Voici la réaction de Grégory Bodo, chef de piste du CSI 5*-W de Lyon et concepteur d'un parcours passionnant pour le Grand Prix: 

“Je n'ai conclu aucun accord avec Julien Épaillard (qui a remporté les trois épreuves majeures du CSI 5*-W de Lyon ce week-end ainsi qu'une intermédiaire, ndlr), mais il m’a déjà fait le coup la semaine dernière à Saint-Lô (où le Normand a remporté les épreuves qu'il a courues, dont le Grand Prix 4*, ndlr) ! J’ai bien tenté de trouver des tactiques pour qu'il commette des fautes, mais je n'y suis pas arrivé! Cette édition lyonnaise a été super. Nous avons pu opérer une montée en puissance du Grand Prix Longines de vendredi à celui d'aujourd'hui. J’ai voulu tester quelques séquences pour approcher cette étape de la Coupe du monde dans les meilleures conditions possibles. Quand sont présents neuf des douze meilleurs cavaliers du classement mondial, il faut prévoir des parcours difficiles, qui restent juste pour les chevaux et qui créent de l'émotion en même temps. Le Grand Prix de vendredi a toujours été difficile à construire parce qu'il faut trouver le bon dosage. Nous avons souvent eu beaucoup de sans-faute dans cette épreuve - dix-huit l'an dernier -, donc j'ai légèrement augmenté la difficulté de l'épreuve. Cela se joue sur des détails, que seuls les chefs de piste ou assistants peuvent percevoir. Aujourd'hui, j'ai voulu construire un parcours où les fautes se faisaient un peu partout, en tenant compte des spécificités de cette grande piste au sol rapide. J'ai notamment utilisé la triple barre en 12, alors que c'est un obstacle que l'on ne voit parfois même plus.”