Un ralentissement des activités équines observé en 2024 par l’OESC et l’IFCE

Les premières tendances économiques pour 2024 publiées par l’Observatoire économique et social du cheval (OESC) de l’IFCE révèlent un certain ralentissement des activités équines.

Les sports équestres ont vu une diminution de 4% du nombre de cavaliers licenciés en 2024, tendance évoquée dans cet article de recueillant les témoignages de dirigeants de clubs à travers la France. Malgré ce repli, les paris et les activités équestres restent à des niveaux plus élevés qu’avant la pandémie de 2020.

Concernant l’élevage, le nombre de juments saillies entre janvier et septembre 2024 a diminué de 2% par rapport à la même période en 2023. Cette baisse affecte surtout les races de sport-loisir et les races locales, tandis que les effectifs sont stables en trot et augmentent en galop. Cependant, ces chiffres restent provisoires, puisque seules 70% des saillies en races sport-loisir et locales ont été enregistrées à fin septembre.

Sur le plan commercial, la demande française ralentit, bien que le volume d’achats de chevaux et poneys reste largement supérieur aux niveaux d’avant la crise sanitaire. Les importations d’équidés sont en baisse de 7%, mais les exportations intra-UE restent dynamiques, avec une augmentation de 10% des chevaux exportés.

Les paris hippiques connaissent également un léger recul, avec environ cent millions d’euros en moins enregistrés en France par le PMU sur la période de janvier à août 2024.

Enfin, le secteur de la viande chevaline se stabilise en 2024, avec une baisse d’1% du nombre d’équidés abattus. Cela confirme la tendance observée en 2023, bien que les volumes actuels soient bien inférieurs à ceux d’il y a cinq ans, avec une baisse de 55% par rapport à 2019.