Équitation de travail : retour sur les championnats de France à Aigues-Mortes

Pour la deuxième année consécutive, Elisabeth Liguori et son équipe de l’école d’équitation de la Roselière ont organisé les championnats de France Club et Amateur d’équitation de travail et de traditions, dans le cadre exceptionnel d’Aigues-Mortes, dans le Gard, entre rempart du XIIIe siècle et salins. Du 13 au 15 juin, ce lieu très touristique, classé, a attiré un public nombreux, curieux de découvrir la discipline, et près de cent trente engagés se sont retrouvés. “Aigues-Mortes, en Camargue, est le berceau de l’équitation camarguaise mais aussi de l’équitation de travail et de traditions. Lors de ces championnats, on retrouve des cavaliers montant selon la tradition camarguaise, mais aussi la doma vaquera ou l’équitation portugaise qui sont représentées”, rappelle Ève Tixador, conseillère technique nationale en charge de la discipline.

Clôture de la saison pour les circuits Club et Amateur, cette échéance était également support de la dernière étape sélective pour les championnats d’Europe, qui se tiendront du 8 au 12 octobre au haras de la Gesmeraye, à Vendres, dans l’Hérault. Nouveauté cette année, un jour de compétition supplémentaire a été ajouté. “Chaque année, il y a de plus en plus d’engagés sur l’ensemble des deux championnats. Les épreuves ont débuté le vendredi avec toute la partie dressage des Amateurs, puis la maniabilité technique le lendemain. Du côté des clubs, il y a eu le dressage samedi. La compétition s’est achevée par la maniabilité chronométrée et le tri de bétail le dimanche. Le bilan est positif”, partage Ève Tixador.

Jean-Baptiste Llanas, élu référent au comité fédéral, a été cavalier international de doma vaquera pendant une quinzaine d’années et a, tout naturellement, pratiqué l’équitation de travail et de traditions. “Le cadre dont on dispose pour ces championnats est quand même fabuleux, félicitations aux organisateurs. Je retrouve cette discipline après quelques années de pause. J’ai trouvé que les couples sont en net progrès. Je m’aperçois avec beaucoup d’enthousiasme que les choses ont bien évolué, que c’est beaucoup plus structuré et en bonne voie pour aller vers ce que nous souhaitons, à savoir développer cette équitation dans le plus grand nombre possible de régions et de centres équestres en France, ainsi que de parvenir à fédérer un maximum de cavaliers en une seule et même équipe d’équitation de travail et de traditions”, partage-t-il.

La sélection pour les championnats d‘Europe