Actuellement, l'impact total de l'empreinte carbone d'un cheval de compétition est inconnu et il est nécessaire de le comprendre pleinement afin d'élaborer des recommandations pour réduire ou compenser les émissions. La Fédération équestre européenne (EEF) travaille avec la Fédération équestre suédoise et des chercheurs de l'Université de Wageningen pour développer des méthodes permettant de comprendre l'empreinte carbone d'un cheval de sport. Pour mener à bien cette recherche, l'équipe du projet s'est engagée auprès d'écuries de haut niveau en Suède afin de créer des études de cas détaillées et d'identifier tous les éléments clés du mode de vie des chevaux de compétition puis de calculer leurs émissions de carbone. Cela inclut des aspects tels que l'alimentation, la gestion des pâturages, l'entraînement, les déplacements et la production de déchets. 

Une fois que la première étude pilote en Suède sera terminée, la solution pour calculer les empreintes carbones sera disponible pour les pays membres de l'EEF et permettra d'établir une base de référence. Cette dernière aidera par conséquent à identifier les opportunités de réduction possible des émissions. 

Au début de l'année 2022, l’EEF a lancé son premier groupe de travail sur la durabilité, chargé d'identifier les moyens significatifs par lesquels elle pourrait contribuer à la lutte contre la crise climatique. Le groupe, composé d'experts de l'industrie et de représentants des fédérations nationales, a identifié plusieurs domaines d'action clés dont la sensibilisation et l'éducation font partie. 

“Rien que cette année, nous avons assisté à un été incroyablement chaud, avec des sécheresses et des restrictions d'eau dans de nombreux pays européens, ce qui a un impact direct sur l'industrie équine. L'urgence climatique se produit maintenant, et nous devons jouer notre rôle pour réduire les émissions de carbone et trouver des moyens de continuer à profiter de notre sport de manière plus durable. Actuellement, l'impact environnemental total du monde équestre est inconnu, et nous espérons que cette recherche apportera une contribution précieuse, en augmentant les connaissances et, à son tour, la prise de conscience pour finalement conduire à un changement à long terme et à des réductions des émissions de carbone” a déclaré Theo Ploegmakers, président de la Fédération équestre européenne.

Les premiers résultats de l'étude sont attendus pour la mi-décembre.