Voici la réaction de la Française Pauline Basquin après sa Reprise Libre en Musique, support de la finale de la Coupe du monde de Bâle, dont elle est sortie avec 77.055% aux rênes de Sertorius de Rima*IFCE: 

“Sertorius n’était pas facile aujourd’hui. À la détente déjà, il était un peu compliqué dans le contact, donc ça n’a pas été évident en piste. J’ai essayé de gérer comme j’ai pu… De fait, ce n’est pas notre meilleure reprise aujourd’hui (le record du couple s’établit pour rappel à 81.915%, qu’il avait atteint au CDI-W de Lyon, ndlr), et je pense qu’il va falloir nous remettre un peu en question, nous demander pourquoi, et continuer à travailler et à avancer. 

Nous allons poursuivre notre travail sur le piaffer. C’est un peu frustrant parce qu’à la maison, Sertorius l’effectue vraiment de mieux en mieux, et nous n’arrivons pas encore à le reproduire en piste. C’est énervant parce qu’on ne voit encore pas les fruits de notre travail en concours, donc il faut que nous réfléchissions à ce sujet. En fait, je pense qu’il lui faut prendre encore davantage confiance dans le rassembler pour être plus confiant en piste aussi. Là, je sens bien qu’il appréhende tous les mouvements de rassembler qui sont un peu durs pour lui, qu’il s’agisse des pirouettes ou des piaffers. Je pense qu’il ne faut pas non plus que nous nous focalisions constamment là-dessus, parce qu’on sait bien que le rassembler n’est pas sa plus grande qualité. Cela reste difficile pour lui et je ne veux pas trop insister non plus, pour ne pas lui faire peur. Nous allons réfléchir à tout cela avec Jean Morel (sélectionneur, ndlr) et Jan Nivelle (intervenant, ndlr). 

Cette finale n’était pas mon meilleur concours, même s’il y a évidemment du positif à en tirer. Sertorius s’est bien comporté dans cette ambiance particulière et cette petite piste, d’autant qu’il est plus à l’aise dans de grandes espaces. Cette finale constituait sa dernière sortie de la saison en indoor. Nous verrons si son retour à l’extérieur lui permet de le remettre un peu devant, qu’il retrouve son brillant et qu’il soit moins dans sa coquille. A priori, je disputerai le CDI 5* de Fontainebleau (fin avril, ndlr) ou le CDIO 5* de Compiègne (début mai, ndlr), puis le CDIO 5* de Rotterdam ou celui d’Aix-la-Chapelle, selon le choix de Jean (Morel, ndlr).”