De retour après cinq ans d’absence, le Salon du cheval de Paris s’est tenu du 6 au 8 décembre au Parc des expositions de la Porte de Versailles. Cette renaissance a pris forme dans des conditions particulières, dictées par des contraintes sanitaires liées à l’épizootie d’herpèsvirose équine de type 1 (HVE1), virus communément nommé rhinopneumonie. Dans une rétrospective publiée sur les réseaux sociaux, les organisateurs sont revenus sur les mesures mises en place dans le but de respecter un protocole strict: “Le nombre de chevaux a été drastiquement réduit, les animations ajustées et les flux de visiteurs reconfigurés”, rappellent-ils. Face à ces circonstances imprévues, qui ont notamment rendu la circulation plus complexe entre les deux halles, l’équipe organisatrice a dû repenser une grande partie de l’événement en quelques jours, afin de favoriser la sécurité de tous. “Bien que ce week-end ait été différent de ce que nous avions imaginé, il a aussi offert une démonstration de notre résilience collective”, expliquent-ils, ajoutant que leurs choix avaient été guidés par “la sécurité avant tout”.

L’organisation a constamment été adaptée en fonction des contrôles vétérinaires et de l’arrivée des chevaux sur le site: “Nous avons dû ajuster le programme jour après jour, en fonction des circonstances”. Organisés en parallèle mais de façon indépendantes, les championnats du monde du cheval Arabe – dont l’accès a fait l’objet d’une billetterie spécifique – ont bien été maintenus dans une des deux halles du salon. “Cet événement relève d’une structure différente et nous n’avons malheureusement pas pu influer sur son format”, tiennent à préciser les organisateurs.

Malgré ces contraintes, l’engagement des partenaires, exposants, cavaliers et équipes de VL média a donc permis de maintenir l’événement. Les organisateurs ont reconnu que cette édition de reprise n’avait pas répondu à toutes les attentes et se sont engagés à revoir le format pour la prochaine édition: “Nous reviendrons plus forts, plus sûrs et prêts à vous offrir un Salon du Cheval 2025 à la hauteur de vos passions et de vos attentes, avec notamment un hall en plus et une augmentation de la capacité de nos gradins.” Les équipes ont remercié l’ensemble des personnes ayant contribué à maintenir l’événement et présenté leurs excuses aux visiteurs déçus de leur expérience, les invitant à revenir l’an prochain pour une édition “plus grande, plus ambitieuse et plus sécurisée”.

Du côté des exposants, la satisfaction semble de mise, avec des chiffres d’affaires conformes, voire souvent supérieurs aux prévisions, ce qui valide la nécessité d’un grand rassemblement de la filière équestre à Paris au début du mois de décembre.