Alexis Goulet : “Pourquoi cet acharnement?”
Il y a une semaine, cinq chevaux ont été saisis par les forces de l’ordre dans les écuries de Pius Schwizer, à Oensingen, à cinquante kilomètres au sud de Bâle. Cette intervention est liée à des dettes que le multimédaillé de soixante-trois ans tarderait à rembourser. Cependant, aucun des chevaux saisis ne lui appartient. Trois d’entre concourent sous la selle d’Alexis Goulet, installé depuis plusieurs années chez le champion suisse. Comme les propriétaires de ces trois animaux, le cavalier français est très inquiet de la situation. Hier soir, il a pris la parole sur les réseaux sociaux pour dénoncer ce qu’il qualifie d’acharnement: “Depuis jeudi soir, je suis dévasté par la saisie illégale de chevaux appartenant à mes propriétaires français: l’élevage MP Kaleka pour Helectra du Rozel, et Lionel Aboudaram pour Calla et Ferrari de Tilenn, qui ne sont en aucun cas concernés par la procédure lancée à l’encontre de Pius Schwizer. Mes propriétaires ont fourni la totalité des preuves justifiant la propriété de leurs équidés et continuent de se battre jour et nuit pour faire sortir leurs juments de ce séquestre avec l’aide de leur avocat suisse. Je n’ai aucune nouvelle de l’état de forme des juments depuis qu’elles ont été enlevées. Nous avons alerté les autorités du risque pour leur santé, en les maintenant sous séquestre alors que ce sont des athlètes de haut niveau qui ont besoin d’un travail quotidien et de plusieurs sorties par jour. Je ne comprends pas qu’une telle situation puisse exister, surtout en Suisse, pays qui prône par-dessus tout le bien-être animal. Qu’attendent les autorités pour m’autoriser à m’occuper légitimement de mes trois juments alors que la demande a été formulée depuis leur enlèvement? Cela devient une urgence absolue qui pourrait être vitale.”