Julien Épaillard : “Monter Caracole est un immense privilège”
Voici la réaction de Julien Épaillard, lauréat de sa soixante-sixième victoire internationale de l’année ce soir à Lyon. Associé à Caracole de la Roque, le numéro trois mondial s’est montré absolument imbattable avec un barrage fou :
“Une victoire fait toujours plaisir, surtout ici ! Mon premier parcours a été vraiment chaud, je n’ai pas réussi à entrer dans mon triple comme je le souhaitais. Je me suis fait avoir, Caracole a tellement d’action que je me suis retrouvé encastré dans l’entrée. Cette jument est géniale, je ne sais même pas comment elle a pu franchir la combinaison, c’était incroyable. En revanche, je me suis rattrapé au barrage, j’ai fait mon boulot. Elle est extraordinaire, vraiment hors-normes. La monter est un immense privilège, j’essaie d’être à la hauteur.
Quand tout se présente bien au barrage comme cela a été le cas aujourd’hui, c’est vraiment parfait. […] Lorsque cela s’enclenche bien, c’est parfait. Caracole vient de remporter les trois épreuves de Saint-Lô et gagne donc ici sa quatrième épreuve d’affilée. Si elle commet une petite faute dimanche, ce ne sera pas très grave. La Coupe du monde n’est pas un objectif cette année. Je ne veux pas emmener Donatello (d’Auge, ndlr) à la finale d’Omaha qui serait un peu tôt, mais plutôt aux championnats d’Europe. Quant à Caracole, elle ira à Madrid et Genève puis profitera ensuite d’une pause. Elle n’ira pas à Bâle ni Bordeaux, Donatello prendra le relai. À moins qu’un cheval avec suffisamment de métier arrive et que nous pouvons engranger suffisamment de points – ce qui fait beaucoup d’éventualités – je n’ai pour l’heure pas pour projet d’aller à Omaha.
Plein de nouveaux chevaux viennent d’arriver dans mes écuries. Il y a parmi eux Dame Nok, une jument avec laquelle j’ai un peu concouru. Il y a aussi Chana de Valeme (notamment formée par Franck Douville et avec laquelle le numéro un français concourt depuis début octobre, ndlr) et deux petits de nouveaux, avec lesquels je ferai mes débuts à Oliva. Deux autres arriveront également après le CHI de Genève. Ils ont entre neuf et onze ans. Nous verrons comment les choses avancent mais je pense qu’ils ont un bon potentiel”.