.

“Il est temps de sortir de cette mentalité militaire du XXe siècle prônant l’intrépidité à tout prix”, Maxime Livio (3/4)

“J’ai surtout besoin de rompre avec mes responsabilités de cavalier”, Maxime Livio (2/4)

Avec Mélody Johner, Toubleu de Rueire conclut le cross indoor de Genève et sa carrière en beauté

Alors que l’on pensait la victoire acquise à Janneke Boonzaaijer et ACSI Champ de Tailleur dans le cross indoor du CHI de Genève, elle est finalement revenue à Mélody Johner et Toubleu de Rueire. À dix-sept ans, celui-ci a donc tiré sa révérence de la plus belle des manières, puisqu’il s’agissait de sa dernière apparition en compétition. Janneke Boonzaaijer a terminé deuxième, alors que Lara de Liedekerke-Meier a complété le podium avec Kiarado d’Arville. La meilleure performance française a été l’œuvre de Karim Laghouag et Dream de Viève.

“J’ai simplement envie de relâcher la pression” Maxime Livio (1/4)

Renversement de situation pour Frida Andersén lors du cross indoor de Stockholm

Jeudi soir, la cavalière olympique suédoise Frida Andersén avait connu un départ difficile dans la warm-up du cross indoor dans le cadre du CHI de Stockholm. Une légère incompréhension avec Stinger, un cheval qu’elle découvrait, l’avait conduite à une chute. Dimanche soir, elle a brillamment inversé la tendance pour s’imposer dans cette finale, devant Niklas Lindbäck et Ruy Fonseca qui ont complété le podium. Unique Français en lice, Lucas Brun s’est offert une honorable sixième place au classement pour le retour international de Vizir des Tournelles.

“Revêtir la veste de l’équipe de France est une grande source de motivation!”, Gwendolen Fer

Entre la naissance de son fils Gabriel le 12 août et la retraite sportive de son inséparable Romantic Love, célébrée le mois dernier à Pau, l’année 2024 de Gwendolen Fer a été riche en émotion. Femme de cheval accomplie, la Toulousaine, installée à Saint-Léon, a retrouvé les terrains de concours complet mi-novembre au Pouget. Entre deux séances de travail, l’ambitieuse cavalière de trente-huit ans se confie sur sa nouvelle vie et évoque les recrues de son écurie, et ses objectifs pour les saisons à venir, avec dans un coin de la tête l’équipe de France et le rêve de participer aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028.

Salomé Poisson et Upsa des Ajoncs électrisent Équi Seine

Salomé Poisson s’est adjugé le cross indoor d’Équi Seine, ce soir au Parc des expositions de Rouen. En selle sur Upsa des Ajoncs, la Ligérienne, première à s’élancer, a montré un exemple… que plusieurs concurrents ont tenté de suivre, mais qu’aucun n’a réussi à égaler. Lucas Brun et Régis Prud’hon ont complété le podium sur Vizir des Tournelles et Inédit de Virton.

“J’ai une confiance aveugle en Sursumcord’Or”, Julie Simonet

À vingt-trois ans, Julie Simonet vient de s’offrir son premier succès à l’international en remportant le CCI 4*-S du Pouget le week-end dernier. Associée à Sursumcord’Or, aujourd’hui âgé de dix-huit ans, la Landaise impressionne depuis ses débuts dans la cour des grands. Figure montante du complet tricolore, la cavalière revient sur sa réussite et se confie sur sa complicité avec “Sursum”, son partenaire de toujours. Elle évoque également son quotidien dans les écuries familiales au sein desquelles ses chevaux vivent au pré et en troupeau, et se projette sur l’avenir avec ses jeunes chevaux.